Aides et remplacements en officine 2025-22


Annexe

circ 2025-22-Tarifs_aides_remplacements_etudiants_24mai_FSPF


Conformément aux dispositions de l’accord collectif national de branche étendu du 17 janvier 2007 modifié relatif au tarif des aides et remplacements en Pharmacie d’officine, le tarif des aides en officine est fixé, de la même manière que le tarif du remplacement du titulaire par un étudiant, par référence à un coefficient professionnel de la grille de salaires applicable en Pharmacie d’officine.

Le tarif horaire applicable lors des aides en officines pour les étudiants en pharmacie régulièrement inscrits en 3ème, 4ème, 5ème ou 6ème année d’études, ayant effectué le 1er stage obligatoire, est le tarif horaire du coefficient 230 pour les étudiants justifiant de moins de 350 heures de pratique officinale, et celui du coefficient 300 à partir de 350 heures de pratique officinale.

Le tarif horaire applicable aux remplacements du titulaire assurés par des étudiants en pharmacie ayant validé leur 5ème année d’études en vue du diplôme d’Etat de docteur en pharmacie et le stage de 6 mois de pratique professionnelle dans le cadre du 3ème cycle de leurs études est celui du coefficient 330.

L’accord collectif national du 10 mars 2025 portant revalorisation des salaires en Pharmacie d’officine ayant fait l’objet de la publication, au Journal officiel du 24 mai 2025, d’un arrêté ministériel d’extension[1], les tarifs des aides et des remplacements accomplis par les étudiants en pharmacie sont donc revalorisés à compter du 24 mai 2025 inclus pour toutes les officines, syndiquées ou non.

L’entrée en vigueur de l’accord ne s’accompagne d’aucun effet rétroactif : les salaires versés au titre des mois précédents n’ont donc pas à faire l’objet d’une régularisation.

Il en va de même du paiement des salaires afférents aux jours du mois de mai 2025 qui précèdent la date de la publication au Journal officiel de l’arrêté d’extension de l’accord.

Base horaire au 24 mai 2025[2]
Aides en officine : Etudiants en pharmacie régulièrement inscrits en 3ème, 4ème, 5ème ou 6ème année d’études, ayant effectué le premier stage obligatoire (art. L. 4241-10 CSP).Moins de 350 heuresde pratique officinale*A partir de 350 heuresde pratique officinale*
12,471 €(réf. coef. 230 CCN)15,645 €(réf. coef. 300 CCN) 
Remplacements du titulaire : Etudiants ayant validé leur 5ème année d’études en vue du diplôme d’Etat de docteur en pharmacie et le stage de 6 mois de pratique professionnelle dans le cadre du 3ème cycle de leurs études (art. R. 5125-39 et R. 5125-42 CSP).17,210 €(réf. coef. 330 CCN)

* En dehors du 1er stage obligatoire

A noter :

  • les aides et remplacements en officine donnent lieu à la conclusion d’un contrat de travail à durée déterminée dont le motif devra répondre à l’un des cas de recours autorisés par l’article L. 1242-2 du code du travail : accroissement temporaire d’activité, remplacement d’un salarié absent…
  • l’indemnité de précarité, versée à l’issue d’un contrat de travail à durée déterminée, n’est pas due dans le cas de contrats de travail à durée déterminée conclus avec des étudiants pour une période comprise dans leurs vacances universitaires (article L. 1243-10 du code du travail) ;
  • tout salarié lié par contrat à durée déterminée a droit, quelle qu’ait été la durée du contrat, à une indemnité compensatrice de congés payés égale au dixième de la rémunération totale brute perçue pendant la durée du contrat (article L. 1242-16 du code du travail) ;
  • conformément aux dispositions de l’accord collectif national de branche étendu du 17 janvier 2007 modifié, en cas d’aide en officine, le bulletin de salaire remis à l’intéressé devra comporter la mention « étudiant en pharmacie», à l’exclusion de tout coefficient, les coefficients 230 et 300 mentionnés ci-dessus ne constituant qu’une simple référence tarifaire servant à calculer le salaire à verser ;
  • en application des dispositions de l’accord collectif national de branche étendu du 17 janvier 2007 modifié, en cas de remplacement d’un pharmacien titulaire ou adjoint, le bulletin de salaire remis à l’intéressé devra comporter la mention « étudiant en pharmacie de 6èmeannée d’études », les étudiants en 6ème année d’études étant les seuls étudiants autorisés à remplacer le titulaire d’une officine. Aucun coefficient ne devra figurer sur le bulletin de salaire, le coefficient 330 mentionné ci-dessus ne constituant qu’une simple référence tarifaire servant à calculer le salaire à verser ;
  • en cas de remplacement d’un pharmacien titulaire ou adjoint, la référence tarifaire au coefficient 330 pour la détermination du salaire ne saurait avoir pour effet de conférer le statut d’assimilé-cadre à l’intéressé, conformément aux dispositions de l’accord collectif national de branche étendu du 17 janvier 2007 modifié ;
  • la modification, à effet du 14 novembre 2016, du coefficient d’entrée dans l’emploi de préparateur en pharmacie (240 au lieu de 230) est sans incidence sur le coefficient servant de base au calcul du taux horaire applicable aux étudiants justifiant de moins de 350 heures de pratique officinale accomplissant des aides en officine ;
  • toute heure travaillée au-delà de 35 heures par semaine est rémunérée sur la base du tarif horaire majoré de 25 % de la 36èmeheure à la 43ème heure incluse, et de 50 % au-delà de la 43ème heure ;
  • dans les pharmacies ouvertes au public la nuit, tout travail effectué après 20 heures bénéficie d’une majoration horaire de :

