Rappel massif de capteurs de glycémie Freestyle Libre 3 et 3+ après plusieurs morts

Une large campagne de rappel de capteurs de glycémie est en cours dans dix-sept pays dont la France, a annoncé mercredi l’entreprise Abbott qui les fabrique. Des mesures incorrectes de la glycémie ont été signalées pouvant entraîner de graves complications, allant jusqu’au décès.

Une vaste opération de rappel de capteurs de glycémie est en cours dans dix-sept pays, dont la France et les Etats-Unis, a annoncé mercredi l’entreprise pharmaceutique Abbot. Tous les capteurs ne sont pas concernés : il s’agit précisément des modèles « FreeStyle Libre 3 » et « FreeStyle Libre 3 Plus ».

Selon l’entreprise, « des tests internes ont déterminé que certains de ces capteurs pouvaient fournir des mesures incorrectes de glycémie basse ». Un défaut qui peut avoir des conséquences importantes. « Ces mesures incorrectes peuvent conduire à des prises de décision thérapeutique non adaptées chez les personnes diabétiques, qui peuvent entraîner des risques graves pour la santé », indique l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), qui relaie cette campagne de rappel. Abbot explique avoir reçu à ce jour des signalements faisant état de sept décès suspects et 736 incidents graves pouvant être liés à ce dysfonctionnement.

Vérifier le numéro de suivi de vos capteurs

Les patients concernés sont directement informés de ce rappel via l’application ou par mail, indique l’ANSM. Ils doivent vérifier si leurs capteurs font partie de ceux concernés par le rappel. Le numéro de série se trouve sur la boîte ou sur l’application. Toutes les informations sont à retrouver sur le site Free Style Check.comLes patients ne doivent pas utiliser un capteur défaillant et sont invités à le jeter. Ils peuvent demander le remplacement des capteurs concernés gratuitement auprès du fabricant.

La société Abbott estime à trois millions le nombre de capteurs défectueux distribués aux Etats-Unis. Les autres pays concernés par cette campagne de rappel sont donc la France, l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Canada, le Danemark, l’Espagne, la Finlande, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, la Suède, la Suisse et Royaume-Uni.

source Radio France

Infovac-France : un site d’information et une plateforme de télé-expertise

Des confrères nous contactent pour des questions sur la vaccination. Nous essayons de les renseigner mais il faut savoir que la plupart des questions trouvent leurs réponses sur ce site exemplaire:

https://www.infovac.fr/

Le site d’information

InfoVac-France est une ligne directe d’information et de consultation sur les vaccinations créée en Janvier 2003 en collaboration avec InfoVac-Suisse, ACTIV et le Groupe de Pathologie Infectieuse Pédiatrique de la Société Française de Pédiatrie.

Les informations répertoriées ici ont été sélectionnées pour leur objectivité et leurs valeurs médicale et scientifique. Elles s’appuient essentiellement sur les recommandations officielles de vaccinations en France et, à défaut, sur des études scientifiques et/ou des articles publiés. Néanmoins, elles ne remplacent pas les conseils personnalisés de votre médecin, qui est celui qui connaît le mieux votre situation : n’hésitez donc pas à le contacter !

InfoVac ne se substitue pas aux autorités de santé. Les recommandations et le calendrier vaccinal sont faits par le Comité Technique des Vaccinations (CTV), la Haute Autorité de Santé (HAS) et le Haut Conseil de Santé Publique (HCSP) et InfoVac n’émet aucune recommandation collective. Il fournit une aide à la vaccination individuelle des patients en fonction de leurs antécédents personnels et familiaux. De plus, InfoVac relaie et génère des informations vaccinales et relève parfois des incohérences dans les recommandations actuelles et en réfère aux autorités officielles.

