Procédure de récupération d’indus

Chère Consœur, Cher Confrère,

Comme vous le savez, la Fédération s’inquiète des disparités de traitement des indus d’une caisse à l’autre ainsi que des réclamations, parfois abusives, qui lui sont signalées.

En préparation d’une réunion avec la CNAM sur la gestion des indus, le 6 juin prochain, nous souhaitons disposer d’exemples d’indus qui vous paraissent injustifiés, en raison notamment :

– d’une erreur commise en amont par le prescripteur (mauvaise qualité du prescripteur, absence d’un élément obligatoire de l’ordonnance…) ;

– de la non-réception par les caisses des pièces justificatives transmises par le pharmacien via SCOR ;

– du non-respect du dispositif tiers payant contre génériques.

Nous vous invitons à transmettre par courriel, à Laurène LE CADE (llecade@fspf.fr), les pièces nécessaires à la présentation de ces dossiers à l’assurance maladie à savoir : la notification d’indus reçue par le pharmacien, le duplicata de la prescription ainsi qu’une copie de la facture et, le cas échéant les échanges entre le pharmacien et la CPAM.

Il ne s’agit pas ici d’apporter des solutions à des cas particuliers mais bien d’alimenter une réflexion générale avec l’assurance maladie sur l’application de la procédure de récupération d’indus à l’encontre des pharmaciens.

Veuillez croire, Chère consœur, Cher Confrère, à l’assurance de mes sentiments confraternels les meilleurs.

Christophe KOPERSKI

Président de la Commission Protection Sociale

__________________________________________

Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France

13, rue Ballu 75311 Paris cedex 9

Tél : 01 44 53 19 25 – Fax : 01 44 53 21 75 – www.fspf.fr

PREVOYANCE DES SALARIES DE LA PHARMACIE D’OFFICINE Présentation des garanties de HDS pour l’année 2018

Dans le cadre de la recommandation de l’APGIS comme organisme assureur des régimes de prévoyance et de santé des salariés de la Pharmacie d’officine, les partenaires sociaux ont mis en place des garanties présentant un haut degré de solidarité (HDS) à effet du 1er janvier 2018.

Ces garanties, accessibles à tous les salariés de la branche, y compris ceux dont les employeurs ne sont pas assurés à l’APGIS pour la santé et la prévoyance, consistent en des prestations d’action sociale et de prévention servies exclusivement par l’APGIS, à savoir :

  • Fil’APGIS : assistance téléphonique et accompagnement pour toute difficulté de la vie quotidienne :
  • le « Pack Aidant » APGIS : remboursement, dans la limite de 750 euros par an, des dépenses engagées pour l’aide d’un enfant handicapé ou d’un proche en situation de perte d’autonomie (garde d’enfant, aide-ménagère, soins à domicile, portage de repas…) ;
  • le « Pack Coups Durs » APGIS : prise en charge, dans la limite de 750 euros par an, des dépenses engagées en cas de maladie grave, d’hospitalisation d’au moins cinq jours continus ou de décès d’un membre de la famille (livraison de médicaments, bilan psychologique…) ;
  • le fonds social : aide exceptionnelle ayant un caractère de secours attribuée, sur étude de dossiers, par les partenaires sociaux de la Pharmacie d’officine réunis en Commission paritaire nationale.

Vous voudrez bien trouver, ci-joint, une brochure de l’APGIS relative au HDS 2018 qui présente les actions et prestations dont les salariés relevant de la branche de la Pharmacie d’officine ainsi que leurs ayants droit peuvent, sous certaines conditions, bénéficier.

Rappelons que le financement des prestations de HDS est assuré par une cotisation d’un montant égal à 2 % des cotisations prévoyance et santé, qui vient en déduction de ces mêmes cotisations. Cette cotisation doit être versée directement à l’APGIS, seule compétente pour servir les prestations de HDS de la Pharmacie d’officine à tous les salariés de la branche, y compris pour les pharmacies n’étant pas assurées auprès de cet organisme pour la prévoyance et la santé de leurs salariés.

