A transmettre à nos équipes: Comment reconnaitre une fausse prescription?

Elle est majoritairement destinée à des personnes jeunes, sans ALD.


Elle est reconnaissable notamment par :


– Une police de caractère identique,


– Une discordance entre la spécialité du prescripteur et le Résumé des Caractéristiques du Produit (prescripteur non habilité),


– Une spécialité réservée à la femme et prescrite chez un homme ou inversement (ex : Kisqali®, Rubraca®, Xtandi®, Zytiga®),


– Un numéro FINESS différent, au niveau du département, entre l’établissement et le prescripteur hospitalier (ex : en tête au nom du CHR Marseille commençant par 13 et numéro de prescripteur commençant par 93)


– Une faute d’orthographe récurrente dans la mention : « x comprimés une fois par jours pendant x jours ».


Une attention plus particulière doit être portée sur les ordonnances émanant :
– des hôpitaux parisiens Tenon, Curie, G. Roussy, Est Parisien Trousseau et Paris Nord Beaujon…
– et en PACA de l’Hôpital Européen, Paoli-Calmettes, CHR Marseille, Lacassagne, Nice Pasteur, Nice St Roch, Clavary, Henri Duffaut et Sainte Musse, Santa Maria…


Que faire en cas de doute: Se rapprocher du prescripteur.


Quelles sont les spécialités concernées?
Alecensa®, Cabometyx®, Caprelsa®, Epclusa®, Gilenya®, Iclusig®, Imbruvica®, Isentress®, Jakavi®, Kisqali®, Lenvima®, Lonsurf®, Lynparza®, Marivet®, Revolade®, Rubraca®, Rydapt®, Tivarga®, Tagrissso®, Tasigna®, Triumeq®, Xalkori®, Xtandi®, Zytiga®…


Une information a été adressée aux représentants de la profession le 12 avril 2022 sur ces dispositions.

Par ailleurs, une dépêche Déclic a été adressée à l’ensemble de la profession le 15 avril 2022.

source CPAM13


NDLR: ATTENTION! Depuis l’acceptation de la nouvelle convention, il y a un fort risque d’indu possible sur l’officine qui a failli. Il est indispensable d’informer l’équipe officinale.

Autosurveillance glycémique: quelle prise en charge?

Les dispositions réglementaires de l’arrêté du 25 février 2011 (publié au Journal officiel du 27 février 2011) définissent les conditions de prise en charge des bandelettes utilisées pour l’autosurveillance glycémique :

  • Pour les patients diabétiques de type 2, non traités par insuline : les bandelettes sont remboursées à hauteur de 200 bandelettes par an.
  • Pour les autres patients diabétiques (patients diabétiques de type 2 traités par insuline, patients diabétiques de type 1) : les bandelettes sont remboursées dans les conditions habituelles.

Ces bandelettes sont délivrées en pharmacie et remboursées par l’Assurance Maladie sur présentation d’une prescription médicale.

Dans tous les cas, les lecteurs de glycémie sont remboursés sur prescription médicale et dans les conditions habituelles (chez l’adulte : un lecteur de glycémie pris en charge tous les 4 ans ; chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans : deux lecteurs pris en charge tous les 4 ans).

source CNAM

DASRI produits par l’officine: à notre charge.

Le ministère de la Santé a annoncé ne plus prendre en charge, à partir du 1er septembre, le coût du traitement des Dasri produits par les officines lors du dépistage et de la vaccination contre la Covid-19. La FSPF conteste et appelle à des négociations.

La col­lecte et le trai­te­ment des dé­chets pro­duits à l’of­fi­cine par le dé­pis­tage et la vac­ci­na­tion contre ce vi­rus étaient jusque-là fi­nan­cés par le mi­nis­tère de la Santé. Ini­tia­le­ment pré­vue pour prendre fin le 31 dé­cembre 2021, cette prise en charge ex­cep­tion­nelle avait été re­con­duite jus­qu’au 31 août 2022 par les au­to­ri­tés, pour « as­su­rer une conti­nuité des ac­tions de santé pu­blique de lutte contre la Co­vid-19, dont les phar­ma­ciens d’of­fi­cine sont des ac­teurs clés ».

Or, le mi­nis­tère de la Santé a an­noncé le 23 août qu’il ne pro­lon­ge­rait pas ce fi­nan­ce­ment. Cela contraint les of­fi­ci­naux à contac­ter dès à pré­sent un pres­ta­taire pour or­ga­ni­ser l’en­lè­ve­ment et le trai­te­ment de leurs dé­chets à risque in­fec­tieux. « Les phar­ma­ciens doivent or­ga­ni­ser leur propre cir­cuit de col­lecte de Dasri, [c’est-à-dire] s’ap­pro­vi­sion­ner en em­bal­lages conformes aux exi­gences ré­gle­men­taires au­près de l’opé­ra­teur de [leur] choix et conclure une conven­tion écrite avec la so­ciété char­gée de l’en­lè­ve­ment et de l’éli­mi­na­tion de ces dé­chets », dé­taille la FSPF dans un com­mu­ni­qué ex­pli­ci­tant les consé­quences de cette an­nonce mi­nis­té­rielle.