La plateforme de télé-expertise

InfoVac-France, c’est un réseau d’experts qui se sont donnés pour mission de répondre rapidement aux questions liées aux vaccins et à la vaccination que se posent les médecins. Les consultants d’InfoVac sont des pédiatres avec une expertise particulière dans le domaine des maladies infectieuses et des vaccinations. Ils travaillent en réseau afin de garantir compétence, crédibilité, objectivité et homogénéité des réponses.

Actuellement, Robert COHEN et Claire-Anne SIEGRIST coordonnent Les experts Infovac France.

Les experts d’InfoVac-France sont indépendants : ils fonctionnent en leur nom, assumant personnellement la responsabilité des conseils qu’ils donnent aux médecins et le choix des informations qu’ils diffusent par leur bulletin – sans être soumis dans cette tâche aux autorités de santé, ni aux hiérarchies des hôpitaux dans lesquels ils travaillent.

En quoi les experts peuvent-ils vous aider ?

  • Savoir comment reprendre une vaccination interrompue ?
  • Déterminer au mieux la probabilité qu’une réaction inattendue soit secondaire à une vaccination ?
  • Vérifier une contre-indication ou préciser une compatibilité vaccinale ?
  • Déterminer comment vacciner dans un contexte d’allergie ou de maladie ?
  • Recevoir des informations supplémentaires pour répondre à des parents inquiets ou opposés à une vaccination ?
  • Ou simplement recevoir chaque mois un bulletin d’information contenant les développements les plus récents en matière de vaccination : nouvelles recommandations, vaccins nouvellement enregistrés, en rupture de stock ou retirés du marché, conseils d’utilisation, réponses aux questions d’intérêt général !

Ameli communique – Lutte contre le VRS : vaccin Abrysvo® et Beyfortus®

Madame, Monsieur,

Dans le cadre de la campagne 2025/2026 de lutte contre le virus respiratoire syncytial (VRS), le présent message vise à rappeler les conditions de remboursement du vaccin Abrysvo® et à vous informer de l’extension des indications remboursables du nirsévimab (Beyfortus®).

Le vaccin Abrysvo® contre les infections respiratoires causées par le VRS est remboursé par l’Assurance Maladie uniquement pour les femmes enceintes, entre 32 et 36 semaines d’aménorrhée, permettant ainsi de protéger les nourrissons dès la naissance.

Par ailleurs, le Beyfortus® est actuellement recommandé et pris en charge comme traitement préventif de la bronchiolite chez les nouveau-nés et nourrissons sans facteur de risque au cours de leur première saison d’exposition au VRS, à condition que la mère n’ait pas reçu le vaccin Abrysvo® pendant sa grossesse.

Depuis le 26 septembre 2025, la prise en charge a été étendue aux enfants jusqu’à l’âge de 24 mois, qui demeurent vulnérables à une infection sévère due au VRS au cours de leur première ou deuxième saison de circulation du VRS :

  • Enfants nés à 35 semaines d’âge gestationnel ou moins et âgés de moins de 6 mois au début de l’épidémie saisonnière à VRS ;
  • Enfants de moins de 2 ans ayant nécessité un traitement pour dysplasie bronchopulmonaire au cours des 6 derniers mois ; 
  • Enfants de moins de 2 ans atteints d’une cardiopathie congénitale avec retentissement hémodynamique

A partir de la campagne d’immunisation 2025-2026 contre le VRS en cours, les prescriptions de Beyfortus® dans l’ensemble de ces indications feront donc l’objet d’une prise en charge par l’Assurance Maladie, à hauteur de :

  • 100% s’il est administré en maternité,
  • 30% s’il est prescrit et administré en ville (sauf pour les patients en ALD ou bénéficiaires de la C2S ou de l’AME qui sont pris en charge à 100%)


Cordialement,
Votre correspondant de l’Assurance Maladie

Ordonnance expirée: La délivrance d’un mois supplémentaire pour les traitements chroniques (Rappel)

En cas de prescription médicale renouvelable dont la durée de validité est expirée, le pharmacien peut délivrer à titre exceptionnel les médicaments ou les dispositifs médicaux nécessaires à la poursuite du traitement du patient. La délivrance s’effectue par période d’un mois dans la limite de trois mois. 

