Médicaments chers et violence ou menaces

De nombreux confrères nous ont signalé des violences ou des menaces lors d’un refus de délivrance sur des prescriptions douteuses possiblement liées à un trafic sur des médicaments coûteux.

En dehors du fait qu’il faudrait signaler ce type d’évènements à la Police, la CPAM des Bouches du Rhône propose que vous signaliez les faits sur sa boite aux lettres électronique (ci-dessous) en mentionnant les références du “patient” (nom, prénom, numéro de SS et les faits). Il faut espérer que leur action soit plus discrète et plus efficace que celle des forces de l’ordre.

smpacac@cnam-sm.mssante.fr

P.L

Tensions d’approvisionnement : protocole spécifique à la délivrance de flécaïnide pour les patients souffrant de maladies cardiaques graves

Au vu de la persistance des ruptures d’approvisionnement des médicaments à base de  flécaïnide à libération prolongée, l’ANSM a publié une nouvelle recommandation spécifique aux patients souffrant des maladies cardiaques héréditaires ou rares suivantes :

  • tachycardies ventriculaires polymorphes catécholaminergiques ;
  • certaines formes de syndrome de QT long congénital ;
  • cardiomyopathies arythmogènes dont cardiomyopathie ventriculaire droite arythmogène (DVDA).

Estimés à près de 1000, ces patients particulièrement vulnérables font l’objet d’un suivi par des centres de référence et des centres de compétence des maladies rares (CCMR) dont la liste est disponible ici.

En l’absence de flécaïnide à libération prolongée mettant en jeu le pronostic vital de ces patients et à défaut d’alternative thérapeutique, il vous est demandé de ne réaliser aucune substitution et de suivre le protocole décrit ci-après.

Prescription au patient

Pour la prescription de flécaïnide à libération prolongée, chaque CCMR remet à son patient une lettre explicative accompagnée des trois documents suivants :

  • une ordonnance nominative,
  • une lettre des laboratoires BIOGARAN et VIATRIS SANTE (Annexe 1),
  • un document nominatif d’accompagnement du CCMR et du prescripteur (Annexe 2).

Délivrance par le pharmacien d’officine

Les laboratoires BIOGARAN et VIATRIS SANTE ont accepté, à la demande de l’ANSM, de réserver un stock spécifique de boites de Flécaïnide LP 50 mg, 100 mg, 150 mg et 200 mg pour répondre aux besoins des patients.

En pratique, un patient suivi par un CCMR se rend dans votre officine et vous présente les trois documents précités :

En outre, vous pouvez consulter :

Le président de la FSPF plante le décor de l’imminente négociation économique: « Nous arrivons unis à la négociation »

À l’approche de la négociation du volet économique de la convention dont les axes de discussion seront également sous-tendus par les mesures du PLFSS pour 2024, le président de la FSPF énumère ses priorités pour le réseau officinal.

Par Alexandra Chopard et Benoît Thelliez

Photographe Nicolas Kovarik

BIOEXPRESS de Philippe BESSET

  •  Depuis septembre 2023 : président des Libéraux de santé.
  •  Depuis mars 2019 : président
    de la FSPF.
  •  De 2016 à 2019 : président
    de la société Résopharma.
  •  Depuis 2007 : membre du bureau national de la FSPF.
  •  2002 : président 
    du syndicat des pharmaciens 
    de l’Aude.
  •  Depuis 1994 : titulaire d’une officine
    à Limoux (Aude).
  •  1993 : diplômé d’État 
    de la faculté de Toulouse.
  •  1987 : vice-président 
    de l’Association nationale des
    étudiants en pharmacie 
    de France (Anepf).