– 20 % pour les heures comprises entre 20 heures et 22 heures, et entre 5 heures et 8 heures ;

–  40 % pour les heures comprises entre 22 heures et 5 heures ;

  • les étudiants occupés à travailler dans les officines, même avec un horaire réduit, doivent être inscrits à la sécurité sociale au régime des travailleurs salariés, bien qu’ils soient déjà immatriculés au régime « étudiants » ;
  • les étudiants salariés en officine, qui justifient d’une inscription en cours pour la préparation d’un diplôme d’enseignement supérieur ont droit, en plus de leurs congés payés, à un congé supplémentaire pour la préparation directe d’un examen[3]. Ce congé supplémentaire non rémunéré de cinq jours ouvrables par période de soixante jours ouvrables travaillés ne peut être pris que dans le mois qui précède les examens ;
  • enfin, rappelons que la durée minimale hebdomadaire de travail à temps partiel ne s’applique pas aux étudiants âgés de moins de vingt-six ans[4].

[1] Cf. notre circulaire n° 2025-21 du 26 mai 2025.

[2] Références aux minima conventionnels définis par accord collectif national étendu du 10 mars 2025 relatif aux salaires dans la branche professionnelle de la Pharmacie d’officine ainsi qu’au montant du SMIC au 1er novembre 2024.

[3] Cf. article 296 de la loi n° 2015-990 du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques (Journal officiel du 7 août 2015) et notre circulaire n° 2016-104 du 30 mai 2016.

[4] Cf. article 13bis – Organisation du travail à temps partiel – des dispositions générales de la convention collective nationale étendue de la Pharmacie d’officine du 3 décembre 1997.

Salaires en officine 2025-21

Annexes

circ 2025-21a-salaires_24mai2025_FSPF

circ 2025-21b-grille_salaires_24mai2025_FSPF

circ 2025-21c-tableau_salaires_deust_24mai2025_FSPF

circ 2025-21d-accord_salaires_10.03.25


I – Entrée en vigueur de l’accord de salaires du 10 mars 2025, sans effet rétroactif

Comme annoncé[1], les partenaires sociaux de la Pharmacie d’officine ont conclu, le 10 mars 2025, en Commission paritaire permanente de négociation et d’interprétation (CPPNI), un accord prévoyant une revalorisation de la valeur du point conventionnel de salaire de 1,10 % avec, à l’initiative de la FSPF, une entrée en vigueur repoussée au jour de la publication au Journal officiel de son arrêté ministériel d’extension, mettant ainsi sur un pied d’égalité les officines syndiquées et non syndiquées.

Cet arrêté d’extension ayant été publié samedi au Journal officiel[2]la nouvelle grille des salaires en Pharmacie d’officine est donc applicable, pour les officines syndiquées à la FSPF comme pour les officines non syndiquées, à compter du 24 mai 2025 inclus.

