Décongestionnants de la sphère ORL renfermant un vasoconstricteur : Mise en garde de l’ANSM

Décongestionnants de la sphère ORL renfermant un vasoconstricteur :

Mise en garde de l’ANSM

 

L’agence souhaite réitérer ces recommandations concernant ces spécialités administrées par voie orale et nasale :

  • · respecter la posologie maximale journalière et une durée maximale de traitement de 5 jours
  • · ne pas utiliser chez l’enfant de moins de 15 ans mais aussi en cas d’hypertension artérielle sévère ou mal équilibrée, d’antécédents d’accident vasculaire cérébral (AVC) ou de facteurs de risque susceptibles d’en favoriser la survenue, d’insuffisance coronarienne sévère ou d’antécédents de convulsion.
  • · ne pas associer entre eux deux de ces médicaments (même administrés par des voies différentes) du fait de la dangerosité potentielle d’une telle association et de son inutilité. (exemple: Aturgyl® et Rhinadvil®)

Consommation de médicaments psychotropes:

 L’INSERM a été sollicité par la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT) pour la réalisation d’une expertise collective sur les consommations de médicaments psychotropes mais aussi sur leurs mésusages et les pharmacodépendances qui peuvent leur être liés.

Cette expertise collective émet des recommandations qui sont en cohérence avec les plans d’actions menés ou prévus au sein d’autres institutions en particulier avec celui de l’ANSM relatif à la réduction du mésusage des benzodiazépines.

L’objectif de ce travail était de bénéficier d’un éclairage spécifique sur ces phénomènes et d’émettre des recommandations utiles à l’amélioration du cadre existant (dispositifs sanitaires et préventifs et mesures réglementaires notamment).

Les principaux résultats de cette expertise sont les suivants :

Une légère augmentation de la prévalence de la consommation des médicaments psychotropes a été notée en France entre 2005 et 2010, les femmes étant majoritairement consommatrices quel que soit l’âge (23 %versus  13 % des hommes). Les usagers de drogue, chez qui ces médicaments sont prescrits, en font souvent un mésusage, surtout chez les polyconsommateurs ou ceux recourant à l’administration de produits par voie intraveineuse.

Tous les médicaments psychotropes n’entraînent pas forcément de dépendance. Aucune donnée n’existe d’ailleurs sur la prévalence de la dépendance en population générale.

Le détournement de médicaments psychotropes est sous-tendu par différents facteurs : le recours au nomadisme médical, au marché de rue et/ou à l’achat en cyberpharmacies.

Le groupe d’experts émet différentes recommandations :

 Informer la population générale sur les risques de pharmacodépendance et d’usage inapproprié de ces médicaments,

Améliorer la prise en charge des patients dépendants aux médicaments psychotropes (notamment par un travail en réseau des différents professionnels impliqués et un parcours coordonné de soins adapté au niveau de dépendance),

Proposer des mesures réglementaires (notamment le renforcement de l’encadrement de la délivrance via l’extension des ordonnances sécurisées),

Mieux observer le phénomène de détournement et mieux articuler les dispositifs de surveillance existants tout en améliorant le suivi pharmaco-épidémiologique des médicaments psychotropes,

Développer une recherche pluridisciplinaire et des évaluations dans le champ de la dépendance aux médicaments psychotropes et de son mésusage, en population générale mais aussi chez les usagers de drogue.

Ces recommandations sont donc en cohérence avec les actions menées ou prévues au sein d’autres institutions. Le plan d’actions de l’ANSM visant à réduire le mésusage des benzodiazépines rendu public récemment prévoit notamment de sécuriser davantage la prescription de ces médicaments via l’extension de leur prescription sur ordonnance sécurisée et la réduction de leur taille de conditionnement. L’information des professionnels de santé, particulièrement les médecins généralistes, principaux prescripteurs de benzodiazépines, est également envisagée dans ce plan, tout comme le renforcement des mesures de surveillance de ces médicaments.

source ANSM (octobre 2012)

ENQUETE « INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES SFPC-FSPF » Pharmaciens, donnez votre avis !