Dans quel contexte s’inscrit la négociation économique avec l’Assurance maladie qui est sur le point de commencer ?
En mars 2022, nous avons signé une convention quinquennale à l’issue d’une négociation poussée. Il s’agit d’un contrat entre les pharmaciens d’officine et l’Assurance maladie ratifié par les deux organisations représentatives de la profession. Nous avons obtenu une convention moderne, très ambitieuse sur le plan de la prévention notamment, et couvrant de nombreuses thématiques que nous avions présentées lors du Tour de France de la FSPF à l’automne dernier. Mais la signature ayant eu lieu juste avant l’élection présidentielle, il n’était alors pas possible de fixer les éléments budgétaires correspondants. Cela aurait engagé les finances d’un quinquennat à venir et nous étions à la fin de l’épidémie de Covid-19 qui avait bouleversé les paramètres de la pharmacie. Si, à l’époque, nous avons collégialement préféré reporter la négociation du volet économique, le moment est à présent venu de nous y atteler. Nous allons travailler sur la base des chiffres du 1er semestre 2023 avec comme année de référence 2019, soit la dernière année avant la pandémie. Bien entendu, l’avenant qui résultera de cette négociation devra tenir compte des innovations qui figurent dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2024 actuellement en discussion. C’est pour cela que le calendrier des réunions va s’étaler de novembre à janvier prochain, afin de permettre une prise en compte des nouveautés qui figureront dans la loi et qui ne sont évidemment pas encore fixées.

Dans quelles dispositions d’esprit entamez-vous cette négociation ?
Nous arrivons à la table des négociations en plein accord avec l’Uspo. Je suis particulièrement satisfait de la façon dont se passent nos travaux préparatoires. Nous sommes en phase sur l’ensemble des objectifs, ce qui va nous permettre de stabiliser notre feuille de route et notre programme. Bien sûr, il est possible que devant les propositions de l’Assurance maladie, nous ayons quelques divergences, mais nous avons bien l’intention de conserver ce front uni.

Quelle mesure allez-vous avant tout porter ?
Nous voulons d’abord une revalorisation de l’acte de dispensation. Pour être clair, notre profession est à présent rémunérée majoritairement à l’acte, avec des honoraires de type HD, HDR, HDA… Nous demandons leur revalorisation globale pour un montant qui couvre au moins l’inflation.

La pharmacie d’officine est un métier de services qui nécessite des équipes, avec 130 000 personnes qui les composent et qui, à l’instar de tous les Français, sont touchées par ce phénomène. Pour nous permettre collectivement de maintenir des prestations de qualité dans nos officines, nous avons besoin d’une enveloppe tournant autour de 12 à 13 % d’augmentation par rapport au niveau habituel. Il faut bien avoir en tête que nous négocions pour cinq ans ! En tant que chambre patronale, la Fédération est en effet tenue à une négociation annuelle obligatoire (NAO) avec les syndicats de salariés qui entraîne une revalorisation des salaires. Nous devons ainsi anticiper cinq NAO successives. Par conséquent, notre demande budgétaire n’est qu’une juste compensation de l’inflation. Nous ne demandons pas plus sur ce point.

Quels sont les autres sujets au programme ? 
Nous allons passer en revue tous les nouveaux actes. Cela comprendra la concrétisation de certains dispositifs qui sont déjà dans la convention et pour lesquels nous voulons modifier le mode de rémunération, notamment abandonner les Rosp au profit d’un paiement à l’acte, comme la distribution des kits de dépistage du cancer colorectal. Quant aux bilans de médication dont le paiement advient à l’échéance de chacun des trois actes, les versements respectifs sont pour l’heure de 1, 1 et 58 euros. Nous demanderons que ces derniers se fassent selon un découpage 15, 15 et 30 euros, ce qui serait plus cohérent, même si nous sommes d’accord avec le principe d’une « prime » au dernier acte de la série. Nous aborderons aussi les assistances à la téléconsultation ainsi que la dispensation à l’unité que nous aimerions également voir passer en paiement à l’acte.