A cette date, la valeur du point conventionnel de salaire est portée à 5,215 euros.

L’entrée en vigueur de l’accord ne s’accompagne d’aucun effet rétroactif : les salaires versés au titre des mois précédents n’ont donc pas à faire l’objet d’une régularisation.

Il en va de même du paiement des salaires afférents aux jours du mois de mai 2025 qui précèdent la date de la publication au Journal officiel de l’arrêté d’extension de l’accord.

Vous trouverez, dans le tableau n° 1, la grille des salaires applicables en Pharmacie d’officine à compter du 24 mai 2025 accompagnée des primes d’ancienneté correspondantes.

II – Rémunération des jeunes en formation

La rémunération applicable aux jeunes qui préparent le diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques (DEUST) de préparateur/technicien en pharmacie, par la voie du contrat d’apprentissage ou du contrat de professionnalisation est fixée par accord collectif national[3].

Cette rémunération, dont le montant varie selon le niveau d’études initial, l’année de formation ou le type de contrat (apprentissage ou professionnalisation), est présentée dans le tableau n° 2.

[1] Cf. notre FSPF-Info « Pour tous » du 12 mars 2025.

[2] Arrêté du 12 mai 2025 portant extension d’un accord conclu dans le cadre de la convention collective nationale de la Pharmacie d’officine (Journal officiel du 24 mai 2025).

[3] Cf. accord collectif national étendu du 6 avril 2021 relatif à la rémunération des jeunes préparant le brevet professionnel de préparateur en pharmacie ou le diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques de préparateur/technicien en pharmacie dans la branche professionnelle de la Pharmacie d’officine (cf. l’édition numérique de la convention collective nationale de la Pharmacie d’officine disponible sur notre site internet).

Attractivité de l’officine : signature de l’avenant sur les classifications

La Commission paritaire de la branche professionnelle de la Pharmacie d’officine s’est réunie lundi 28 avril avec, entre autres sujets à son ordre du jour, la négociation d’une nouvelle classification des métiers de la Pharmacie d’officine.

Après une reprise des négociations fin 2024, les partenaires sociaux sont parvenus à un accord équilibré s’inscrivant dans une démarche prospective en faveur de l’attractivité de la branche professionnelle.

Signé par la FSPF côté patronal, ainsi que par la CFDT, la CFE-CGC, FO et l’UNSA pour les salariés, l’avenant de révision de la classification des métiers de la Pharmacie d’officine rénove en profondeur le plan de carrière des préparateurs/techniciens en pharmacie ainsi que celui des pharmaciens adjoints.

Tout en mettant en conformité la classification avec la pratique constatée sur le terrain par une revalorisation des coefficients d’embauche, cet avenant assure également une évolution plus rapide des préparateurs/techniciens en pharmacie et des pharmaciens adjoints en début de carrière, avec un allongement du plan de carrière à progression obligatoire.

Les préparateurs/techniciens en pharmacie débuteront leur carrière au coefficient 250 et atteindront le coefficient 280 après quatre années de pratique professionnelle (contre neuf à ce jour). Ils accèderont automatiquement au statut d’assimilé-cadre, coefficient 330, après 28 années d’expérience professionnelle, alors que ce statut dépend à ce jour d’une décision de l’employeur, et pourront ensuite progresser jusqu’au coefficient 350.

Les pharmaciens adjoints nouvellement diplômés, embauchés directement au coefficient 470, atteindront le coefficient 500 après une année de pratique professionnelle (contre six à ce jour) et pourront bénéficier d’une progression de carrière jusqu’au coefficient 550, atteint après vingt années d’expérience.

L’objectif affiché est ainsi de donner davantage de perspectives de carrière aux deux emplois constituant le cœur de métier de l’officine, avec pour objectif de fidéliser les salariés en poste et de renforcer l’attractivité de la filière auprès des jeunes générations, qui pourront désormais se projeter plus facilement dans une carrière complète en officine.

Si l’avenant du 28 avril bénéficiera aux salariés déjà en poste, il ne permettra pas pour autant de saut de coefficients, afin d’aménager une mise en œuvre progressive de la nouvelle classification.

L’entrée en vigueur de l’avenant a été fixée au premier jour du deuxième mois civil qui suivra la date de publication au Journal officiel de son arrêté ministériel d’extension. Il s’appliquera donc en même temps à toutes les officines, syndiquées comme non syndiquées, sans effet rétroactif.

