[COVID-19] DGS-Urgent n°2020_58 : Mesures dérogatoires relatives à l’IVG médicamenteuse en ville et aux modalités de délivrance de la contraception orale

Mesdames, Messieurs

Au vu de la situation d’Etat d’Urgence Sanitaire déclaré le 14 octobre 2020, et des restrictions limitant les déplacements, l’arrêté du 7 novembre 2020 modifiant l’arrêté du 10 juillet 2020 prescrivant les mesures d’organisation et de fonctionnement du système de santé nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire comprend :

      – Une mesure visant à éviter pour les femmes tout risque de rupture de traitement contraceptif oral, en ouvrant la possibilité pour les femmes qui seraient dans l’impossibilité de consulter un médecin ou une sage-femme dans des délais compatibles avec la poursuite de son traitement, de disposer d’une délivrance, directement en pharmacie, de 3 mois de contraceptifs oraux supplémentaires dans le cadre de la prescription initiale, et ce à partir d’une ordonnance expirée de plus d’un an et de moins de 2 ans.

  – Le rétablissement des mesures dérogatoires relatives à l’IVG médicamenteuse instaurées lors du précédent Etat d’urgence sanitaire.

Elles permettent en dehors des établissements de santé, de réaliser pour les femmes qui le souhaitent, la consultation de prise de médicament par téléconsultation (avec délivrance en pharmacie d’officine des médicaments nécessaires), et de prolonger les délais d’IVG médicamenteuse de 7 à 9 semaines d’aménorrhées. Toujours en dehors des établissements de santé, il est à rappeler que la première consultation ainsi que la consultation de contrôle (14-21 jours après) peuvent être réalisées par téléconsultation (sans recours à des mesures dérogatoires).

Vous trouverez les liens vers les fiches IVG actualisées en ce sens ainsi que la fiche destinée aux pharmaciens :

      Pr. Jérôme Salomon

      Directeur Général de la Santé

Formation agréé FSPF – Tests antigéniques Covid-19

Vous souhaitez réaliser des tests antigéniques Covid-19 dans votre officine ? Sachez qu’avant de pouvoir commencer, une formation est obligatoire.

Pour vous aider, la FSPF, en partenariat avec l’UTIP, vous propose une formation théorique en e-learning. 

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Les objectifs de la formation

D’une durée de 45 minutes, cette formation vous permettra de : 

  • Identifier la mission du pharmacien dans la réalisation des tests COVID-19
  • Connaître les règles d’hygiène et de sécurité pour la réalisation des tests antigéniques
  • Identifier les personnes éligibles et les personnes habilitées à prélever
  • Comprendre les risques et appliquer les gestes recommandés
  • Savoir interpréter les résultats du test antigénique
  • Être en mesure d’orienter les patients selon les résultats et d’assurer la traçabilité auprès des autorités
  • Connaître les modalités de gestion et le principe de facturation 

Les + de notre formation 

  • Une formation créée par des pharmaciens et réalisée par un organisme de formation agréé.
  • Une formation gratuite réservée aux adhérents de la FSPF et en accès illimité pour les membres de l’équipe.
  • Des modules adaptés à la pratique officinale.
  • Un contenu à jour des derniers textes réglementaires.
  • Des informations pratiques pour communiquer avec vos patients et les autorités.
  • Une attestation de formation en ligne téléchargeable immédiatement à l’issue de la de la formation. 

 Pour en savoir plus, n’hésitez pas à télécharger notre FAQ sur les tests antigéniques COVID-19 ==> ICI.

DASTRI AUX COTES DES PHARMACIENS DANS LA LUTTE CONTRE LE COVID-19

 Au regard de la situation sanitaire exceptionnelle et à la demande du Ministère des Solidarités et de la Santé, DASTRI apporte son concours aux pharmaciens, mobilisés dans la lutte contre la pandémie de COVID-19.

L’éco organisme prendra ainsi en charge les déchets issus de la campagne de vaccination antigrippale 2020/2021 et du dépistage du virus COVID-19 réalisés en officine.  