ENQUETE « INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES SFPC-FSPF » 

Pharmaciens, donnez votre avis !

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Cher Confrère,

Vous trouverez sur le site de la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France (www.fspf.fr) le sondage “Enquête Intéractions Médicamenteuses SFPC-FSPF”, réalisé par la Société Française de Pharmacie Clinique (SFPC) en partenariat avec la FSPF.

Ce sondage a pour objectif de mesurer le ressenti des pharmaciens vis-à-vis des intéractions médicamenteuses, mais également l’un des aspects primordial de nos pratiques professionnelles.

Vos réflexions sont très importantes et votre participation est donc indispensable. Répondez, c’est essentiel !

Nous diffusons cette information, ce jour, à l’ensemble des pharmaciens figurant dans notre fichier et comptons sur vous pour la relayer à vos adhérents afin de les inciter à nous répondre.

Vous remerciant par avance de votre participation, qui permettra de valoriser l’un des rôles des officinaux pour diminuer la iatrogénie,

Recevez, Cher Confrère, mes salutations confraternelles les meilleures.

Philippe GAERTNER

Président

Norlevo®: rappel des indications

INDICATIONS

Ce médicament est un contraceptif oral (pilule) qui contient un progestatif. Il n’est actif que pendant la période qui précède la fixation de l’ovule fécondé sur l’utérus, soit environ 72 heures après le rapport sexuel : ce n’est pas une méthode d’interruption de grossesse.
Il est utilisé pour la contraception d’urgence, également appelée « pilule du lendemain », notamment dans les cas suivants :

  • oubli ou rupture d’un préservatif,
  • retard de la prise du comprimé contraceptif habituel au delà du délai acceptable (voir ce délai dans la fiche de votre pilule contraceptive),
  • perte d’un stérilet expulsé spontanément de l’utérus,
  • déplacement ou retrait trop précoce d’un diaphragme vaginal ou d’une cape contraceptive,
  • doute sur la bonne pratique de la méthode du coït interrompu,
  • erreur de date lors de l’emploi de la méthode de l’abstinence périodique (méthode des températures),
  • rapport sexuel résultant d’un viol.
ATTENTION

Cette contraception d’urgence n’est pas totalement efficace : une grossesse peut survenir malgré le traitement. Elle est destinée à un usage exceptionnel et ne peut constituer une méthode de contraception régulière. Elle n’a pas d’effet préventif pour les rapports ultérieurs, et une contraception locale doit être utilisée jusqu’à la fin du cycle en cours avant la reprise éventuelle d’une pilule contraceptive (le premier jour des règles).
Le traitement n’est efficace et possible que dans les 3 jours qui suivent le rapport potentiellement fécondant. Il n’a, bien sûr, aucune action sur la transmission de maladies vénériennes.
Ce médicament ne modifie généralement pas la date de survenue des règles, mais celles-ci peuvent être décalées de quelques jours. En cas de retard de règles de plus de 5 jours, qui ne signifie pas forcément que le traitement a échoué, un test de grossesse permettra de savoir si ce retard est dû à une grossesse évolutive ou à un dérèglement hormonal.
L’usage de ce médicament est déconseillé chez les femmes exposées à un risque de grossesse extra-utérine (antécédent d’infection des trompes (salpingite) ou de grossesse extra-utérine). En cas de douleurs abdominales ou de saignements anormaux autour de la date attendue des règles, pratiquez un test de grossesse et consultez en urgence votre médecin si le test est positif. Le diagnostic de grossesse extra-utérine est réalisé par une échographie.
Des précautions sont nécessaires en cas de maladie hépatique grave.
L’utilisation répétée de ce traitement pendant le même cycle est à éviter : risque augmenté de dérèglement hormonal et d’effets indésirables.

source Vidal

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