Thérapeutiques disponibles pour la campagne d’immunisation des nouveau-nés et nourrissons contre les infections à VRS

Par un DGS-Urgent qui complète celui diffusé le 3 juillet 2024, le ministère de la Santé rappelle l’ensemble des thérapeutiques disponibles pour la prochaine campagne de prévention visant à la protection des nourrissons et nouveau-nés contre le virus respiratoire syncytial (VRS). Les doses de nirsevimab (Beyfortus®) sont disponibles depuis cette semaine en officine.

1. Traitements préventifs disponibles : Synagis® et Beyfortus®

a. Palivizumab (Synagis®)

Indication :

Synagis® est un anticorps monoclonal indiqué pour prévenir les formes graves d’infections à VRS chez les prématurés et les nourrissons à haut risque.

Population éligible :

Elle comprend les enfants à risque élevé d’infection à VRS selon les critères suivants :

  • enfants nés à 35 semaines d’âge gestationnel ou moins et de moins de 6 mois au début de l’épidémie saisonnière à VRS ;
  • enfants de moins de 2 ans ayant nécessité un traitement pour dysplasie bronchopulmonaire au cours des 6 derniers mois ;
  • enfants de moins de 2 ans atteints d’une cardiopathie congénitale avec retentissement hémodynamique.

Disponibilité :

Le médicament est disponible dans les établissements de santé publics et privés (inscrit sur la liste des spécialités agréées aux collectivités).

b. Nirsevimab (Beyfortus®)

Indication :

Beyfortus® est un anticorps monoclonal, qui dispose d’une AMM européenne depuis octobre 2022, indiqué dans la prévention des infections des voies respiratoires inférieures causées par le VRS chez tous les nouveau-nés et les nourrissons pendant leur première saison de circulation du VRS.

Population éligible :

Au regard de l’analyse épidémiologique de Santé publique France, la population éligible à une immunisation par le Beyfortus® au cours de la saison 2024-2025 comprend :

  • tous les nourrissons nés à partir du 1er janvier 2024 pour la métropole, la Guyane, la Martinique, Saint Martin et Saint Barthélémy ;
  • à partir du 1er février 2024 pour la Réunion et la Guadeloupe ;
  • et à partir du 15 mars 2024 pour Mayotte.

Disponibilité :

Beyfortus® sera disponible dans les officines en ville à compter de la semaine 35 pour la métropole, la Réunion, la Guadeloupe, la Martinique, Saint Martin et Saint-Barthélemy ; à partir de la semaine 33 pour la Guyane et de la semaine 45 pour Mayotte. Il fera l’objet d’une distribution par les grossistes-répartiteurs via le circuit classique du médicament et sa prise en charge s’effectuera dans les conditions de droit commun prévues par arrêté publié au Journal Officiel le 30 avril dernier.

Une immunisation par le médicament Beyfortus® pourra également être proposée à tous les nouveau-nés dans les établissements de santé à partir du 15 septembre 2024.

2. Un nouveau vaccin disponible : Abrysvo®

Indication :

Abrysvo® est un vaccin qui a obtenu une AMM européenne en août 2023 dans l’indication de la protection passive contre la maladie des voies respiratoires inférieures causée par le VRS chez les nourrissons de la naissance jusqu’à l’âge de 6 mois à la suite de l’immunisation active de la mère pendant la grossesse.

Population éligible :

La population cible du vaccin Abrysvo® correspond à l’ensemble des femmes enceintes éligibles à la vaccination et d’âge gestationnel compris entre 32 et 36 semaines d’aménorrhées entre le mois de septembre et de janvier (Recommandations HAS du 6 juin 2024).

