Informations importantes sur les contrôles fiscaux des pharmaciens Alliadis

A la demande de nombreux confrères non- syndiqués, nous avons rendu public pour tous nos abonnés à la newsletter l’article concernant les contrôles fiscaux sur les pharmaciens équipés Alliadis: Il faut cliquer sur le lien pour trouver un excellent résumé de l’évolution des vérifications “Alliadis” (site d’un avocat ficaliste):

http://www.esfp.fr/categorie-11965042.html

 

 

 

Délivrance de Skénan hors-AMM (suite)

Morphine et Héroine

Dans notre département ou la toxicomanie est très importante, de nombreux médecins hospitaliers (et de ville!) prescrivent du sulfate de morphine à des toxicomanes dans un but thérapeutique (sevrage?).

L’autorisation de mise sur le marché (rappelez vous du Médiator) et la Législation Française actuelle  ne permet pas la prescription et la délivrance du sulfate de morphine dans le cadre d’un traitement de substitution (ce ne peut être une substitution puisque la morphine est un opiacé!).

Dans l’esprit de la Loi, il est totalement illégal d’effectuer ce type de délivrance!

Lisez cet article de La Voix du Nord qui implique des médecins et des pharmaciens qui semblaient être dans une démarche thérapeutique et non dans une démarche de trafiquant: SCANDALEUX de voir la Justice s’acharner sur ces confrères.

http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Saint_Pol_sur_Ternoise/actualite/Saint_Pol_sur_Ternoise/2012/01/25/article_affaire-du-skenan-les-reponses-aux-que.shtml

Une réunion Conseil de l’Ordre-CPAM-ARS- Réseau Addiction Sud (et pourquoi pas notre syndicat aussi) devrait ou aurait déjà du se tenir. Nous attendons impatiemment qu’elle se fasse pour déminer une bombe qui pourrait nous exploser à la figure!

Nous en appelons à notre Président de l’Ordre Régional Stéphane Pichon et notre conseiller d’administration et trésorier du Réseau Addiction Sud, Robert Gabriel pour organiser cette réunion.

Bougeons! Agissons!

P.L

La minute de culture: Le préservatif dans tous ses états.

 Si le problème de la contraception est généralement dévolu aux femmes, les hommes s’en sont aussi  souciés. Les premières traces de condom remonte à l’Egypte ancienne. On a retrouvé, sur des peintures  murales, un genre de préservatif primitif sous forme de sachet de lin.

 

L’objet était aussi connu des  Chinois et des Japonais, qui le fabriquaient en cuir ou en écailles de tortue.
Les Romains et les Grecs, eux, ont développé des modèles réutilisables plusieurs fois, à partir d’intestins  ou de vessies d’animaux. Pour freiner la fertilité, ils portaient également des amulettes faites d’une dent  d’enfant, d’une bille de marbre, d’un morceau de foie de chat ou d’une matrice de lionne.

 

Le préservatif va connaître des hauts et des bas en fonction du contexte. Les épidémies de maladies  vénériennes, comme celle de la syphilis au XVIe siècle, ont beaucoup contribué à son expansion.
En périodes de guerre, il était vivement recommandé aux soldats qui allaient se divertir avec des  prostituées. Ainsi, dans l’Allemagne nazie, le préservatif était interdit au sein de la famille – il s’agissait  de mettre au monde le plus grand nombre possible d’enfants de «race supérieure» –, mais chaudement  recommandés aux soldats, afin d’éviter la propagation des MST  qui auraient pu décimer les troupes.

 

En 1844, Goodyear® développe le caoutchouc vulcanisé, dont on ne fera pas que des pneus. Les entrailles animales sont abandonnées au profit de ce matériau plus hygiénique et plus sûr.

 

 

La production de masse commence.
Elle connaît son apogée avec l’apparition du sida, au milieu des années 80. Comme à chaque épidémie, la sécurité et la prévention prennent le pas sur la contraception. Aujourd’hui encore, c’est le seul moyen de contraception qui protège des MST.

Rapport IGAS sur les EPHAD:

 Ce rapport est très favorable à l’implantation d’une PUI (Pharmacie à Usage Intérieur) au détriment des officines.

Nous conseillons aux confrères qui possèdent une clientèle d’ EPHAD de lire les passages concernant le médicament et de ne pas hésiter à nous transmettre leurs réflexions.

                cliquez ici:        IGAS-Rapport_EHPAD

Un pharmacien qui découvre: BALARD ANTOINE JÉRÔME(1802-1876)

Antoine-Jérôme BALARD

Chimiste français né le 30 septembre 1802 à Montpellier et mort le 30 avril 1876 à Paris. Issu d’une modeste famille de vignerons, Balard fait ses études supérieures à l’université de sa ville natale. Il y suit les enseignements de pharmacie – il obtient son doctorat en 1826 – et parallèlement ceux de physique et de chimie. Durant ses études, il devient préparateur du titulaire de la chaire de chimie, avant d’obtenir ce poste en 1834. Il est ensuite nommé professeur de chimie à la Sorbonne à Paris, puis professeur au Collège de France en 1851. En 1844, Balard avait été élu membre de l’Académie des sciences.

C’est son intérêt pour la chimie des composés marins qui va le conduire à la grande réalisation de sa vie, la découverte du brome. Il s’intéresse très tôt à l’iode – élément découvert en 1811 par Bernard Courtois (1777-1838) – et il en étudie, à l’aide d’une méthode efficace qu’il a mise au point, la présence et la proportion dans des plantes marines de la mer Méditerranée et de l’océan Atlantique. Au cours de ces recherches, il isole en 1825, dans les eaux des salines, près de Montpellier, un composé liquide rouge sombre à l’odeur désagréable (brome vient du grec brômos, puanteur) ; il montre vite que ce composé constitue un nouvel élément chimique, analogue au chlore et à l’iode, déjà connus. L’annonce, le 3 juillet 1826 à l’Académie des sciences, de la découverte du jeune pharmacien fait sensation. En fait, la découverte de ce nouvel élément fut particulièrement importante et appréciée par la communauté chimique d’alors parce qu’elle mettait en évidence l’existence d’une « famille » de composés –  les «halogènes », comme allait les nommer dès 1826 Jöns Jacob Berzelius (1779-1848) –, ayant des propriétés physiques très différentes, mais un ensemble de propriétés chimiques similaires.

En fait, le nouveau composé avait déja été isolé, mais les chimistes n’avaient pas compris la nature élémentaire du liquide rouge qu’ils avaient obtenu. Ainsi, Justus Liebig (1803-1873) lui avait attribué la structure d’un chlorure d’iode et n’avait pas poursuivi son étude.

Balard va effectuer une étude approfondie des propriétés du brome et de certains de ses composés. Il étudie également la nature des propriétés décolorantes du chlore – l’« eau de Javel » –, ce qui le conduit à la découverte de l’acide hypochloreux et du monoxyde de chlore.

Certains chimistes de l’époque, à l’esprit frondeur, ironisaient sur les résultats jugés peu nombreux que Balard avait obtenus après l’isolement du brome en prétendant que « Balard avait été inventé par le brome »….

source Universalis

NDLR: C’est injuste de se moquer de notre confrère car, en 1844, il a aussi synthétisé le nitrite d’amyl, bon d’accord, c’est 20 ans plus tard que ce composé a été utilisé pour en lever les spasmes coronariens. Et 130 ans plus tard, les milieux homosexuels trouvèrent une utilisation plus ludique mais autrement plus dangereuses en inventant les fameux “poppers”.

P.L

Les Pharmaciens du Sud

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