ATTENTION sur la prise en charge des TAG

Le document AMELI (ci-dessous) vous donne les directives applicables depuis le 01/03/2023.

Il y a plusieurs cas où nous devons facturer à 100% sécu et rien à la mutuelle.

Certaines mutuelles réclament des indus aux pharmaciens sur leur part indument payée en particulier chez les personnes en ALD.

Il faut faire attention à la facturation initiale.

 
Valérie Ollier

Présidente FSPF 13



PRISE EN CHARGE DES TESTS ANTIGÉNIQUES ET
JUSTIFICATIFS

Tests effectués en France


Depuis le 1er mars 2023, les modalités de prise en charge des tests de
dépistage du Covid-19 ( antigéniques, PCR et sérologiques) ont changé :
 tous les assurés sont pris en charge qu’ils soient ou non vaccinés ;
 la prise en charge de ces tests ne nécessite pas de prescription médicale préalable ;
 un ticket modérateur est introduit qui sera couvert par votre complémentaire santé à l’exception de certains cas où la prise en charge par l’assurance maladie sera de 100 % :
o les personnes bénéficiant d’une exonération au titre d’une affection longue durée ;
o les personnes âgées de 65 ans et plus ;
o les personnes âgées de moins de 18 ans ;
o les professionnels de santé et leurs employés, les personnels des
établissements de santé ;
o les personnes immunodéprimées, pour les examens de détection des anticorps ;
o les personnes faisant l’objet d’un dépistage collectif organisé par une agence régionale de santé ou une préfecture au sein de populations ciblées, de cluster ou de suspicion de cluster, ou de tests à large échelle à visée épidémiologique sur un territoire déterminé, ou les assurés faisant l’objet d’un dépistage organisé par un établissement d’enseignement.

ATTENTION CONTROLES EN COURS! Fraude aux médicaments onéreux : mise en place d’un contrôle renforcé par les pharmaciens

Les médicaments onéreux sont l’objet de trafics de plus en plus nombreux. C’est pourquoi, dans le cadre de la dispensation de médicaments onéreux, une mesure renforçant les missions de vérification du pharmacien est mise en place avec la nouvelle convention.

LE CONTEXTE : DE PLUS EN PLUS DE TRAFICS

Les médicaments onéreux sont l’objet de trafics de plus en plus nombreux, notamment de réseaux organisés cherchant à revendre à l’étranger certains médicaments anticancéreux ou antihépatiques onéreux.

Ces trafics ont plusieurs conséquences :

  • des risques médicaux encourus par les patients en cas de médication sans prescription préalable et sans suivi thérapeutique spécifique compte tenu de la toxicité de certains produits ;
  • des pénuries potentielles sur certains médicaments ;
  • un préjudice financier sur les dépenses de l’Assurance Maladie.

C’est pourquoi une mesure renforçant les missions de vérification du pharmacien dans le cadre de la dispensation de médicaments onéreux a été prévue dans le cadre de la nouvelle convention pharmaceutique.

Cette mesure visant à opérer des contrôles renforcés systématiques d’authenticité des prescriptions pour les médicaments les plus onéreux (ceux dont le prix est supérieur à 300 €) a fait l’objet d’une concertation avec les organisations représentatives des médecins et des pharmaciens, ainsi que des associations de patients et l’Assurance Maladie.

Cette concertation a permis de définir les modalités de mise en œuvre de cette obligation afin de sécuriser la délivrance de ces médicaments tout en garantissant l’accès et la continuité des traitements pour les patients. Cette obligation de contrôle est effective depuis le 24 octobre 2022.

COMMENT CONTRÔLER UNE ORDONNANCE DE MÉDICAMENTS ONÉREUX ?

Lorsqu’un patient présente une ordonnance pour la délivrance d’un médicament d’un prix unitaire public TTC de plus de 300 €, le pharmacien s’assure de l’authenticité de l’ordonnance.

Les modalités de vérification

Les modalités de vérification mises à disposition du pharmacien sont les suivantes :

  • lorsqu’il connait le patient et/ou le prescripteur, l’authentification est immédiate et il n’a pas de vérification particulière à effectuer et il doit indiquer la mention « Délivrance sécurisée » sur l’ordonnance ;
  • lorsque qu’il s’agit d’une ordonnance numérique, l’authenticité est assurée et le pharmacien n’est pas tenu de procéder à ces vérifications ;
  • il vérifie l’ordonnance en consultant la grille de vérification et la base des fausses ordonnances (en cours de déploiement).