Disponibilité :

Abrysvo® bénéficie d’une inscription au remboursement sur la liste des spécialités agréées aux collectivités (arrêté du 13 août 2024) et sur la liste ville (arrêté du 13 août 2024) depuis le 15 août 2024. Il sera disponible dans les établissements de santé publics et privés, ainsi que dans les officines en ville courant septembre.

source: ordre.pharmaciens.fr

DGS-URGENT N°2024_13 : THERAPEUTIQUES DISPONIBLES POUR LA CAMPAGNE D’IMMUNISATION DES NOUVEAU-NES ET NOURRISSONS CONTRE LES INFECTIONS A VRS

esdames, Messieurs,

Ce DGS-Urgent a pour objet de compléter le DGS-Urgent N°2024_10 diffusé le 3 juillet 2024 et de vous présenter l’ensemble des thérapeutiques disponibles pour la prochaine campagne de prévention visant à la protection des nourrissons et nouveau-nés contre le virus respiratoire syncytial (VRS). 

1.       Traitements préventifs disponibles : Synagis® et Beyfortus®

a.       Palivizumab (Synagis®)

Indication :

Synagis® est un anticorps monoclonal indiqué pour prévenir les formes graves d’infections à VRS chez les prématurés et les nourrissons à haut risque.

Population éligible :

Elle comprend les enfants à risque élevé d’infection à VRS selon les critères suivants :

–          Enfants nés à 35 semaines d’âge gestationnel ou moins et de moins de 6 mois au début de l’épidémie saisonnière à VRS ;

–          Enfants de moins de 2 ans ayant nécessité un traitement pour dysplasie bronchopulmonaire au cours des 6 derniers mois ;

–          Enfants de moins de 2 ans atteints d’une cardiopathie congénitale avec retentissement hémodynamique.

Disponibilité :

Le médicament est disponible dans les établissements de santé publics et privés (inscrit sur la liste des spécialités agréées aux collectivités).

b.      Nirsevimab (Beyfortus®)

Indication :

Beyfortus® est un anticorps monoclonal, qui dispose d’une AMM européenne depuis octobre 2022, indiqué dans la prévention des infections des voies respiratoires inférieures causées par le VRS chez tous les nouveau-nés et les nourrissons pendant leur première saison de circulation du VRS.

Population éligible :

Au regard de l’analyse épidémiologique de Santé publique France, la population éligible à une immunisation par le Beyfortus® au cours de la saison 2024-2025 comprend :

–          Tous les nourrissons nés à partir du 1er janvier 2024 pour la métropole, la Guyane, la Martinique, Saint Martin et Saint Barthélémy ;

–          A partir du 1er février 2024 pour la Réunion et la Guadeloupe ;

–          Et à partir du 15 mars 2024 pour Mayotte.

Disponibilité :

Beyfortus® sera disponible dans les officines en ville à compter de la semaine 35 pour la métropole, la Réunion, la Guadeloupe, la Martinique, Saint Martin et Saint-Barthélemy ; à partir de la semaine 33 pour la Guyane et de la semaine 45 pour Mayotte. Il fera l’objet d’une distribution par les grossistes-répartiteurs via le circuit classique du médicament et sa prise en charge s’effectuera dans les conditions de droit commun prévues par arrêté[1] publié au Journal Officiel le 30 avril dernier.

Une immunisation par le médicament Beyfortus® pourra également être proposée à tous les nouveau-nés dans les établissements de santé à partir du 15 septembre 2024.

2.       Un nouveau vaccin disponible : Abrysvo®

Indication :

Abrysvo® est un vaccin qui a obtenu une AMM européenne en août 2023 dans l’indication de la protection passive contre la maladie des voies respiratoires inférieures causée par le VRS chez les nourrissons de la naissance jusqu’à l’âge de 6 mois à la suite de l’immunisation active de la mère pendant la grossesse.

Population éligible :

La population cible du vaccin Abrysvo® correspond à l’ensemble des femmes enceintes éligibles à la vaccination et d’âge gestationnel compris entre 32 et 36 semaines d’aménorrhées entre le mois de septembre et de janvier[2].

Disponibilité :

Abrysvo® bénéficie d’une inscription au remboursement sur la liste des spécialités agréées aux collectivités[3] et sur la liste ville[4] depuis le 15 août 2024. Il sera disponible dans les établissements de santé publics et privés, ainsi que dans les officines en ville courant septembre.