 

Précisons également qu’en qualité d’assureur recommandé, l’APGIS est le seul organisme tenu de respecter les taux des cotisations fixées par la convention collective de la Pharmacie d’officine. A ce titre, seules les pharmacies assurées à l’APGIS pour la prévoyance et la santé de leurs salariés ont la garantie que le financement des prestations de HDS s’effectuera sans surcoût, ni pour l’employeur, ni pour leurs salariés.

Afin de bénéficier de la sécurité juridique et financière attachée aux régimes de prévoyance et de santé de branche, pilotés par les partenaires sociaux et mutualisés au niveau national, la FSPF invite ses adhérents et toutes les pharmacies d’officine à s’assurer à l’APGIS à effet 1er janvier 2019 et à résilier, par courrier recommandé avec demande d’avis de réception adressé avant le 31 octobre 2018, les contrats conclus avec tout autre assureur.


P.J. : brochure APGIS « Haut degré de solidarité 2018 » Pharmacie d’officine.

circ 2018-32b-HDS_pharmacie_presentation_FSPF

ATTENTION: Ouverture du dimanche matin illégale, c’est tout (8h00-20h00 non stop) ou rien!

RAPPEL avant notre intervention auprès de l’ARS PACA:

Il est illégal d’ouvrir le dimanche matin ou le matin des jours fériés quand un service de garde existe. L’ouverture, si elle a lieu, doit s’effectuer pendant toute la durée du service considéré***.

Certains jeunes consœurs et confrères ne connaissant pas les lois régissant notre profession ouvrent les matins des dimanches (marchés?) laissant l’après-midi peu rentable au confrère de garde du secteur.


*** Extrait de l’article L5125-22 du CSP: Un pharmacien qui ouvre son officine pendant un service de garde ou d’urgence, alors qu’il n’est pas lui-même de service, doit la tenir ouverte durant tout le service considéré.

IMPORTANT: Prescription d’aérosol.

La décision du contrôle médical de la CPAM13 de ce début d’année d’appliquer strictement les recommandations d’un collège de pneumologues mais surtout d’appliquer strictement le RCP des médicaments inhalés perturbent grandement notre quotidien au comptoir. 

Il est totalement inconcevable que le contrôle médical se serve des pharmaciens et de la pratique du tiers-payant

pour faire appliquer des règles (certes bien réelles) que les médecins eux-mêmes ignorent.

Votre syndicat est intervenu lors de la dernière CPL ( vous vous souvenez que j’étais TRES en colère ….) et plusieurs actions sont en cours. DECLIC envers les médecins envoyé le 12 avril , DECLIC spécifique envers les pneumologues (en cours) , action des DAM auprès des médecins.

Je vous invite à vous servir des 2 documents annexés à cet article: le DECLIC que les médecins viennent de recevoir , le tableau de synthèse des principaux médicaments validé par la caisse.

Je précise que le fait de noter “URGENT” sur l’ordonnance ne permet pas d’établir une facture au patient mais permet à un médecin généraliste de venir acheter à la pharmacie les médicaments pour les administrer lui même au patient.

Nous restons vigilent sur ce problème donc à votre écoute

Valérie de Lécluse


2 documents à télécharger et a communiquer à l’équipe officinale

declic

tableau_aerosoltherapie_-_pharmacie


 

ROSP GENERIQUES 2018: Les propositions de la FSPF pour l’optimiser

Le 28 février dernier, un seul syndicat représentatif *** des titulaires d’officines et l’UNCAM ont signé deux avenants relatifs à la dispensation des génériques. 

La Fédération avait annoncé depuis la signature de l’avenant n°11 le 20 juillet dernier de ne pas participer aux négociations des avenants portant sur les génériques, sachant pertinemment que l’objectif de l’UNCAM était de réduire de 25 millions d’euros le montant versé au réseau. 

