Covid-19 : Quel est le seuil d’anticorps protecteur contre une infection ? Par Vanessa Pageot

Le laboratoire de virologie du CHU de Toulouse vient de publier une étude sur les taux d’anticorps qui permettent de protéger contre une contamination après avoir infecté, vacciné ou les deux. Est-on mieux protégé contre le coronavirus quand on a été déjà contaminé ou est-ce le vaccin le plus efficace  ?

Les anticorps de près de 9 000 salariés passés à la loupe

Le laboratoire de virologie du CHU de Toulouse a examiné à la loupe les taux d’anticorps de 8.758 de ses salariés. Le but : déterminer quels taux d’anticorps étaient les plus protecteurs. «Nous avons deux cohortes, celles des personnes infectées et vaccinées, et celle des personnes vaccinées sans infection préalable», indique Chloé Dimeglio, bio statisticienne, dans les colonnes du Journal of infection.  

3 niveaux d’anticorps

La bio statisticienne a établi les niveaux d’anticorps dans le sang qui permettent de protéger contre la Covid-19. «Ceux qui ont un titre d’anticorps totaux en deçà de 141 ont un taux de protection de 12,4 %. Pour ceux qui avaient un titre d’anticorps au-dessus de 1.700, il n’y avait eu aucune infection ou réinfection. Entre les deux, le taux de protection avoisine les 90 % de protection, ce qui veut dire qu’ils sont protégés à 90 % d’une infection et a fortiori d’une forme grave», détaille la chercheuse.

Les infectés non vaccinés très peu protégés

Parmi les salariés infectés par la Covid-19 mais non vaccinés, 79,3 % se retrouvaient trois mois après leur infection avec des titres d’anticorps totaux inférieur à 141. Ils étaient très vulnérables face au virus.

Les salariés vaccinés protégés à 90 %

Un mois après leur deuxième dose, les salariés vaccinés présentait un titre d’anticorps supérieur au seuil de 141. «Il y en a seulement quelques-uns au-dessus de 1.700 mais l’écrasante majorité se situe dans la catégorie intermédiaire », précise Chloé Dimeglio. Ils étaient donc protégés contre une nouvelle infection à hauteur de 90 % .

Infectés et vaccinés : une super immunité

Selon l’étude toulousaine, la très grande majorité des personnes infectées puis vaccinées présentait un titre d’anticorps supérieur au seuil des 1.700. Un résultat acquis un mois après leur première injection. Certains des salariés atteignaient même le chiffre de 147.000, une super-immunité.

Source: Journal of infection  



“L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.

Aristote

DGS-Urgent n°2021_101 : Contre-indications à la vaccination contre la COVID-19

Mesdames, Messieurs,

Nous vous prions de bien vouloir trouver ci-dessous la procédure applicable à la délivrance des certificats de contre-indications à la vaccination contre la Covid-19. Ce certificat permettra aux personnes concernées de répondre à leur obligation de vaccination prévue par la loi du 5 août 2021 auprès de leur employeur et/ou d’engager les démarches en vue de la délivrance du passe sanitaire.

Ce document s’articule en trois parties :

I-                    Etablissement du certificat

II-                  Obtention du QR Code

III-                 Transmission dans le cas de l’obligation vaccinale

IV-                Vaccination des femmes enceintes dès le premier trimestre de grossesse

V-                  Cas particuliers des maladies rares

VI-               Mesures de protection spécifiques chez les personnes porteuses d’une contre-indication à la vaccination

I.                    Etablissement du certificat

La vaccination contre la COVID-19 permet de protéger la santé des personnes, en particulier contre les formes graves de la maladie.

Or des contre-indications à cette vaccination existent, et empêchent les personnes concernées d’être protégées face à la maladie. En dehors des contre-indications aux différents vaccins mentionnées dans les résumés des caractéristiques des produits (RCP) qui doivent être précisément connues des professionnels de santé, certaines situations médicales doivent être prises en compte dans la balance bénéfice-risque individuelle de la vaccination et peuvent conduire à un report ou à une exemption de la vaccination contre la Covid-19.

Dans ce contexte, une liste des contre-indications à la vaccination contre la Covid-19 a été établie conjointement avec l’ANSM et validée par la HAS. Cette liste est disponible à l’annexe 2 du décret n° 2021-1059 du 7 août 2021[1], modifié par le décret n° 2021-1069 du 11 août 2021[2].