La FSPF « conteste fer­me­ment cette dé­ci­sion et consi­dère que le trai­te­ment de ces dé­chets de­vrait être mis en œuvre sans sur­coût pour les phar­ma­ciens ». Elle en pro­fite pour rap­pe­ler que, in­dé­pen­dam­ment de la pan­dé­mie, « les phar­ma­ciens et leurs équipes sont as­treints à de nom­breuses obli­ga­tions dans le cadre de la col­lecte et du sto­ckage des Dasri des pa­tients en au­to­trai­te­ment […] sans au­cune com­pen­sa­tion fi­nan­cière ». Pour le syn­di­cat, le main­tien du fi­nan­ce­ment par le mi­nis­tère se­rait une « juste contre­par­tie » à cette contri­bu­tion ainsi qu’à « l’ex­ten­sion de la fi­lière à de nou­velles pa­tho­lo­gies et aux équi­pe­ments élec­triques ou élec­tro­niques ». Des né­go­cia­tions sont en cours entre la FSPF et l’éco-or­ga­nisme Das­tri afin de fa­vo­ri­ser une so­lu­tion pé­renne.

source Le Pharmacien de France

RAPPEL sur l’HAD et le MAD

Ne pas confondre HAD et MAD.

L’hospitalisation à domicile est une prestation hospitalière payée par la CPAM au prestataire sous forme de journée hospitalière. Plus généralement appelée HAD, l’hospitalisation à domicile consiste à apporter au domicile du patient, pour une durée limitée et renouvelable, les mêmes soins que s’il se trouvait à l’hôpital.

Si la structure HAD a une PUI (Pharmacie à Usage Intérieur), il y a peu de chance qu’elle fasse appel à la pharmacie de ville sauf urgence et, dans ce cas, il faudra facturer à la structure et surtout pas à la CPAM du patient.

Le MAD (maintien à domicile) fait parti de la médecine de ville mais permet de maintenir un patient dans le réseau classique hors hospitalisation. Le maintien à domicile ne se différencie pas des paiements classiques (visites, pharmacie, infirmiers, etc…) et peut faire l’objet de détournement illégal de patientèle.

P.L

DGS-Urgent n°2022-73 : Evolution du formulaire d’autorisation parentale nécessaire à la vaccination contre la Covid-19 de toutes les personnes mineures

Mesdames, Messieurs,

A la suite de la promulgation de la loi du 30 juillet 2022 mettant fin aux régimes d’exception créés pour lutter contre l’épidémie liée à la Covid-19, l’autorisation des deux parents est à nouveau nécessaire pour la vaccination de toutes les personnes mineures, en vertu du principe posé aux articles 371-1 et 372 du code civil, sauf impossibilité pour l’un des deux parents de recueillir l’accord de l’autre parent.

Cette impossibilité peut par exemple être avérée, lorsque l’autre parent, qui réside dans une autre ville, voire à l’étranger, ne donne pas suite, dans un délai raisonnable, à la demande du premier parent sollicitant son accord pour la vaccination anti-covid de leur enfant.

Le nouveau formulaire, unique pour toutes les personnes mineures, est disponible à cette adresse :  https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/fiche_-_autorisation_parentale_vaccin_covid-19.pdf

Afin de simplifier l’accès à la vaccination, il sera toujours possible pour un tiers d’accompagner le mineur à son rendez-vous de vaccination. L’accompagnant doit pouvoir établir qu’il détient l’accord des deux parents, en présentant la fiche d’autorisation parentale susmentionnée.

Nous vous remercions pour votre attention.

       Bernard CELLI                                                    Pr. Jérôme SALOMON

 Responsable de la Task Force Vaccination          Directeur général de la Santé

______________________________________________

Les messages « dgs-urgent » sont émis depuis une boîte à lettres DGS-URGENT@diffusion.dgs-urgent.sante.gouv.fr ou dgs-urgent@dgs.mssante.fr​.
Pour vérifier qu’ils ont bien été émis par une personne autorisée du ministère de la santé, consultez la liste des messages disponible sur le site Internet du ministère.

Source : DGS / Mission de l’information et de la communication / Sous-direction Veille et sécurité sanitaire (VSS)

Les Pharmaciens du Sud

GRATUIT
VOIR