En vous remerciant vivement de votre implication et votre mobilisation,

 
Dr Grégory EMERY

Directeur Général de la Santé

 [1] Arrêté du 26 avril 2024 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux (NOR : TSSS2411879A)
[2] Recommandations vaccinales en vigueur de la HAS datant du 06 juin 2024
[3] Arrêté du 13 août 2024 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage des collectivités et divers services publics (NOR : TSSS2422088A)
[4] Arrêté du 13 août 2024 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux (NOR : TSSS2422087A)


Dans le cadre d’une alerte ou d’une crise sanitaire, la Direction Générale de Santé (DGS), par l’intermédiaire du Centre Opérationnel de Régulation et de Réponse aux Urgences Sanitaires et Sociales (CORRUSS), diffuse pour information des messages de sécurité sanitaire (avis, recommandations et conduites à tenir), via l’envoi de DGS-Urgent, à l’ensemble des professionnels de santé inscrits au conseil de l’ordre compétent, en conformité avec l’article L. 4001-2 de la LOI n° 2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé.

L’Assurance Maladie communique – Vaccination contre les HPV : votre rôle auprès des patients

Madame, Monsieur,

La vaccination contre les Papillomavirus Humains (HPV) prévient jusqu’à 90% des infections HPV à l’origine des cancers de l’utérus, de l’oropharynx et des verrues ano-génitales.
Le taux de couverture vaccinale des adolescents est pourtant préoccupant en France.
Ainsi, la couverture vaccinale chez les jeunes filles de 16 ans en 2023 est estimée à 44,7 %, loin de l’objectif de 80% à horizon 2030, fixé par la Stratégie décennale de lutte contre les cancers 2021-2030.

En tant qu’infirmier, sage-femme, pharmacien, vous jouez un rôle primordial dans l’accompagnement vers la vaccination :

– En rappelant à vos jeunes patients et à leurs parents l’importance de la vaccination contre les HPV.
L’Assurance Maladie adressera des emails d’information à ces patients et à leurs parents pour les inciter à en discuter avec vous.
Retrouvez ici les arguments clés pour répondre aux questions de vos patients.

– En vaccinant les jeunes de 11 à 19 ans contre les HPV :

  • Pour les jeunes filles et garçons âgés de 11 à 14 ans, deux injections sont nécessaires, espacées de 5 à 13 mois.
  • Un rattrapage de la vaccination est possible entre 15 et 19 ans : 3 injections sont alors nécessaires.

La vaccination est également recommandée jusqu’à l’âge de 26 ans, chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes.
Retrouvez ici plus d’informations sur les modalités de vaccination contre les HPV.

A noter : Depuis la rentrée 2023, une campagne de vaccination est mise en oeuvre dans les collèges publics pour les élèves de 5ème qui n’auraient pas encore bénéficié d’une protection vaccinale.
L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) a publié le 29 avril 2024, un bilan qui montre qu’aucun signal de sécurité n’a été détecté avec ce vaccin dans le cadre de la campagne.

En Australie, le succès de la campagne de vaccination contre les HPV instaurée il y a plus de 10 ans, associée au dépistage du cancer du col de l’utérus, ouvre la perspective d’une éradication du cancer du col de l’utérus d’ici une quinzaine d’années.

D’avance, je vous remercie de votre implication pour accompagner vos patients et leurs familles dans la prévention des cancers et répondre à leurs questions.

Cordialement,
Le Médecin-conseil national de l’Assurance Maladie

DGS-Urgent n°2024_11 Epidémie de coqueluche : avis HAS et HCSP

Mesdames, Messieurs,

Dans les suites du message DGS-Urgent n°2024_08 diffusé le 7 juin 2024 vous informant de l’intensification de la circulation de la bactérie Bordetella pertussis en France et en Europe et rappelant l’importance de la vaccination des femmes enceintes à partir du 2ème trimestre, nous souhaitons vous faire part de la publication de différents documents :

1/ Point épidémiologique de Santé publique France au 29 juillet 2024

L’ensemble des indicateurs de surveillance de la coqueluche suivis par Santé publique France en ville et à l’hôpital montre que l’épidémie de coqueluche sur le territoire national, observée depuis le début de l’année 2024, s’est intensifiée sur les derniers mois.