Le certificat de contre-indication à la vaccination contre la Covid-19 est établi par un médecin (généraliste ou spécialiste, inscrit à l’Ordre), sur la base du formulaire dédié[3] et faisant référence aux contre-indications listées dans les décrets mentionnés ci-dessus. Le formulaire dédié et fourni par l’Assurance Maladie comporte deux volets.

II.                  Obtention du QR Code (« passe sanitaire activités »)

Dans un premier temps, le patient devra transmettre le premier volet du certificat de contre-indication par voie postale à sa caisse de rattachement, à l’attention du médecin conseil. Dans un second temps, un serveur sécurisé sera mis en place afin que les patients puissent y déposer le premier volet du certificat et ainsi faire valoir leur demande de passe sanitaire.

Le CERFA n’a pas vocation à servir de passe sanitaire, il doit d’abord être converti par le service médical de l’Assurance Maladie pour cela.

Il n’y aura pas d’avis préalable du service médical de l’Assurance Maladie à la délivrance du passe sanitaire, en revanche, un contrôle de conformité et de cohérence du certificat de contre-indications médicales sera assuré de manière systématique. Par ailleurs, des contrôles pourront être réalisés a posteriori par le service médical de l’Assurance Maladie pour détecter la délivrance et l’usage d’un certificat de complaisance ou d’un faux certificat.

Après validation du certificat par les services médicaux de l’Assurance Maladie, le patient recevra son passe sanitaire « activités » dans un délai d’une semaine maximum après que son dossier ait été considéré comme recevable. Ce passe lui permettra d’accéder à tous les lieux et activités soumis au passe sanitaire sur le territoire national, avec le QR Code associé. Il ne donnera pas accès à un passe sanitaire « frontières » puisque les pays de l’Union Européenne ne disposent pas des mêmes règles sanitaires. Vous trouverez ci-après le lien présentant les règles relatives aux déplacements, notamment dans le cas où le voyageur ne serait pas vacciné et ne disposerait pas du passe sanitaire « frontières » :  https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus/ressources-a-partager#section-b3152

Les certificats de contre-indications à la vaccination contre la Covid-19 qui auront été établis avant la publication du CERFA homologué par l’Assurance Maladie devront suivre la même procédure d’envoi à la Direction régionale du Service médical de la région d’affiliation du patient. Les services de l’Assurance Maladie pourront traiter ces certificats papiers et délivrer un passe sanitaire avec QR Code, selon la procédure en vigueur, à condition que ces certificats comportent l’ensemble des informations requises (nom et numéro professionnel du prescripteur, identité précise du patient, motif de contre-indication…).

III.                Transmission dans le cas de l’obligation vaccinale

Dans le cas où le patient serait concerné par l’obligation vaccinale, il devra transmettre le deuxième volet du certificat de contre-indication à son employeur. Ce volet est administratif, sans données médicales.

Le patient pourra faire une photocopie du deuxième volet afin d’en conserver un exemplaire.

Dans le cas où le patient serait concerné par une contre-indication temporaire à la vaccination contre la Covid-19, il devra photocopier le premier volet du certificat et le transmettre au médecin du travail de son entreprise. En effet, à ce stade, seul ce volet prévoit un délai pour les contre-indications temporaires.

IV.                Vaccination des femmes enceintes dès le premier trimestre de grossesse

L’avis du COSV du 21 juillet 2021[4] souligne qu’il n’y a pas de contre-indication à vacciner les femmes enceintes dès le premier trimestre de la grossesse, avec des vaccins à ARN messager.

Face à l’émergence du variant delta, les femmes enceintes sont plus à risque de développer des formes graves de Covid-19 que les femmes du même âge qui ne sont pas enceintes. Cette plus forte vulnérabilité accroît les risques de complications dans la grossesse, et d’accouchement prématuré déclenché pour mieux prendre en charge la mère.

Pour plusieurs centaines de milliers de femmes enceintes vaccinées avec un vaccin à ARNm, peu d’effets indésirables ont été recensés ; les femmes enceintes vaccinées au premier trimestre ne sont pas plus à risque de fausses couches.

La grossesse ne constitue pas une contre-indication à la vaccination et n’est donc pas une dérogation possible à l’obligation vaccinale.