Qu’en est-il de la vaccination ?
Nous souhaitons une revalorisation de l’acte de vaccination, en plus de sa segmentation. Ce que le grand public appelle la vaccination comprend en fait trois actes. La prescription correspond à la détection du besoin vaccinal et à la sélection du vaccin adapté. Vient ensuite la délivrance du médicament vaccin, puis son injection dans un troisième temps. Actuellement, nous sommes rémunérés pour la délivrance et nous touchons 7,50 euros pour l’administration. Or, il n’est pas absurde d’imaginer que le pharmacien prescrive et délivre le vaccin, puis que celui-ci soit administré à domicile par un infirmier. Dans ce cas, nous n’avons actuellement pas la possibilité de facturer la séquence. De la même façon, l’infirmier devrait pouvoir prescrire le vaccin tétanique après blessure et le patient venir à la pharmacie se le faire délivrer et injecter. La segmentation entre prescription et administration est donc logique et d’ailleurs réclamée au niveau interprofessionnel. C’est pour cela que nous allons demander une valorisation à part de l’acte de prescription par rapport à celui de la délivrance. Selon moi, la première devrait se situer autour de 10 euros, en tout cas être supérieure aux 7,50 euros liés à l’administration du vaccin.

Quelles seront les autres thématiques abordées ?
Nous allons passer en revue toutes les nouveautés, c’est-à-dire celles qui figureront dans la LFSS, notamment les prises en charge pour cystite et angine. Nous savons d’ores et déjà que nous ne serons pas d’accord avec les propositions initiales de l’Assurance maladie, qui envisage une rémunération de 6 euros, fort éloignée des 25 euros que nous avons en tête. Il sera également question du nouvel entretien court sur les opioïdes ainsi que des entretiens de prévention aux différents âges de la vie.

Sur quels autres sujets prévoyez-vous de nettes divergences avec l’Assurance maladie ?
Certaines choses ne vont pas nous plaire ! La première consiste en la diminution du plafond de 98 euros pour les médicaments chers, ce que nous avons jusque-là réussi à éviter. Deuxième point d’achoppement : la dispensation à l’unité. Ce n’est pas une bonne idée en soi, mais si jamais cela devient réalité, il nous faudra négocier sa rémunération. Enfin, le plafonnement des remises des génériques un temps évoqué n’est certes plus d’actualité, mais nous resterons vigilants. 

Où en est le projet dit « Territoires fragiles » ?
Il faut changer la loi : notre problématique est de soutenir les officines en voie de fragilisation, pas d’attendre que leur situation soit désespérée pour intervenir. Il est donc indispensable que les situations soient évaluées localement, selon les bons critères, sachant que l’isolement n’est pas le seul à prendre en compte.

Une officine qui serait identifiée comme en voie de fragilisation pourrait ainsi bénéficier d’un honoraire d’astreinte à la journée, comme cela existe pour les hôpitaux de proximité lorsqu’il n’y a pas assez d’actes pour maintenir un service mais que leur ouverture demeure nécessaire d’un point de vue territorial. Il faut dès lors créer un nouvel honoraire « de sauvegarde ». En contrepartie, les officinaux prendront des engagements en termes de qualité de service.

Que pensez-vous de la situation, actuellement compliquée, des études de pharmacie ?
Nous sommes entièrement mobilisés pour renforcer la visibilité de notre filière sur Parcoursup. Plus en amont, nous lançons également des opérations avec l’Anepf pour faire connaître notre métier : les plus jeunes ne l’identifient plus et ne savent pas ce que nous faisons. Selon moi, la réforme Pass etvLAS correspond bien à un enfer pavé de bonnes intentions. Certains doyens pensent d’ailleurs que la solution serait de ne plus prendre que des étudiants en LAS pour former la filière pharmacie et faire de Pass une formule réservée à médecine. L’idée est intéressante. 

Quid enfin de la réforme des gardes ?
La permanence des soins est un sujet fondamental car elle se révèle être la source d’une immense fatigue pour les pharmaciens. Il faut tenir compte du temps de récupération nécessaire après une garde de nuit, arriver à une forme de régulation de la demande des usagers de moins en moins compliants et, surtout, définir le périmètre de la notion d’urgence. Nous demandons une remise à plat qui sera le fruit d’une concertation au niveau national. 

source LE PHARMACIEN DE FRANCE

Prescription et injection de vaccins par le pharmacien

Top départ pour la prescription et injection des vaccins pour les enfants de plus de 11 ans et les adultes.