Pour cela, le patient doit suivre un traitement chronique (ordonnance d’au moins 3 mois) dont l’interruption pourrait être préjudiciable à son état de santé.

En pratique :

  1. Sur la base de l’ordonnance renouvelable dont la durée de validité est expirée, le pharmacien peut délivrer le conditionnement le plus économique compatible avec la dispensation exceptionnelle pour une durée d’un mois. 
  2. En cas d’ordonnance numérique, le pharmacien précise pour chacune des lignes concernées, en plus des médicaments délivrés et du nombre de boîtes délivrées, son intervention pharmaceutique sous la forme d’une « modification » avec le motif : « renouvellement » et le sous motif : « Situations particulières de renouvellement exceptionnel ou réglementaire »

En cas d’ordonnance papier, le pharmacien mentionne sur l’ordonnance le ou les médicaments dispensés, le nombre de boîtes délivrées suivies de la mention « dispensation supplémentaire exceptionnelle », la date de dispensation ainsi que le cachet de l’officine.

Le pharmacien informe le médecin prescripteur de cette dispensation dès que possible par messagerie sécurisée de santé (MSS) ou par tout autre moyen garantissant la confidentialité des informations. 

Consigne de facturation en cas de délivrance exceptionnelle : renseigner le champ renouvellement par « 99 ».

Médicaments exclus du dispositif

Attention, sont exclus du dispositif :

  • les médicaments stupéfiants ou les médicaments auxquels la réglementation des stupéfiants est appliquée en tout ou partie ;
  • les médicaments, substances psychotropes ou susceptibles d’être utilisées pour leur effet psychoactif dont la durée est limitée (article R.5132-21 du Code de la santé publique).

Pour en savoir plus, consultez :

  • l’article L.5125-23-1 du code de la santé publique ;
  • l’article L.5123-2-1 du code de la santé publique  ;
  • l’arrêté du 5 février 2008 (JO du 7 février 2008).

source ameli.fr

Ordonnance expirée: La délivrance de contraceptifs oraux pour une durée de traitement supplémentaire non renouvelable de six mois (Rappel)

Pour permettre la poursuite d’un traitement contraceptif, le pharmacien peut délivrer aux patientes, sur la base d’une prescription datant de moins d’un an et dont la durée de validité est expirée, des contraceptifs oraux pour une durée de traitement supplémentaire non renouvelable de six mois.

Le pharmacien peut, conformément à l’article L. 4311-1 du code de la santé publique, délivrer les contraceptifs oraux faisant l’objet d’un renouvellement de prescription par une infirmière.

Le pharmacien doit s’assurer que la dispensation supplémentaire n’excède pas au total 6 mois qu’il s’agisse d’un renouvellement par l’infirmière ou d’une dispensation supplémentaire par le pharmacien. 

En pratique, lorsque le pharmacien dispense des contraceptifs dans les deux cas de figure décrits ci-dessus :

  • Le pharmacien ne peut délivrer en une seule fois une quantité de médicaments correspondant à une durée de traitement supérieure à trois mois ;
  • il doit procéder à l’enregistrement de cette délivrance dans les conditions habituelles ;
  • il doit porter sur l’original de l’ordonnance, outre les mentions obligatoires, la mention « dispensation supplémentaire de contraceptifs oraux » et en préciser la durée.

Le pharmacien doit informer l’intéressée du caractère non renouvelable au-delà de six mois de ce mode de dispensation et de la nécessité de consulter un médecin ou une sage-femme, si elle envisage de poursuivre une contraception médicamenteuse.

Pour en savoir plus, consultez :

  • l’article L.5125-23-1 du code de la santé publique ;
  • les articles R. 5134-4-1 à R. 5134-4-3 du code de la santé publique.
Les Pharmaciens du Sud

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