V.                  Cas particuliers des maladies rares

Une procédure spécifique est en cours d’élaboration en lien avec les Filières de Santé Maladies Rares (FSMR), les Centres de Référence (CRMR), Centres de Compétence Maladies Rares (CCMR) et les référents Maladies Rares des ARS, afin de prendre en compte des cas rares et exceptionnels de patients présentant des contre-indications à la vaccination contre la Covid-19 qui ne seraient pas déjà listées dans les décrets ci-dessus mentionnés.

VI.                Mesures de protection spécifiques chez les personnes porteuses d’une contre-indication à la vaccination

Dans son avis du 12 août 2021[5], le Haut Conseil en Santé Publique (HSCP) insiste sur le fait que l’information sur un risque élevé de contamination du fait d’une immunité collective non atteinte, soit donnée à ces personnes par le médecin lors de la rédaction du certificat de contre-indication à la vaccination et lui soit renouvelée afin de ne pas abaisser sa vigilance pour lui et pour autrui par un sentiment de fausse sécurité.

Il est par exemple recommandé, malgré l’obtention d’un passe sanitaire « activités » pour ces personnes, de porter un masque chirurgical ou grand public lorsqu’il est requis en intérieur ou en extérieur en fonction du niveau de risque.

[1] Décret n° 2021-1059 du 7 août 2021 :  https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043915443
[2] Décret modificatif n° 2021-1069 du 11 août 2021 : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043931171
[3] https://www.ameli.fr/sites/default/files/formulaires/762471/certificat_medical_de_contre-indication_a_la_vaccination_covid-19_-_s3188_-_specimen_-_sept_2021.pdf
[4] https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/mise_a_jour_13_septembre_-_avis_du_cosv_21_juillet_2021_-_vaccination_des_femmes_enceintes.pdf
[5] https://www.hcsp.fr/Explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=1089

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Source : DGS / Mission de l’information et de la communication / Sous-direction Veille et sécurité sanitaire (VSS)

REPLY DGS-Urgent n°2021-90 : Lancement de la campagne de rappel vaccinal contre la COVID-19 pour les populations prioritaires

Mesdames, Messieurs,

En complément du DGS-Urgent n°2021-90 transmis le 27 août dernier, nous vous prions de bien vouloir trouver ci-joint le questionnaire vaccination contre la COVID-19 mis à jour.

Le présent questionnaire est en ligne sur le site du ministère.

Nous vous en souhaitons bonne réception et vous remercions pour votre engagement.

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MESSAGE INITIAL DGS-URGENT N°2021-90 DU 27 AOUT 2021 :


Mesdames, Messieurs,


Les études récentes suggèrent une baisse de l’efficacité au cours du temps de tous les vaccins contre la Covid-19, en particulier contre le variant Delta. Cette baisse de protection concerne essentiellement l’efficacité contre l’infection et contre les formes symptomatiques, l’efficacité contre les formes graves restant à un niveau élevé, quel que soit le vaccin administré. Elle ne touche pas seulement les personnes âgées et les populations à risque de forme grave, mais ces dernières demeurent les plus affectées.


C’est pourquoi, conformément aux différents avis scientifiques rendus depuis le mois d’avril1, le Président de la République a annoncé le 11 août le lancement d’une campagne de rappels de vaccination anti-Covid-19 dès le mois de septembre 2021 pour certaines populations prioritaires particulièrement vulnérables.


1. Populations éligibles à un rappel vaccinal


Les populations éligibles à un rappel vaccinal dès le mois de septembre 2021 sont les suivantes :

  • Les résidents des EHPAD et des USLD ;
  • Les personnes de plus de 65 ans ;
  • Les personnes à très haut risque de forme grave2 ;
  • Les personnes présentant des pathologies facteurs de risque de forme grave, selon la classification établie par la Haute Autorité de Santé (voir liste en annexe) ;
  • Les personnes sévèrement immunodéprimées ;
  • Les personnes ayant reçu le vaccin Covid-19 Janssen.

Pour les quatre premiers groupes de personnes, le Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale (COSV) dans son avis du 19 août 2021 et la Haute Autorité de Santé dans son avis du 23 août 2021 recommandent un délai d’au moins 6 mois entre la primo-vaccination complète et l’administration de la dose de rappel. Concrètement, les personnes ayant été primo vaccinées selon un schéma à deux doses, recevront leur dose de rappel (ou troisième dose) à partir de six mois après la deuxième dose.

