Editorial de Philippe GAERTNER, Président de la FSPF.

cliquez sur l’image ci-dessous pour agrandir (si ça ne marche pas, allez sur la page du site:  https://pharmaciens13.info/2012/12/editorial-de-philippe-gaertner-president-de-la-fspf/

Notre Président National parle d'”un grand bond” en avant, espérons de tout coeur que ce ne soit pas la citation générique de Mao. Le bond de Mao a fait 40 millions de morts, pourvu que le notre n’en face pas 23500.

Les autres syndicats (USPO et UNPF) ont d’autres projets mais ne peuvent pas se baser sur les chiffres les plus fiables (Pharmastat®) auxquels ils n’ont pas accès!!! Donc leurs  propositions sont aussi tentantes que démagogiques à moins de vouloir déclencher le clash sans savoir ou cela nous mènera .

Si votre syndicat départemental ne réagit pas (pour l’instant), c’est tout simplement parce que nous savons que le prix du médicament de ville a tendance à continuer à baisser et qu’il faut stabiliser les marges des pharmaciens par un honoraire. Ce fameux honoraire que notre profession a toujours refusé , à juste titre , par le passé quand le médicament avait un prix stable ou en augmentation et que les dépenses de médicaments progressaient allègrement et permettaient ainsi de maintenir ou d’augmenter nos marges de fonctionnement, y compris pour les pharmacies qui perdaient de la clientèle!

Ce temps est bien terminé et il faut envisager la mise en place de ces fameux honoraires. Nous pouvons aussi  nous inquiéter sur les génériques et les gains que nous en tirons. En effet, le fameux rapport de l’IGAS  sur les génériques est sorti en octobre 2012 et n’est toujours pas rendu publique alors que Marisol Touraine l’a eu sur son bureau depuis plus d’un mois. Pourquoi le retient elle?

Serait ce parce qu’il est trop sensible en raison des avantages commerciaux donnés à notre profession? D’après moi,  certainement car, une fois rendue publique, ce rapport fera certainement l’objet d’une médiatisation exceptionnelle tant les génériques sont un sujet sensible pour les Français. Finalement, pour cette fin d’année,  les motifs de satisfaction sont encore faibles si ce n’est deux points positifs pour la rentabilité de nos officines:

– Le TPCG enfin appliqué (un peu trop quelquefois)  qui a crée une richesse compensant en partie les pertes liées à la baisse de consommation médicale et à la baisse du prix des médicaments

– La scannérisation (pour ceux qui la pratiquent) qui a diminué les heures passées à l’administratif. le bilan reste mauvais, avouons le franchement, même si comparer aux pharmaciens des pays limitrophes, nous restons mieux lotis.

Le combat syndical continue et bonne lecture.

Bonne fin d’année à tous

Philippe LANCE

Modification positive de la liste des marchandises dont les pharmaciens peuvent faire le commerce dans leur officine

Arrêté du 15 février 2002 consolidé fixant la liste des marchandises dont les pharmaciens peuvent faire le commerce dans leur officine

Article 1

Les pharmaciens ne peuvent conseiller, dispenser et vendre dans leur officine que les produits, articles, objets et appareils suivants qui correspondent à leur champ d’activité professionnel :

1° Les médicaments à usage humain ;

2° Les insecticides et acaricides destinés à être appliqués sur l’homme ;

3° Les produits destinés à l’entretien ou à l’application des lentilles oculaires de contact ;

4° Les médicaments vétérinaires, les produits à usage vétérinaire, les objets de pansement, les articles et les appareils de soins utilisés en médecine vétérinaire, ainsi que les produits, réactifs et appareils destinés au diagnostic médical ou à la mesure de toute caractéristique physique ou physiologique chez l’animal ;

5° Les dispositifs médicaux à usage individuel, à l’exception des dispositifs médicaux implantables ;

6° Les plantes médicinales, aromatiques et leurs dérivés, en l’état ou sous forme de préparations, à l’exception des cigarettes ou autres produits à fumer ;

7° Les huiles essentielles ;

8° Les articles et appareils utilisés dans l’hygiène bucco-dentaire ou corporelle ;

9° Les produits diététiques, de régime et les articles ou accessoires spéciaux nécessaires à leur utilisation ;

10° Le pastillage et la confiserie pharmaceutique ;

