La convention-cadre avec DASTRI a pris fin le 31 décembre 2022.
Depuis plusieurs mois, la FSPF poursuit les négociations avec DASTRI, avec pour objectif de trouver une solution pérenne de gestion des DASRI-PAT et de vos DASRI-PRO et permettre aux pharmaciens d’être rémunérés pour leur rôle majeur dans la filière DASRI-PAT.
DASTRI est astreint à des objectifs de collecte des DASRI-PAT et risque des sanctions financières s’il ne s’y conforme pas. Pour écarter ce risque, DASTRI a proposé à la FSPF de renouveler, à titre transitoire, les termes de l’ancienne convention-cadre à titre transitoire, qui fixe les obligations des pharmaciens et de DASTRI en matière de collecte des DASRI-PAT.
Parallèlement, DASTRI, le LEEM et le SNITEM se sont engagés à trouver une solution pérenne au plus tard le 31 mars 2023.
Néanmoins, l’ancienne convention-cadre interdisant aux pharmaciens de percevoir une rémunération, la FSPF refuse de renouveler, même de façon transitoire, la convention antérieure.
La FSPF entend couper court aux temporisations et aux prolongations des négociations et conclure au plus vite une convention qui réponde aux attentes des pharmaciens.
Afin de vous permettre de bénéficier des conditions que nous entendons négocier, nous vous conseillons, si vous en avez la possibilité, de conserver vos DASRI-PAT à l’officine et d’attendre le résultat de ces négociations avant de vous engager auprès de l’opérateur de votre choix pour la collecte des DASRI-PRO.
Nous vous remercions de bien vouloir trouver ci-joint l’invitation au prochain webinaire organisé par l’Agence régionale de santé Provence-Alpes-Côte d’Azur , l’Instance régionale d’amélioration pour la pertinence des soins (Iraps) et le CRCDC Sud Paca sur la pertinence du dépistage organisé du cancer du côlon : place du pharmacien en pratique le mardi 7 février de 13h à 14h..
La situation épidémiologique s’est rapidement dégradée en Chine après l’abandon de la politique « zéro Covid ». Le pays fait actuellement face à une vague de contaminations associée à de fortes tensions sur le système de santé.
Les autorités sanitaires chinoises n’ont à ce stade pas signalé l’apparition d’un variant émergent préoccupant. Il apparaît toutefois nécessaire de prendre d’ores et déjà des dispositions pour renforcer la surveillance génomique du SARS-CoV-2 sur le territoire national.
Pour ce faire, les mesures suivantes doivent être mises en place :
a) Interrogatoire des personnes dépistées sur un séjour à l’étranger
Il est demandé aux laboratoires et aux professionnels de santé réalisant un dépistage du SARS-CoV-2 de questionner systématiquement toute personne venant se faire tester sur un éventuel séjour à l’étranger dans les 14 jours précédant la date de début des symptômes ou du prélèvement.
En cas de réponse positive, cette mention du séjour à l’étranger (en précisant le pays) fait l’objet d’un renseignement obligatoire de SIDEP (dans le champ « pays de provenance »).
b) Orientation vers un test RT-PCR
Il est demandé aux laboratoires et aux professionnels de santé d’orienter toute personne ayant séjourné à l’étranger et étant arrivée sur le territoire français depuis moins de 48 heures avant l’apparition des symptômes et se présentant pour la réalisation d’un dépistage du SARS-CoV-2 vers la réalisation d’un test RT-PCR (y compris si elle se présente pour la réalisation d’un test antigénique, il convient de lui demander de réaliser un 2nd test RT-PCR si elle est positive afin de pouvoir par la suite adresser le prélèvement pour séquençage).
c) Réalisation du séquençage
Pour les prélèvements positifs des personnes revenant d’une zone de circulation intense du virus et associée à un sur-risque d’émergence de nouvelle souche dans les 48 heures avant l’apparition des symptômes :
Les prélèvements ne doivent pas être criblés, mais directement adressés au CNR des virus respiratoires pour le séquençage.
A date, seule la situation connue en Chine semble justifier une telle consigne.
Pour les prélèvements positifs des personnes revenant d’un autre pays dans les 48 heures avant l’apparition des symptômes :
Il n’est pas nécessaire de transmettre spécifiquement les échantillons au CNR des virus respiratoires. Ces derniers alimenteront la surveillance génomique réalisée en routine via les enquêtes flash notamment.
d) Conduite à tenir pour les cas positifs
La situation ne nécessite pas la mise en œuvre d’une conduite à tenir spécifique pour les personnes positives. La conduite à tenir actuellement en vigueur s’applique.
En complément de ces consignes, les mesures aux frontières sont renforcées :
– L’information aux voyageurs sur la situation sanitaire en Chine et la vigilance à observer au retour en France face à l’apparition de tout signe clinique est renforcée dans les aéroports de Paris ;
– A partir du 5 janvier 2023, tout déplacement vers la France depuis la Chine devra faire l’objet de la présentation au départ de Chine d’un résultat de test antigénique ou RT-PCR négatif datant de moins de 48h. A l’arrivée en France, des tests RT-PCR aléatoires sont proposés depuis le 1er janvier 2023 aux voyageurs de retour de Chine continentale et de Hong-Kong afin d’identifier de façon précoce d’éventuels variants émergents du SARS-CoV-2 ;
– De la même manière, depuis le 31 décembre 2022, le port du masque est obligatoire dans les avions en provenance de la Chine.
Nous vous remercions par avance pour la prise en compte de ces consignes, ainsi que pour votre mobilisation constante tout au long de cette crise sanitaire.
Pr. Jérôme Salomon
Directeur Général de la Santé
Les messages « dgs-urgent » sont émis depuis une boîte à lettres DGS-URGENT@diffusion.dgs-urgent.sante.gouv.fr ou dgs-urgent@dgs.mssante.fr. Pour vérifier qu’ils ont bien été émis par une personne autorisée du ministère de la santé, consultez la liste des messages disponible sur le site Internet du ministère.Source : DGS / Mission de l’information et de la communication / Sous-direction Veille et sécurité sanitaire (VSS)
En ces périodes de pénurie d’amoxicilline , nous avons la chance d’avoir des pharmacies PREF qui vont nous aider à répondre aux prescriptions pédiatriques. Ces pharmacies ont travaillé sur des protocoles très précis et contrôlés pour l’Amoxicilline, mais comme ils le font déjà pour beaucoup de médicaments anti cancéreux, anti coagulants …. où les formes pédiatriques n’existent pas .
Dès à présent l’ANSM le reconnait et nous autorise à délivrer les PMR de ces pharmacies en notant bien toutes les mentions sur l’ordonnance (voir ci-dessous les recommandations ANSM).
Les recommandations concernant les préparations magistrales d’amoxicilline viennent d’être actualisées sur le site de l’ANSM :
« Les pharmaciens peuvent désormais, à titre exceptionnel et temporaire, délivrer directement une préparation magistrale adaptée pour les enfants de moins de 12 ans si le médicament prescrit n’est pas disponible, à savoir : Amoxicilline en poudre pour suspension buvable dosée à 125 mg/5 ml ou 250 mg/5 ml. »
« Cette délivrance doit s’accompagner de la remise d’une fiche d’utilisation aux parents ou aux patients : »
« Le pharmacien doit également informer le prescripteur et porter sur l’ordonnance la mention « préparation magistrale n° (numéro d’ordonnancier) à base d’amoxicilline en remplacement de la spécialité XXX selon la recommandation de l’ANSM ». »