Pour les patients sévèrement immunodéprimés, conformément à l’avis du COSV, l’administration d’une dose de rappel peut être réalisée dans un délai inférieur à 6 mois (mais d’au moins 3 mois), dès lors qu’il est jugé par l’équipe médicale que la quatrième dose permettrait d’améliorer la réponse immunitaire.


Pour les personnes ayant reçu le vaccin Covid-19 Janssen, la Haute Autorité de Santé recommande un délai minimal de 4 semaines entre la primo-vaccination et la dose de rappel.


D’autres groupes de population sont susceptibles de bénéficier dans le courant de l’automne d’un rappel vaccinal, selon l’évolution des connaissances scientifiques.


A ce jour, les patients ayant contracté la Covid-19 postérieurement à leur premier schéma vaccinal ne doivent pas se voir proposer de dose de rappel. Cette question devra donc être posée systématiquement lors de l’entretien préalable à la vaccination et la réponse tracée dans le questionnaire médical, dont une nouvelle version est jointe en annexe.


2. Modalités du rappel vaccinal


2.1. Type de vaccins proposés


Les résidents des EHPAD et des USLD se verront proposer le rappel vaccinal directement au sein des établissements, selon des modalités qui leur ont été précisées par les ARS.


Pour les autres groupes de population éligibles, le rappel pourra être effectué soit en centre de vaccination soit auprès d’un professionnel de ville (médecin, pharmacien, infirmier, sage-femme) habilité à prescrire et à administrer le vaccin.


Conformément à l’avis de la Haute Autorité de Santé du 23 août, y compris pour les personnes ayant reçu le vaccin Covid-19 Janssen, ce rappel pourra être effectuée indifféremment avec le vaccin Comirnaty® de Pfizer-BioNTech ou avec le vaccin Spikevax® de Moderna, selon les vaccins qui leur sont accessibles ; quel que soit le vaccin utilisé pour la primovaccination. Les patients ayant bénéficié d’un premier schéma vaccinal avec le vaccin Astra Zeneca ou Janssen doivent également bénéficier d’une dose de rappel avec un vaccin à ARN Messager. 

2.2. Traçabilité dans Vaccin Covid


La traçabilité de ce rappel vaccinal doit être assuré dans le système d’information « Vaccin Covid ». A la saisie d’une nouvelle injection pour une personne dont le cycle vaccinal est enregistré comme terminé (après une, deux ou trois injections), les professionnels sélectionneront le motif « Rappel » dans la liste déroulante prévue à cet effet. Ce motif permettra de distinguer les rappels des autres vaccinations, en l’occurrence les troisièmes doses pour les patients sévèrement immunodéprimés, pour lesquelles le motif « Motif médical » sera sélectionné. Les vaccinations de rappel n’auront pas d’incidence sur la complétude des schémas vaccinaux terminés. Les professionnels ne génèreront pas de nouveau QR-Code. Cette fonctionnalité de Vaccin Covid ne sera toutefois opérationnelle qu’à partir du 14 septembre.


Pour les rappels effectués avant le 14 septembre, sauf pour les patients sévèrement immunodéprimés ayant reçu trois doses et nécessitant d’ores-et-déjà un rappel, les vaccinations de rappel devront être enregistrées comme une nouvelle injection (après une ou deux injections) mais sans possibilité de préciser qu’il s’agit d’un rappel de vaccination afin de les distinguer des troisièmes doses de vaccin pour motif médical.


Pour les patients sévèrement immunodéprimés ayant reçu trois doses et nécessitant un rappel, la version actuelle de Vaccin Covid ne permettant pas encore de saisir une quatrième injection, les informations devront être consignées sur un document papier puis rentrées dans Vaccin Covid à partir du 14 septembre.


2.3. Articulation avec la vaccination contre la grippe saisonnière


La vaccination contre la grippe saisonnière est recommandée chez les personnes de 65 ans et plus et les personnes à risque de grippe sévère ou compliquée. Compte tenu du délai de 6 mois entre la dose de rappel et la primo-vaccination, l’administration de la dose de rappel contre la Covid 19 correspondra à la période de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière (du 26 octobre au 31 janvier) pour une majorité de ces personnes.