La FSPF informera ses adhérents de la date d’application de cet avenant dès que celle-ci sera connue, afin de leur permettre de disposer du temps nécessaire à sa bonne compréhension, et leur fournira tous les outils pratiques nécessaires à sa mise en œuvre.

Vous n’êtes pas encore adhérent(e) de la FSPF et souhaitez bénéficier d’un accompagnement en droit du travail ? Une seule bonne idée, adhérez !

Comment recruter avec l’aide de l’U2P?

La brochure ci-dessous est issue d’un travail de la présidente de l’ U2P des Bouches du Rhône, Catherine VALES.

L’U2P est NOTRE organisation patronale interprofessionnelle.

L’Union des entreprises de proximité (U2P) est l’une des organisations patronales françaises interprofessionnelles représentatives, avec le Mouvement des entreprises de France (Medef) et la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME). 

L’U2P a pour mission de représenter, défendre et promouvoir l’artisanat, le commerce de proximité et les professions libérales. En tant que partenaire social, l’U2P est consultée par les pouvoirs publics et participe aux négociations entre organisations d’employeurs et syndicats de salariés. Elle regroupe quatre confédérations de métiers regroupe 4 confédérations membres et un membre associé :

  • la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB),
  • la Confédération générale de l’alimentation de détail (CGAD),
  • la Confédération nationale de l’artisanat des métiers et des services (CNAMS),
  • l’Union nationale des professions libérales (UNAPL) dont le vice-président national est Philippe BESSET.
  • l’Artisanat des travaux publics et du paysage (CNATP).

P.L

Accord de salaires et nouvelle classification en vue

La Commission paritaire de la branche professionnelle de la Pharmacie d’officine s’est réunie lundi 10 mars avec, entre autres sujets à son ordre du jour, la négociation des minimas conventionnels de salaires pour 2025.

Le dernier accord, conclu en novembre dernier dans le cadre de la négociation salariale de l’année 2024, n’a pas permis de compenser le décrochage consécutif aux revalorisations successives du SMIC (+ 3,15 % d’augmentation en 2024), qui s’est traduit par un rattrapage des salaires jusqu’au coefficient 230 inclus.

Soucieuse de redonner à la branche professionnelle une dynamique salariale qui lui soit propre, la FSPF a proposé une revalorisation de 1,1 % de la valeur du point de salaire fixé à 5,215 €/heure.

Cette proposition a fait l’objet d’un accord majoritaire, FO et l’UNSA, s’en étant d’ores et déjà déclarées signataires. De son côté, la CFDT a réservé sa position.

L’entrée en vigueur de l’accord ayant été renvoyée à la date de publication au Journal officiel de son arrêté ministériel d’extension, il s’appliquera en même temps à toutes les officines, syndiquées comme non syndiquées, sans effet rétroactif. La FSPF informera ses adhérents de la date d’application de cet accorddès que celle-ci sera connue, et leur adressera la nouvelle grille des salaires ainsi que le détail des rémunérations des élèves préparateurs.

Après une longue période de suspension des travaux, la révision du plan de carrière des préparateurs en pharmacie et des pharmaciens adjoints était également à l’ordre du jour de la commission paritaire. La FSPF a formulé d’ultimes propositions consistant pour l’essentiel en une progression plus rapide de leur plan de carrière et en la création de nouveaux coefficients.

Mettant en cohérence la classification avec la pratique constatée, ces propositions, qui ont reçu l’écoute favorable des partenaires sociaux, se veulent pragmatiques. Prospectives, elles offrent des perspectives d’évolution destinées à fidéliser les salariés et à renforcer l’attractivité de la filière officine.

Une réunion de relecture du projet d’avenant à la convention collective comprenant la nouvelle classification se tiendra fin mars, avec pour objectif une mise à la signature rapide auprès des partenaires sociaux.

Comme pour l’accord de salairesl’entrée en vigueur de la nouvelle classification des métiers de la Pharmacie d’officine interviendra au même moment pour toutes les officines, syndiquées ou non, sans effet rétroactif, une fois l’arrêté ministériel d’extension de l’avenant publié au Journal officiel.

Les Pharmaciens du Sud

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