Dans cette perspective, deux fiches pratiques ont été réalisées pour vous rappeler les consignes de stockage et de tri à observer en officine pour chaque type de déchet :

Fiche COVID n°2 pour les seringues et autres déchets issus de la vaccination antigrippale
Cliquer pour télécharger la fiche pratique

Fiche COVID n°3 pour les auto-piqueurs ou lancettes (tests sérologiques), les écouvillons (tests antigéniques nasopharyngés), les cassettes et autres déchets
Cliquer pour télécharger la fiche pratique

A noter : Les EPI (charlottes, gants, masques…) doivent être éliminés avec les déchets ménagers. 
Cliquer pour télécharger les consignes du Ministère
 Contact :
DASTRI40 avenue Kléber75016 PARIS
www.dastri.fr/contact
Tél. : 09 72 47 82 08

COVID – 19 : Un arrêté paru au Journal officiel le 8 novembre autorise de nouveau, pour la durée de l’état d’urgence sanitaire:

Un arrêté paru au Journal officiel le 8 novembre autorise de nouveau, pour la durée de l’état d’urgence sanitaire, les pharmaciens à renouveler certains médicaments (TSO, contraceptifs oraux) et certains dispositifs médicaux afin d’éviter toute interruption de traitement préjudiciable. Il réinstaure également les modalités dérogatoires de dispensation à la patiente dans le cadre d’une IVG médicamenteuse.

Un tableau récapitulatif est disponible en téléchargement sur le site du CESPHARM.

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Toutes les informations sur le site de l’Ordre des Pharmaciens

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PFIZER ET BIONTECH ANNONCENT QU’UN CANDIDAT VACCIN CONTRE LE COVID-19 A RÉUSSI À LA PREMIÈRE ANALYSE INTERMÉDIAIRE DE L’ÉTUDE DE PHASE 3

«Aujourd’hui est un grand jour pour la science et l’humanité. Le premier ensemble de résultats de notre essai sur le vaccin COVID-19 de phase 3 fournit la preuve initiale de la capacité de notre vaccin à prévenir le COVID-19 », a déclaré le Dr Albert Bourla, PDG de Pfizer. «Nous atteignons cette étape cruciale de notre programme de développement de vaccins à un moment où le monde en a le plus besoin, les taux d’infection établissant de nouveaux records, les hôpitaux proches de la surcapacité et les économies qui peinent à rouvrir.

Avec les nouvelles d’aujourd’hui, nous sommes un pas de plus vers la fourniture aux populations du monde entier d’une percée indispensable pour aider à mettre fin à cette crise sanitaire mondiale. Nous sommes impatients de partager des données supplémentaires d’efficacité et de sécurité générées par des milliers de participants dans les semaines à venir. »Après discussion avec la FDA, les entreprises ont récemment choisi d’abandonner l’analyse intermédiaire de 32 cas et de mener la première analyse intermédiaire à un minimum de 62 cas.

À l’issue de ces discussions, le nombre de cas évaluables a atteint 94 et le DMC a effectué sa première analyse sur tous les cas. Le cas réparti entre les individus vaccinés et ceux ayant reçu le placebo indique un taux d’efficacité vaccinale supérieur à 90%, à 7 jours après la deuxième dose. Cela signifie que la protection est obtenue 28 jours après le début de la vaccination, qui consiste en un schéma à 2 doses. Au fur et à mesure que l’étude se poursuit, le pourcentage d’efficacité final du vaccin peut varier. Le DMC n’a signalé aucun problème d’innocuité sérieux et recommande que l’étude continue de collecter des données supplémentaires sur l’innocuité et l’efficacité comme prévu. Les données seront discutées avec les autorités réglementaires du monde entier.

«Je tiens à remercier les milliers de personnes qui se sont portées volontaires pour participer à l’essai clinique, nos collaborateurs académiques et chercheurs sur les sites d’étude, et nos collègues et collaborateurs du monde entier qui consacrent leur temps à cette entreprise cruciale», a ajouté Bourla. «Nous n’aurions pas pu arriver aussi loin sans le formidable engagement de toutes les personnes impliquées.»