Pour éviter tout retard à la vaccination antigrippale et simplifier le parcours vaccinal, la Haute Autorité de Santé recommande de procéder à l’administration concomitante du rappel de vaccin contre la Covid-19 et du vaccin contre la grippe saisonnière dès lors qu’une personne est éligible aux deux vaccinations.

Il est conseillé de rappeler aux personnes réalisant leur rappel de vaccination contre la Covid-19 avant le lancement de la campagne de vaccination antigrippale l’importance de réaliser leur vaccination antigrippale dès qu’elle sera possible.

3. Calendrier


La prise de rendez-vous en centre de vaccination pour une dose de rappel sera ouverte à ces catégories de population le 30 août. En ville comme en centre de vaccination, les injections peuvent démarrer le 1er septembre.


En vous remerciant vivement de votre mobilisation.

Bernard CELLI 
Responsable de la Task Force Vaccination

Maurice-Pierre PLANEL

Directeur général Adjoint de la Santé

1 Avis du COSV du 30 avril, du 11 mai, du 2 juillet et du 19 août, avis du Conseil scientifique du 6 juillet et avis de la Haute Autorité de Santé du 15 juillet.

2 Il s’agit des patients : atteints de cancers et de maladies hématologiques malignes en cours de traitement par chimiothérapie ; atteints de maladies rénales chroniques sévères, dont les patients dialysés ; transplantés d’organes solides ; transplantés par allogreffe de cellules souches hématopoïétiques ; atteints de poly-pathologies chroniques et présentant au moins deux insuffisances d’organes ; atteints de certaines maladies rares et particulièrement à risque en cas d’infection (liste spécifique établie par le COS et les filières de santé maladies rares) atteints de trisomie 21.


Annexe: Liste des pathologies associées à un risque de forme grave (liste établie par la Haute Autorité de Santé)

  • Pathologies cardio-vasculaires :

o hypertension artérielle compliquée (notamment complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales) ;
o antécédent d’accident vasculaire cérébral ;
o antécédent de chirurgie cardiaque ;
o insuffisance cardiaque ;
o antécédents de coronaropathie.

  • Diabète de types 1 et 2 ;
  • Pathologies respiratoires chroniques susceptibles de décompenser lors d’une infection virale, notamment :

o broncho pneumopathie obstructive,
o insuffisance respiratoire,
o asthme sévère,
o fibrose pulmonaire,
o syndrome d’apnées du sommeil.

  • Insuffisance rénale chronique ;
  • Obésité avec indice de masse corporelle ≥30 ;
  • Cancer ou hémopathie maligne ;
  • Maladies hépatiques chroniques, en particulier la cirrhose ;
  • Immunodépression congénitale ou acquise ;
  • Syndrome drépanocytaire majeur ou antécédent de splénectomie ;
  • Pathologies neurologiques :

o maladies du motoneurone,
o myasthénie grave,
o sclérose en plaques,
o maladie de Parkinson,
o paralysie cérébrale,
o quadriplégie ou hémiplégie,
o tumeur maligne primitive cérébrale,
o maladie cérébelleuse progressive.

  • Troubles psychiatriques ;
  • Démence.

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Source : DGS / Mission de l’information et de la communication / Sous-direction Veille et sécurité sanitaire (VSS)

DGS-Urgent n°2021-95 : Vaccination des mineurs – Règles de bon remplissage de vaccin COVID

Madame, Monsieur,

La vaccination contre la COVID-19 est ouverte à tous les adolescents de 12 ans et plus depuis le 15 juin 2021. Jusqu’à présent, la signature des deux parents exerçant l’autorité parentale était exigée pour la vaccination d’un mineur.

La loi du 5 août 2021 modifie doublement le cadre de l’autorisation parentale en vigueur. D’une part, seule l’autorisation de l’un ou l’autre des titulaires de l’autorité parentale est requise pour la réalisation d’une vaccination contre la COVID-19 pour les adolescents de moins de 16 ans. D’autre part, un adolescent de plus de 16 ans qui le souhaite peut désormais se faire vacciner sans autorisation parentale.  

Concernant l’enregistrement de la vaccination de l’adolescent dans Vaccin Covid, les modalités de remplissage de Vaccin Covid restent les mêmes et vous sont rappelées ci-dessous. Le respect des règles suivantes est particulièrement nécessaire (en centre de vaccination, en ville, en équipe mobile…) au moment où la vaccination de ces adolescents progresse rapidement.