En termes de décès depuis début 2024, un total provisoire de 28 décès a été rapporté, dont 20 enfants (18 âgés de moins de 1 an) et huit adultes (âgés de 51 à 86 ans mais dont la coqueluche n’était pas indiquée comme première cause de décès). Le plus grand nombre de décès a été observé en juillet avec 9 décès.

L’ampleur du pic et la durée de ce cycle épidémique ne sont pas prévisibles et si certains indicateurs semblent être à la baisse depuis le début du mois de juillet, l’interprétation doit être prudente car les données du mois de juillet ne sont pas encore consolidées.

2/ Avis de la Haute Autorité de santé (HAS) du 22 juillet 2024 relatif à la stratégie de vaccination contre la coqueluche dans le contexte épidémique de 2024 – Rappel vaccinal des professionnels au contact des personnes à risque de forme grave

Face à la circulation de la coqueluche sur le territoire, la stratégie la plus efficace reste la vaccination anticoquelucheuse, telle que prévue au calendrier vaccinal :

– Des femmes enceintes à partir du deuxième trimestre de grossesse, en privilégiant la période entre 20 et 36 semaines d’aménorrhée, pour protéger le nouveau-né et le nourrisson jusqu’à ses 6 mois grâce au transfert actif transplacentaire des anticorps maternels ;

– Des nourrissons avec la première dose dès 8 semaines, que la mère ait été vaccinée ou non durant la grossesse, et la deuxième dose à 4 mois, avec un rappel à 11 mois. Les infections mineures (rhinopharyngite, otite, bronchite ou diarrhée modérée par exemple) et/ou une fièvre de faible intensité ne doivent pas entraîner le report de la vaccination.

En l’absence de vaccination de la femme enceinte pendant la grossesse, une stratégie de cocooning par la vaccination doit être mise en place :

– Pour la mère en post-partum immédiat, avant la sortie de la maternité, même si elle allaite ;

– Pour l’entourage du nouveau-né (parents, fratrie, grands-parents et autres personnes susceptibles d’être en contact étroit et durable avec le futur nourrisson au cours de ses six premiers mois). Lorsque la mère a été vaccinée pendant sa grossesse et qu’au moins un mois s’est écoulé entre la vaccination et l’accouchement, il n’est plus nécessaire de vacciner l’entourage proche du nourrisson.

Dans son avis du 22 juillet 2024, la HAS recommande en complément :

– Pour répondre à la situation sanitaire actuelle, que l’entourage proche (quel que soit son âge) du nouveau-né/nourrisson reçoive une dose de rappel de vaccin dTcaP si la vaccination coquelucheuse antérieure date de plus de 5 ans (la durée de protection des vaccins acellulaires est en effet estimée entre 5 et 10 ans) ;

– Considérant la situation sanitaire actuelle marquée par une majorité des décès survenus chez des nouveau-nés et nourrissons de moins de 6 mois, l’administration d’une dose de rappel avec un vaccin dTcaP (BOOSTRIXTETRA ou REPEVAX) lorsque la dernière injection date de plus de 5 ans, pour tous les professionnels travaillant au contact des nouveau-nés et nourrissons de moins de 6 mois, notamment :

o    Les professionnels soignants des services de maternité, néonatalogie, de pédiatrie… ;

o    Les professionnels de santé en ville (médecins libéraux, kinésithérapeutes, PMI, etc.) ;

o    Les étudiants des filières médicales et paramédicales ;

o    Les professionnels de la petite enfance dont les assistants maternels ;

o    Les personnes effectuant régulièrement du baby-sitting.

De plus, la HAS préconise que les professionnels qui ne sont pas au contact des enfants de moins de six mois et qui souhaitent adopter une démarche volontaire de rappel puissent bénéficier d’une dose additionnelle si leur dernière injection date de plus de 5 ans.