Il faut que vous cherchiez sur le compte ameli pro les “bons de prise en charge (hors grippe et Covid)”  dans l’onglet ” commande”.

Pour la grippe, pour les enfants à partir de 2 ans, il y a aussi un bon de prise en charge spécifique au même endroit. 

Ne pas oublier de faire signer un accord préalable des 2 parents avant de vacciner un enfant mineur 

V.O

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Madame, Monsieur,

En tant que pharmacien, vous pouvez désormais prescrire et vacciner les adultes et les enfants de plus de 11 ans, pour les vaccins mentionnés dans le calendrier des vaccinations et selon les recommandations y figurant.

Modalités de facturation

Si le patient se présente sans prescription de vaccin :
– Vérifiez son éligibilité à la prise en charge du vaccin, en vous référant au calendrier vaccinal, aux indications de l’AMM et aux indications thérapeutiques remboursables des vaccins.
– Téléchargez le bon de prise en charge du vaccin sur amelipro ou sur la page « Mémo Assurance Maladie » de votre logiciel.
– Complétez le bon de prise en charge qui servira de prescription.
– Facturez via la norme de facturation le vaccin (code CIP) et l’injection (code prestation « RVA ») :
          – Indiquez le code prescripteur pharmacien dédié 291990869.
          – Identifiez-vous en tant qu’exécutant sur la facture télétransmise.
          – Les conditions de prise en charge sont celles du droit commun.

Si le patient se présente avec une ordonnance prescrivant un vaccin :
– Facturez via la norme de facturation le vaccin (code CIP) et l’injection (code prestation « RVA ») :
          – Indiquez le code prescripteur indiqué sur l’ordonnance.
          – Identifiez-vous en tant qu’exécutant sur la facture télétransmise.
          – Les conditions de prise en charge sont celles du droit commun.

Tarifs de l’acte de vaccination (administration avec ou sans prescription) :
– Vaccin ne nécessitant pas de prescription obligatoire : 7,50 euros TTC (code acte RVA).
– Vaccin nécessitant une prescription obligatoire et pour un patient disposant d’une prescription médicale : 7,50€ TTC (code acte RVA).
– Vaccin nécessitant une prescription obligatoire et pour patient ne disposant pas d’une prescription médicale : 9,60€ TTC (code acte RVA).

A noter : Le tarif de l’honoraire de vaccination est majoré d’un coefficient 1,05 pour les départements et collectivités d’Outre-mer.

Pour la vaccination contre la grippe, il conviendra d’appliquer les consignes qui seront envoyées au début de campagne.

Cordialement,
Votre correspondant de l’Assurance Maladie

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Pour d’autres informations sur la vaccination en officine, cliquez sur le bouton:

Première étape avant un grand mouvement national: Interpellation du directeur de la CPAM des Bouches du Rhône

Courrier signé par FSPF13 et USPO13

A l’attention de M. Gérard BERTUCELLI,

Directeur de la CPAM13

Marseille, Le 03 octobre 2023

Monsieur le Directeur,


Le PLFSS 2024 vient d’être présenté au Conseil des Ministres avec une coupe budgétaire de 1,3 milliard d’euros sur les produits de santé. Dans le même temps, de nouvelles missions sont demandées aux pharmaciens, mais pour autant nous ne voyons pas écrit les moyens mis en œuvre pour relever ces défis.


Nous avons répondu présent, et certainement au-delà des attentes, lors de la période COVID mais à quel prix !! Une exposition importante au risque dès les premières heures, des heures de travail en plus pour les titulaires, des heures supplémentaires pour nos salariés, des burnout pour nos confrères et une absence totale de vie familiale pour tous.

Nous l’avons fait car nous sommes des professionnels de santé responsables.
Mais est-il normal de se l’entendre reprocher aujourd’hui ?