1. Tous les adolescents de 12 ans et plus qui se présentent pour se faire vacciner doivent être en possession du NIR (Numéro de sécurité sociale) de l’un des deux parents, ou de leur propre NIR. Ce NIR doit être le même pour la 1ère et la 2ème injection.

      a. Si l’adolescent dispose du NIR de l’un de ses deux parents, ce dernier est utilisé pour saisir la vaccination dans Vaccin Covid. L’adolescent est retrouvé sous le NIR du parent, en cliquant sur « rechercher les autres membres de la famille ».

     b. Dans le cas où l’adolescent dispose d’un NIR personnel, celui-ci peut désormais être utilisé pour rechercher l’adolescent et saisir la vaccination dans le logiciel.

NB : dans un cas comme dans l’autre, les parents pourront avoir accès à son certificat incluant le QR-Code au travers du télé-service attestations.

2. Si et seulement si le NIR ne peut être communiqué, ou lorsque l’adolescent de 16 ans ou plus souhaite se faire vacciner contre l’avis de ses parents, ou dans tout autre situation rendant impossible l’utilisation du NIR de l’un des deux parents ou celui de l’adolescent :

      a. La procédure de saisie dite « NIR d’urgence » peut être utilisée. La vaccination contre la COVID-19 prime, en dernier recours, sur l’exigence d’utiliser le NIR de l’un des deux parents.

        b. Dans ce cas de figure, il est impératif d’indiquer aux adolescents qui se font vacciner sous le NIR d’urgence de conserver très précieusement le code patient qui se présente sous la forme d’une série de trois fois trois lettres (XXX-YYY-ZZZ). Ce code figure sur la synthèse de vaccination, et non sur l’attestation certifiée de vaccination. Il est donc également impératif de remettre à l’adolescent cette synthèse en plus de son attestation certifiée. En cas de perte par l’adolescent ou d’oubli de remettre à l’adolescent la synthèse de sa vaccination par les personnels compétents, il sera difficile de retrouver le dossier de l’adolescent, sauf à passer par le tableau de bord de celui qui a réalisé la vaccination.

NB : Si la procédure d’enregistrement sans NIR est utilisée, il faut particulièrement veiller à remettre la synthèse comportant la mention du numéro à l’adolescent.

NB : Dans le cas où l’adolescent dispose d’un NIR personnel, et s’il n’est pas opposé à ce que ses parents connaissent son statut vaccinal à travers le télé-service attestations, il est possible de rechercher si le NIR est présent en base et si c’est le cas d’utiliser ce numéro pour remplir Vaccin Covid.

Nous vous remercions de prendre connaissance de ces nouvelles modalités.

Vous trouverez le présent message sur le site du ministère

                   Bernard CELLI                                   Pr. Jérôme SALOMON

Responsable de la Task Force Vaccination      Directeur général de la Santé


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DGS-Urgent n°2021-94 : URGENT – vaccination anti-COVID19 : Rappels dans les EHPAD et USLD

Mesdames, Messieurs,

Lundi 6 septembre à 18h30, 1186 EHPAD et USLD avaient commandé 58.000 doses de vaccin Pfizer sur le portail de télé-déclaration auprès de leur officine de référence, pour organiser la campagne de rappels. Ce chiffre est à comparer aux 157.000 doses commandées lundi 30 et mardi 31 août derniers.

Afin de garantir la protection optimale des populations les plus vulnérables face au variant delta, nous rappelons aux professionnels de santé concernés que ce rappel est indispensable. Le portail de commandes est ouvert jusqu’au mardi 7 septembre à 23h00. Une commande passée cette semaine sera livrée le 17 septembre à l’officine de rattachement de l’établissement. Passé le mardi 7 septembre à 23h, la commande ne pourra être livrée que le 24 septembre.

Pour commencer la campagne rapidement et protéger les résidents, les commandes doivent être passées au plus vite.

A partir de six mois après la primo-vaccination, l’injection d’une dose de rappel en ARNm permet de stimuler à nouveau le système immunitaire et de renforcer la protection conférée par la primo-vaccination des populations plus âgées et/ou à risque de forme grave. Il est donc urgent de revacciner au plus tôt les résidents d’EHPAD et d’USLD, qui ont pour la majorité été primo-vaccinés avant le mois de mars 2021.