«La première analyse intermédiaire de notre étude mondiale de phase 3 fournit la preuve qu’un vaccin peut prévenir efficacement le COVID-19. C’est une victoire pour l’innovation, la science et un effort collaboratif mondial », a déclaré le professeur Ugur Sahin, co-fondateur et PDG de BioNTech. «Lorsque nous nous sommes lancés dans ce voyage il y a 10 mois, c’est ce à quoi nous aspirions. Surtout aujourd’hui, alors que nous sommes tous au milieu d’une deuxième vague et que nous sommes nombreux à être bloqués, nous apprécions encore plus à quel point cette étape est importante sur notre chemin vers la fin de cette pandémie et pour que nous retrouvions tous un sentiment de normalité. Nous continuerons à collecter des données supplémentaires alors que l’essai continue de s’inscrire pour une analyse finale prévue lorsqu’un total de 164 cas confirmés de COVID-19 se sont accumulés. Je tiens à remercier tous ceux qui ont contribué à rendre cette réalisation importante possible. »

L’essai clinique de phase 3 du BNT162b2 a débuté le 27 juillet et a recruté 43 538 participants à ce jour, dont 38 955 ont reçu une deuxième dose du vaccin candidat au 8 novembre 2020. Environ 42% des participants mondiaux et 30% des participants américains ont des origines raciales et ethniques diverses. L’essai continue à être recruté et devrait se poursuivre jusqu’à l’analyse finale lorsqu’un total de 164 cas confirmés de COVID-19 se sont accumulés. L’étude évaluera également le potentiel du candidat vaccin à fournir une protection contre le COVID-19 chez les personnes qui ont déjà été exposées au SRAS-CoV-2, ainsi que la prévention vaccinale contre la maladie grave du COVID-19. En plus des principaux critères d’évaluation de l’efficacité évaluant les cas confirmés de COVID-19 accumulés à partir de 7 jours après la deuxième dose, l’analyse finale comprendra désormais, avec l’approbation de la FDA, de nouveaux critères d’évaluation secondaires évaluant l’efficacité sur la base des cas accumulés 14 jours après la deuxième dose aussi. Les entreprises estiment que l’ajout de ces paramètres secondaires aidera à aligner les données sur toutes les études sur le vaccin COVID-19 et permettra des apprentissages croisés et des comparaisons entre ces nouvelles plates-formes vaccinales. Les entreprises ont publié une version mise à jour du protocole d’étude à l’adresse https://www.pfizer.com/science/coronavirus.

Pfizer et BioNTech continuent d’accumuler des données de sécurité et estiment actuellement qu’une médiane de deux mois de données de sécurité après la deuxième (et dernière) dose du vaccin candidat – la quantité de données de sécurité spécifiées par la FDA dans ses directives pour une utilisation d’urgence potentielle Autorisation – sera disponible d’ici la troisième semaine de novembre. En outre, les participants continueront d’être surveillés pour une protection et une sécurité à long terme pendant deux ans supplémentaires après leur deuxième dose.

En plus des données d’efficacité générées à partir de l’essai clinique, Pfizer et BioNTech travaillent à préparer les données de sécurité et de fabrication nécessaires à soumettre à la FDA pour démontrer la sécurité et la qualité du produit vaccinal produit.

Sur la base des projections actuelles, nous prévoyons de produire dans le monde jusqu’à 50 millions de doses de vaccin en 2020.

Monday, November 09, 2020 – 06:45am

  • Vaccine candidate was found to be more than 90% effective in preventing COVID-19 in participants without evidence of prior SARS-CoV-2 infection in the first interim efficacy analysis
  • Analysis evaluated 94 confirmed cases of COVID-19 in trial participants
  • Study enrolled 43,538 participants, with 42% having diverse backgrounds, and no serious safety concerns have been observed; Safety and additional efficacy data continue to be collected
  • Submission for Emergency Use Authorization (EUA) to the U.S. Food and Drug Administration (FDA) planned for soon after the required safety milestone is achieved, which is currently expected to occur in the third week of November
  • Clinical trial to continue through to final analysis at 164 confirmed cases in order to collect further data and characterize the vaccine candidate’s performance against other study endpoints

NEW YORK & MAINZ, GERMANY–(BUSINESS WIRE)– Pfizer Inc. (NYSE: PFE) and BioNTech SE (Nasdaq: BNTX) today announced their mRNA-based vaccine candidate, BNT162b2, against SARS-CoV-2 has demonstrated evidence of efficacy against COVID-19 in participants without prior evidence of SARS-CoV-2 infection, based on the first interim efficacy analysis conducted on November 8, 2020 by an external, independent Data Monitoring Committee (DMC) from the Phase 3 clinical study.

source Pfizer

IMPACT ECONOMIQUE ET SOCIAL DU CORONAVIRUS Arrêts de travail des salariés « cas contact » ou covid + : comment y voir plus clair

Vous êtes nombreux à nous interroger sur les arrêts de travail délivrés à des salariés identifiés par l’Assurance Maladie comme « cas contact »[1]. Un rappel s’impose des éléments que nous vous avons communiqués dans le FSPF-Info du 31 août et dans notre circulaire n° 2020-65 du 23 septembre 2020.