Le contexte de l’inflation en France, qui s’élevait à environ 5% en 2022 et reste à 5% en 2023, est de nature à dégrader fortement nos entreprises. Nous avons cependant su protéger nos salariés avec 2 hausses de salaire en 2022 de 3% et une de 3% en 2023, ce qui porte la hausse à 9% sur 2 ans. On entend beaucoup parler de la hausse des prix de l’alimentation, des biens courants, de l’essence, de l’électricité, des assurances …

Mais rien pour les pharmacies, car 70 à 80% de nos chiffres d’affaires sont concentrés sur le médicament avec des prix fixes. Notre seule variable d’ajustement reste le montant des honoraires et leur augmentation est indispensable à nos entreprises pour pérenniser la pharmacie de proximité, lui donner les moyens d’assurer les nouvelles missions et d’agrandir nos équipes. Tout cela rendra un réel service à la population française car notre répartition géographique en est le support principal.


Monsieur le Directeur, aujourd’hui le quotidien des pharmaciens est perturbé et stressant car, en dehors du sujet de nos trésoreries qui s’effondrent, nous sommes confrontés à des ruptures de stock sans précédent qui dans certains cas s’apparentent plus à des pénuries.

L’année dernière les formes pédiatriques de paracétamol, cette année les formes pédiatriques d’antibiotique et même les formes adultes. Nous passons des heures à analyser les ordonnances, à rassurer les patients et surtout les parents d’enfants malades, à trouver des équivalences, à appeler les médecins pour avoir leur accord… sans aucune reconnaissance « d’intervention pharmaceutique ».


Cela suffit !! Nous ne sommes pas corvéables à merci !! Ni nous, ni nos
équipes !!


La dernière en date est la dispensation en ville du Beyfortus®, lancée à grand coup médiatique pour retomber avec un flop retentissant faute de disponibilité du produit.

Mais qui se charge de dire aux parents qu’ils ne pourront pas protéger
leur bébé pour cet hiver ? Les pharmaciens et leurs équipes !


Monsieur le Directeur, par ce courrier nous tenions à vous faire part de l’état d’esprit actuel de la profession. Nous voulions vous exprimer notre très grande inquiétude face aux orientations du PLFSS 2024.

Nous vous demandons d’être le relais de ce courrier à la CNAM pour que son directeur, Monsieur FATOME, soit informé de la colère qui monte chez les pharmaciens.


Nous vous prions d’accepter, Monsieur le Directeur, nos respectueuses salutations.

Valérie OLLIER
Présidente FSPF13
Patrick RAIMOND
Président USPO13

MESSAGERIES SECURISEES DE SANTE EN OFFICINE : boîtes aux lettres organisationnelles et boîtes aux lettres nominatives

Les messageries sécurisées de santé (MSSanté) permettent au pharmacien et à son équipe d’échanger avec leurs patients, des établissements de santé et d’autres professionnels de santé en garantissant la confidentialité et l’intégrité des données de santé transmises.

Auparavant limitées à des messageries nominatives, personnelles, les MSSanté peuvent désormais être employées comme boîte aux lettres organisationnelle accessible à l’ensemble de l’équipe officinale. Associée au numéro FINESS ou SIRET/SIREN de l’officine, elles permettent notamment à l’équipe officinale de recevoir sur une seule messagerie les échanges avec les professionnels de santé et les patients. Elle a pour avantage de permettre une bonne diffusion et un meilleur partage des informations au sein de l’équipe et d’assurer la continuité du service.

Cette messagerie organisationnelle ne se substitue pas à votre messagerie nominative. Il est donc possible que chaque membre de l’équipe officinale, pharmacien et préparateur en officine, dispose d’une ou plusieurs messageries nominatives et ait accès à la messagerie organisationnelle de l’officine.

L’intégration des MSSanté dans les LGO sera prise en charge dans le cadre de la vague 2 du Ségur du numérique.

Enfin, dans l’objectif de favoriser l’usage des MSSanté, la convention nationale pharmaceutique prévoit que l’atteinte d’un taux d’au moins 5 % des délivrances qui donnent lieu à un échange sécurisé via la MSSanté avec un patient, un autre professionnel ou un établissement de santé sera rémunéré 240 € par an.

Pour consulter la circulaire 2023-36, cliquez ICI.

Les Pharmaciens du Sud

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