Les modalités de cette campagne de rappels sont détaillées dans les documents suivants :

Vous retrouverez le présent message sur le site du ministère

                   Bernard CELLI                                     Pr. Jérôme SALOMON

 Responsable de la Task Force Vaccination        Directeur général de la santé


Les messages “dgs-urgent” sont émis depuis une boîte à lettres DGS-URGENT@diffusion.dgs-urgent.sante.gouv.fr ou dgs-urgent@dgs.mssante.fr​.
Pour vérifier qu’ils ont bien été émis par une personne autorisée du ministère de la santé, consultez la liste des messages disponible sur le site Internet du ministère.

Source : DGS / Mission de l’information et de la communication / Sous-direction Veille et sécurité sanitaire (VSS)

DGS-URGENT 2021-92 – URGENT – VACCINATION ANTI-COVID-19 : RAPPELS DANS LES EHPAD ET USLD

Mesdames, Messieurs,

Lundi 30 août à 18h30, 1 300 EHPAD et USLD sur près de 7 000 ont commandé des doses de vaccins Pfizer-BioNTech sur le portail de télé-déclaration auprès de leur officine de référence, pour la campagne de rappels.

Afin de garantir la protection optimale des populations les plus vulnérables face au variant delta, nous rappelons aux professionnels de santé concernés que ce rappel est indispensable. Le portail de commandes est ouvert jusqu’au mardi 31 août à 12h00. Une commande passée cette semaine sera livrée le 10 septembre à l’officine de rattachement de l’établissement. Passé le mardi 31 août à 12h, la commande ne pourra être effectuée que la semaine du 6 septembre, pour une livraison le 17 septembre.

Pour commencer la campagne rapidement et protéger les résidents, les commandes doivent être passées au plus vite.

Le COSV a souligné dans son avis du 2 juillet la baisse de l’efficacité de tous les vaccins contre le variant delta à partir de six mois après la primo-vaccination complète, notamment chez les personnes les plus âgées et les populations les plus à risque de forme grave. L’injection d’une dose de rappel en ARNm, comme prévue par l’avis de la HAS du 23 août, permet de stimuler à nouveau le système immunitaire et de renforcer la protection conférée par la vaccination de ces populations. Il est donc urgent de revacciner au plus tôt les résidents d’EHPAD et d’USLD, qui ont pour la majorité été primo-vaccinés avant le mois de mars 2021.

Les modalités de cette campagne de rappels sont détaillées dans les documents suivants :

– DGS Urgent – Ouverture du portail de pour la commande de vaccins les 30 et 31 août ;

– DGS Urgent – Lancement de la campagne de rappel vaccinal contre la Covid-19 pour les populations prioritaires ;

– FAQ – Campagne de revaccination en EHPAD et USLD 

                   Bernard CELLI                                      Maurice-Pierre PLANEL   Responsable de la Task Force Vaccination  Directeur général adjoint de la santé

Vaccination Covid : rappels en EHPAD

En septembre, une campagne de rappels de vaccins anti-Covid va être lancée pour certaines populations, dont les résidents des EHPAD et des USLD.

En vue de cette campagne, les EHPAD et USLD sans PUI vont contacter l’officine de leur choix pour lui indiquer le nombre de flacons de vaccins Pfizer qu’ils souhaitent commander (dans la limite de 10 flacons par semaine). Si vous êtes sollicités, assurez-vous qu’ils vous communiquent leur numéro FINESS géographique.

Le lundi 30 et le mardi 31 août, vous pourrez passer les commandes de vaccins Pfizer pour les EHPAD et USLD sur le portail de télédéclaration, comme vous le faites pour les professionnels de santé.

Vous serez livrés par les grossistes-répartiteurs en fin de semaine du 6 septembre. Ils vous fourniront également les dispositifs permettant la reconstitution du vaccin Pfizer, que vous devrez remettre aux EHPAD et USLD.

Par ailleurs, veuillez noter qu’à réception des flacons, le ré-étiquetage est à votre charge (précédente date de péremption à barrer et nouvelle étiquette à coller).

Un DGS-Urgent devrait être transmis très prochainement pour détailler ces modalités pratiques de cette campagne qui devrait s’étaler sur une durée d’un mois. Les modalités de rémunération et de facturation doivent également être précisées. La FSPF a d’ores et déjà demandé à ce que le montant de la rémunération des pharmaciens d’officine soit au moins équivalent à celui fixé pour la première campagne de vaccination en EHPAD.

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