Si les pharmacies d’officine bénéficient d’une dérogation qui consiste à ce que les membres de l’équipe officinale ne soient pas systématiquement identifiés comme « cas contact » par l’Assurance Maladie, rappelons que cette dérogation s’applique :

uniquement aux membres de l’équipe officinale (salariés et titulaires) asymptomatiques,

et lorsque la personne contaminée par la covid-19 à l’origine du contact est elle-même un membre de l’équipe officinale.

Il s’agit avant tout de maintenir les salariés à leur poste alors même qu’un membre de l’équipe officinale est positif à la covid-19, les mesures de protection appliquées à l’officine (port du masque, gestes barrières…) prévenant la contamination des salariés entre eux.

Il est donc admis, en application de cette dérogation, qu’un salarié (ou le titulaire) ne puisse être identifié comme cas contact d’un autre salarié de la même officine et les CPAM ont reçu, à cet effet, les consignes adéquates.

Précisons que cet aménagement ne remet pas en cause le nécessaire isolement du salarié contaminé par la covid-19, qui bénéficiera dans tous les cas d’un arrêt de travail, qu’il soit symptomatique ou non.

Bien entendu, les mesures de protection appliquées à l’officine ne sauraient garantir l’absence de contamination des salariés (et du titulaire) en dehors de leur activité professionnelle, dans le cercle familial ou amical. C’est la raison pour laquelle cette dérogation ne s’applique pas lorsqu’un salarié ou le titulaire est déclaré « cas contact » d’une personne positive à la covid-19 ne travaillant pas à l’officine.

Pour vous aider à y voir plus clair, le tableau suivant reprend les différents cas de figure possibles :

HypothèseArrêt de travail
Salarié symptomatique non testéOUI 
Salarié testé positif covid-19 (symptomatique ou non)OUI 
Collègues asymptomatiques d’un salarié positif covid-19 NON (= dérogation officine)
Collègues symptomatiques d’un salarié positif covid-19OUI 
Salarié « cas contact » (symptomatique ou non) d’une personne ne travaillant pas à l’officine (famille, amis…) positive covid-19OUI 

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[1] Sur son site internet, l’Assurance Maladie précise qu’il s’agit d’un « contact sans mesure de protection efficace en face-à-face (masque chirurgical, masque FFP2 ou masque grand public porté par vous ou les autres personnes, hygiaphone) à moins d’un mètre, quelle que soit la durée (conversation, repas, flirt, accolades, embrassades par exemple) et dans un lieu clos » (source : https://www.ameli.fr/assure/covid-19/contact-tracing).

Distribution des comprimés d’iode

Quelles modalités de facturation ?

EDF organise, sous la responsabilité des pouvoirs publics, une distribution préventive de comprimés d’iode en faveur des populations résidant ou présentes dans le périmètre des Plans Particuliers d’Intervention (PPI) situés dans un rayon de 10 à 20 kilomètres autour des centres nucléaires de production d’électricité (CNPE) d’EDF susceptibles de rejeter, en cas d’accident, des iodes radioactifs.

Ce sont les pharmaciens d’officine qui distribuent ces médicaments aux populations concernées. Les 19 sites de production d’électricité sont : Belleville, Blayais, Bugey, Cattenom, Chinon, Chooz, Civaux, Cruas, Dampierre, Fessenheim, Flamanville, Golfech, Gravelines, Nogent, Paluel, Penly, Saint-Alban, Saint-Laurent et Tricastin.

Si vous faites parties des 640 officines concernées par cette opération, nous vous invitons à télécharger en cliquant ici la procédure à suivre.

  L’intervention des pharmaciens d’officine est rémunérée par EDF qui vient de nous informer des modalités de facturation pour cette année. La première date butoir est au 10 novembre ! 


Confraternellement, 

Philippe BESSET

Président de la FSPF

Les Pharmaciens du Sud

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