11° Les eaux minérales et produits qui en dérivent ;

12° Les matériels, articles et accessoires nécessaires à l’hospitalisation à domicile des malades ou au maintien à domicile des personnes âgées ;

13° Les articles et accessoires utilisés dans l’application d’un traitement médical ou dans l’administration des médicaments ;

14° Les produits cosmétiques ;

15° Les dispositifs médicaux de diagnostic in vitro destinés à être utilisés par le public ;

16° Les produits, articles et appareils utilisés dans l’art de l’oenologie ;

17° Les produits chimiques définis ou les drogues destinées à des usages non thérapeutiques à condition que ceux-ci soient nettement séparés des médicaments ;

18° Les produits et appareils de désinfection, de désinsectisation et de dératisation, ainsi que les produits phytosanitaires ;

19° Les supports d’information relatifs à la prévention, à l’éducation pour la santé et au bon usage du médicament.

20° Les équipements de protection individuelle de protection solaire ;

21° Les équipements de protection individuelle d’acoustique adaptés au conduit auditif.

22° Les compléments alimentaires ;

23° Les équipements de protection individuelle respiratoire.

24° Les éthylotests.

 

Dépense courante de santé en 2011 et d’autres chiffres ou graphiques

 

Dépense courante de santé en 2011
en milliards d’euros courants
2009(r) 2010(r) 2011 2011/2010 (en %)
Dépenses pour les malades 199,7 205,3 210,9 2,7
  Consommation de soins et de biens médicaux 171,1 175,4 180,0 2,7
  Soins aux particuliers 126,1 129,3 133,2 3,0
    Soins hospitaliers 79,2 81,4 83,6 2,6
      Secteur public 60,5 62,1 63,8 2,7
      Secteur privé 18,7 19,3 19,8 2,5
    Soins de ville 43,3 44,1 45,7 3,7
    Transports de malades 3,6 3,8 3,9 3,0
  Médicaments 34,1 34,5 34,7 0,5
  Autres biens médicaux 11,0 11,6 12,2 5,0
  Soins de longue durée 16,6 17,3 17,9 3,7
  Services de soins et d’aide à domicile (SSAD) 1,3 1,3 1,4 4,8
  Soins aux personnes âgées en établissements 7,3 7,7 8,0 3,9
  Soins aux personnes handicapées en établissements 8,0 8,3 8,5 3,4
  Indemnités journalières 11,9 12,7 13,0 2,4
Dépenses de prévention 6,5 5,8 5,8 0,0
  Prévention individuelle 3,4 3,4 3,4 0,8
  Prévention collective 3,0 2,4 2,4 -1,2
Dépenses en faveur du système de soins 11,5 11,7 11,9 2,1
  Subvention au système de soins (1) 2,2 2,4 2,6 7,5
  Recherche 7,5 7,4 7,5 0,8
  Formation 1,8 1,8 1,8 0,2
Coût de gestion du système de santé 15,1 15,4 15,6 1,4
Double compte (2) -4,1 -3,9 -3,9 0,7
Dépense courante de santé 228,7 234,3 240,3 2,6
en % du PIB 12,1 12,1 12,0 ///
r : données révisées.
/// : absence de donnée due à la nature des choses.
(1) : prise en charge partielle des cotisations des professionnels de santé.
(2) : recherche pharmaceutique comprise dans les médicaments.
Champ : France.
Source : Drees, comptes nationaux de la santé 2011 – base 2005.

Consommation de soins et de biens médicaux

en milliards d’euros courants

2005

2010 (p)

10/09

en %

Soins hospitaliers

68,5

81,2

2,6

Secteur public

52,8

61,8

2,5

Secteur privé

15,7

19,5

3,1

Soins de ville

37,4

44,0

1,8

Médecins

16,5

18,4

-0,7

Auxiliaires médicaux

8,1

11,0

5,5

Dentistes

8,7

9,9

2,4

Analyses de laboratoires

3,8

4,3

1,7

Cures thermales

0,3

0,3

3,5

Médicaments

30,7

34,4

1,1

Autres biens médicaux

8,8

11,6

5,5

Optique

4,2

5,1

3,2

Prothèses, orthèses, VHP

1,6

2,1

6,2

Petits matériels et pansements

3,0

4,3

7,9

Transports de malades

2,8

3,8

5,3

Consommation de soins et de biens médicaux

148,1

175,0

2,3

Source : Drees, comptes nationaux de la santé 2010 – base 2005.