S’il n’a pas pu conclure à une fausse ordonnance lors des premières vérifications, il doit vérifier la compatibilité de la prescription avec le parcours de soins du patient, en consultant les informations disponibles le concernant (historique de remboursement, comptes rendus d’hospitalisation ou des lettres de sortie si le patient a activé son dossier « Mon espace santé » et autorisé sa consultation par les professionnels de santé…).

S’il n’a toujours pas pu conclure à l’authenticité de l’ordonnance, il doit contacter le prescripteur exerçant en ville (appel ou courriel) afin de procéder à la vérification. Si l’ordonnance émane d’un prescripteur hospitalier, cette dernière étape n’est pas requise. Sous réserve d’avoir préalablement effectué les vérifications mentionnées avant, la prescription peut être considérée comme validée.

Les mentions à indiquer sur l’ordonnance

Les conclusions de cette vérification doivent systématiquement être indiquée sur l’ordonnance avec les mentions suivantes :

  • « Délivrance sécurisée » ;
  • « Refus de délivrance » ;
  • « Délivrance temporaire ».

Si l’ordonnance est authentifiée ou si le pharmacien connait le patient et/ou le prescripteur, le pharmacien mentionne sur l’ordonnance qu’il a vérifié son authenticité en y inscrivant « Délivrance sécurisée » avant de transmettre une copie à l’Assurance Maladie.

S’il s’avère que l’ordonnance est frauduleuse, le pharmacien refuse la délivrance et inscrit sur l’ordonnance « Refus de délivrance » et transmet une copie à la caisse d’assurance maladie (CPAM).

Pour les ordonnances émises par un professionnel de santé libéral ou salarié d’un centre de santé, ou en l’absence d’information permettant de confirmer l’authenticité de l’ordonnance, le pharmacien délivre le conditionnement minimal associé au traitement. Il inscrit sur l’ordonnance « Délivrance temporaire » et poursuit ses vérifications : il peut notamment prendre contact avec le professionnel de santé libéral prescripteur, s’il n’a pas encore eu lieu, dans le laps de temps entre cette délivrance et son renouvellement éventuel.

ROSP « Bon Usage des Produits de Santé »

L’adhésion à la démarche qualité, mise en place par le « Haut comité qualité officine », constitue l’un des deux indicateurs socles pour bénéficier de la ROSP « Bon usage des produits de santé ».

Cet indicateur requiert une triple action du pharmacien d’officine :

1. Réaliser l’auto-évaluation proposée par le Haut Comité Qualité Officine ;

2. S’inscrire à la newsletter du site demarchequaliteofficine.fr ;

3. Réaliser un programme d’amélioration de la qualité de la pratique grâce à la mise en place de procédures en lien avec les résultats de l’autoévaluation.

ATTENTION : vous devez compléter le questionnaire tous les ans pour bénéficier de la ROSP.

P.L

26 juin 2023 : extension du remboursement de FREESTYLE LIBRE 2

À compter du 26 juin 2023, le remboursement du lecteur FREESTYLE LIBRE 2 et de ses capteurs sera étendu aux patients, âgés d’au moins 4 ans, diabétiques de type 2 déséquilibrés (HbA-1c ≥ 8 %) et sous insulinothérapie non intensifiée (moins de 3 injections par jour).

  • Quel est le rôle des pharmaciens dans le recyclage des capteurs, applicateurs et lecteurs ?

Le capteur du système FREESTYLE LIBRE 2 doit être retiré avant une IRM.

Source règlementaire : Arrêté du 8 juin 2023 portant modification des conditions d’inscription du système flash d’autosurveillance du glucose FREESTYLE LIBRE 2 de la société ABBOTT France inscrit au titre Ier de la liste des produits et prestations remboursables prévue à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale.

source FSPF

Factures sécurisées Vitale: Attention!!!

Pour obtenir la ROSP « REMU NUM » sans malus et parmi les nombreux objectifs à obtenir, l’utilisation de la carte VITALE pour sécuriser la facturation impose un taux de sécurisation de 67% pour l’année en cours.

N’hésitons pas à le rappeler à nos équipes officinales.

Taux de FSE sécurisées Vitale transmises rapporté à l’ensemble de l’activité de la pharmacie

source ameli.fr
65 %
(2022)
67 % (2023)
69 % (2024)
71 % (2025)
73 % (2026)
Les Pharmaciens du Sud

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