Afin d’atteindre une telle baisse, les signataires ont pris un ensemble de décisions : 

– les objectifs de substitution au plan national et individuel seront de 90 % en 2018 ; 

– le coefficient de redistribution à destination des officinaux passe de 0,60 en 2017 à 0,58 en 2018 ; 

– pour la majorité des indicateurs, les seuils bas et intermédiaires augmentent par rapport à 2017. 

Afin de limiter au maximum l’effet de cette baisse les pharmaciens doivent augmenter leurs efforts et notamment sur les 4 lignes : « Oxycodone », « Ezétimibe », « Ezétimibe + Simvastatine » et « reste du répertoire ».  

Un pharmacien peut faire l’objet de la mise en œuvre à son encontre d’une procédure de sanctions conventionnelles, dès lors que son taux de substitution est inférieur à 75 %.

Confraternellement,

Philippe GAERTNER

Président

__________________________________________

Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France

13, rue Ballu 75009 Paris

Tél. 01 44 53 19 25 – Fax 01 44 53 21 75 – www.fspf.fr


Toutes les explications sont dans ce lien hypertexte:

EXPLICATIONS DETAILLEES – circ 2018-28b Avenants_génériques

 

les textes conventionnels signés:

circ 2018-28b-Avenant 12 AG_signé

circ 2018-28c-Avenant 13 CN_signé


*** NDLR :le syndicat minoritaire USPO

Un témoignage de contrôle URSSAf a soumettre à votre expert-comptable

Bonjour Philippe,

J’ai eu un contrôle URSSAF sur 2015, 2016 et 2017. Ils ont tout épluché !
 
Le but est de vérifier tous les avantages qui échapperaient aux cotisations afin de les réintégrer dans les salaires en prévision du prélèvement de l’IR à la source. Grace à la DSN, ils ont une vision très précise de ce qu’ils recherchent ainsi que la vérification des sous-traitances (attention aux auto-entrepreneurs !!)
 
J’ai du justifier tous les repas, tous les cadeaux clients, les sachets, les déplacements de mes collaborateurs (formation et non vacances) et j’en passe… Donc attention aux charges et frais divers !
 
Je n’ai plus le droit d’offrir à mes collaborateurs une boite de chocolat ou une bouteille de champagne pour un événement (Noêl, Paques…). Les cadeaux doivent être non-alimentaires… (aux médecins, aux infirmières, aux commerciaux par contre oui)
 
Les repas d’équipe sont considérés comme des avantages en nature et doivent être considérés en heure de travail (dixit) et tous doivent être présents (sinon discrimination)…
 
Les contrôleurs considèrent que le maintien de salaires chez les cadres est entièrement soumis à la CSG (sous prétexte que KLESIA ne fait plus le détail sur la répartition des taux) ce qui est faux !
 
Nous sommes la première pharmacie contrôlée à apporter la preuve que non (dixit mon comptable). Apparemment beaucoup de confrères se font redresser à tort (ce n’est pas une grosse somme mais c’est pour le principe : 12€/an et par cadre). J’ai, opposé au contrôleur la lettre que KLESIA m’a envoyé suite à ma demande d’éclaircissement.
 
Bref, je me suis fait redresser de 95€ pour 2 repas (180€) !! Je ne te dis pas le temps perdu, le stress et le coût de l’assistance de l’expert comptable… 🙁
 

Autre point très important : j’ai une facture d’un artisan en auto-entrepreneur en 2018 que j’ai soumis au contrôleur (artisan pour réparer et effectuer de la maintenance sur mes mobiliers qui fatiguent), il ne cotise pas à l’URSSAF depuis 3 ans et j’ai échappé de justesse au paiement de ses cotisations en redressement car la facture était de 2018 et non sur la période du contrôle ! Donc, il faut demander lorsque l’on fait intervenir un auto-entrepreneur son attestation de paiement des cotisations URSSAF. Pour le coup, sa facture va passer sur mon compte-courant…

🙁

 
  Sincères salutations,
M.E
Les Pharmaciens du Sud

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