Quantites de vasoprotecteurs vendus en 2007 et 2008

Extrait important de l’avenant n°3 (scannérisation)

Dans le cadre de la scannérisation, il peut y avoir un conflit avec les Caisses d’Assurance Maladie sur la qualité de vos numérisation si vos scanners sont des “premiers prix”.

extrait avenant 6 1 (cliquez sur l'image pour l'agrandir)

Nous vous transmettons une image jpeg (visible uniquement sur le site internet) d’une feuille annexe de cette avenant qui vous détaille  en deuxième partie les possibilités qui s’offrent à vous.

Exemple: les feuilles Cerfa sont mal adaptées à la numérisation. Il est prévu un nouveau modèle de feuille adaptable à la scannérisation. En attendant, si vos scans sont illisibles, il n’y a pas de cause de rejet ou d’arrêt de la numérisation.

 

Courrier de la CPAM 131

Il y a quelques jours, la CPAM a envoyé un courrier à un certain nombre de pharmaciens.

Vu le ton comminatoire du message, nous avons protesté auptrès du Directeur de la CPAM 13, M. Gérard Bertucelli.

Nous avons obtenu pas des explications de la CPAM qui s’est excusé de cette maladresse.

En fait, il y avait 3 courriers légèrement différents envoyés à 269 officines.

Une lettre pour les 2 seules pharmacies qui avaient un taux de substitution compris entre 60 et 70% de substitution (la prose de M. Bertucelli comportait une phrase au milieu de la missive indiquant:”vous vous situez parmi les officines ayant les plus faibles résultats en matière de délivrance de génériques dans le département des BdR”

Une lettre pour les 86 officines dont le taux se situe entre 70% et 80% (vous vous retrouverez dans cette phrase “vous vous situez parmi les officines ayant les plus faibles résultats en matière de délivrance de génériques dans le département du 13”).

Une lettre pour les 181 pharmacies dont le taux se situe entre 80 et 84% (Dans ce cas, la phrase est: “les éléments de suivi statistique traduisent unréel investissement de votre part dans la mise en oeuvre de ce dispositif.”)

495 pharmacies n’ont reçu aucun courrier de la part de la CPAM (sous réserve que les informations délivrées par la CPAM soient fiables à 100%).

Pour la commission paritaire du jeudi 6 décembre 2012, nos représentants vont signaler que ce type de courrier est particulièrement mal venu car notre syndicat est persuadé que tous les pharmaciens, y compris les plus réfractaires au début, ont bien compris que, par la méthode des rejets ciblés mis en place avec l’accord de notre syndicat (ce qui évite certaines méthodes de TPCG plus brutales comme les rejets de lots pratiqués par certains départements), il devenait impératif de substituer en respectant le cadre de loi.

La méthode de calcul de taux de substitution ne permet pas d’avoir la possibilité de cibler les pharmaciens substituant peu. En effet, avec ce calcul “à la mord moi le noeud”, il est impossible de savoir si les 2 officines du département qui ont des taux inférieur à 70% substitue moins que les autres!

Il semblerait que ce taux de 85% soit aussi important pour la profession que pour l’avenir professionnel de certains dirigeants de la CPAM 13.

La motivation est donc partagée. 🙂

Certains confrères inconscients et un  peu peureux se permettent de dire aux assurés sociaux comment faire pour ne pas perdre l’avantage du TP tout en gardant les princeps: ce n’est pas du ressort du pharmacien ou de l’assuré mais seulement celui du PRESCRIPTEUR. D’autres confrères font courir le bruit dans certaines localités du bord de mer à l’est de notre département que la MGEN ne prend pas en compte le TPCG: c’est faux car la MGEN rentre aussi dans le “grand ordinateur de la CNAM” et pourrait diminuer votre taux de substitution. Ces confrères reflètent la peur des assurés face aux génériques et, avec un tel comportement, mettent en péril les négociations sur la rémunération, négociations qui nous enganet pour 5 ans et qui vont se dérouler dans les jours qui viennent (mise en place des honoraires et de leurs montants).

P.L

Les Pharmaciens du Sud

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