3/ Avis du Haut Conseil de la santé publique (HCSP) du 30 juillet 2024 relatif à la prévention de la transmission de la coqueluche aux personnes à risque de forme grave

Dans cet avis, le HCSP précise les définitions des sujets à risque de forme grave de coqueluche :

– Sujets à haut risque

o    Nourrissons de moins de 6 mois quelles que soient les vaccinations de la mère ou de l’enfant ;

o    Nourrissons de 6 à 11 mois avec moins de 2 doses ou dont la dernière est inférieure à 2 semaines.

Les mesures de prévention sont justifiées chez ces personnes et chez les personnes en contact étroit avec elles (partageant le même domicile ou les prenant en charge).

– Sujets à risque

o    Personnes présentant une maladie respiratoire chronique, obésité ou déficit immunitaire ;

o    Personnes âgées de plus de 80 ans.

Les mesures de prévention sont justifiées chez ces personnes mais pas pour les personnes en contact étroit avec elles.

Le HCSP recommande la limitation des antibioprophylaxies désormais circonscrites :

o    Aux sujets à haut risque de forme grave et aux personnes en contact avec eux (domicile, travail…) ;

o    Aux sujets à risque de forme grave ;

o    À des situations particulières de clusters ;

o    Le délai après le dernier contact est réduit à 14 jours.

Vous trouverez en annexe un logigramme relatif aux indications d’antibioprophylaxie pour un sujet contact.

Par ailleurs le HCSP recommande la promotion des mesures barrières et la promotion de la vaccination intégrant les dernières recommandations de la HAS. Il est notamment recommandé aux professionnels de santé de porter un masque lors de l’examen d’un nourrisson trop jeune pour avoir reçu deux doses de vaccins et ce, même si la mère est vaccinée et en cas de rappel chez le professionnel de santé effectué dans les 5 ans.

4/ Fiche mémo de la HAS sur les choix et durées d’antibiothérapies dans la prise en charge de la coqueluche chez le nourrisson, l’enfant et l’adulte

Cette fiche de la HAS a été actualisée le 5 août pour prendre en compte les nouvelles recommandations du HCSP.

Je vous remercie de la bonne prise en compte de ces informations et de votre mobilisation.

Dr Grégory EMERY

Directeur Général de la Santé

Dans le cadre d’une alerte ou d’une crise sanitaire, la Direction Générale de Santé (DGS), par l’intermédiaire du Centre Opérationnel de Régulation et de Réponse aux Urgences Sanitaires et Sociales (CORRUSS), diffuse pour information des messages de sécurité sanitaire (avis, recommandations et conduites à tenir), via l’envoi de DGS-Urgent, à l’ensemble des professionnels de santé inscrits au conseil de l’ordre compétent, en conformité avec l’article L. 4001-2 de la LOI n° 2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé.

Information importante pour le remboursement du Gardasil 9

La CPAM13 nous indique que le remboursement du Gardasil 9 correspond à l’AMM donc la vaccination des jeunes mais aussi l’immunisation de certains adultes, donc sans limite d’âge. (N.B: Précision très utile pour pouvoir honorer les ordonnances hospitalières que nous recevons de plus en plus).

Selon la dernière recommandation réalisée par la HAS, le GARDASIL® peut être utilisé dans le cadre de son AMM pour les populations suivantes :
– toutes les filles et tous les garçons de 11 à 14 ans révolus, avec un rattrapage possible pour tous les adolescents et jeunes adultes (hommes et femmes) de 15 à 19 ans révolus ;
– les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) jusqu’à l’âge de 26 ans.

Les indications thérapeutiques prises en charge pour le Gardasil® (Gardasil 9 ®) sont aujourd’hui celles de l’AMM pour les populations (filles et garçons) recommandées suite à l’avis de la HAS de décembre 2019.

L’AMM précise à travers le RCP que le Gardasil 9 ® est indiqué pour l’immunisation active des individus à partir de 9 ans contre les maladies dues aux HPV suivantes :
• Lésions précancéreuses et cancers du col de l’utérus, de la vulve, du vagin et de l’anus dus aux types d’HPV contenus dans le vaccin.
• Verrues génitales (condylomes acuminés) dues à des types d’HPV spécifiques.

Les Pharmaciens du Sud

GRATUIT
VOIR