Mise en œuvre de la prescription électronique : Quel impact pour les médicaments stupéfiants et assimilés ?

Le décret pour la mise en œuvre de la prescription électronique est paru au JO du 21 décembre 2023.
Les prescripteurs et dispensateurs (dont les pharmaciens) doivent se conformer aux dispositions de la dématérialisation des prescriptions d’ici le 31 décembre 2024.
Les logiciels professionnels compatibles avec cette dématérialisation sont ceux référencés Ségur.

Le décret a notamment modifié la réglementation quant au support de prescription des médicaments stupéfiants et assimilés. 

Aujourd’hui deux cas de figure peuvent se présenter :

  • Le prescripteur établit une ordonnance dématérialisée au moyen des téléservices de l’assurance maladie. Cette ordonnance numérique est imprimée et remise au patient. Elle comporte un QR code véhiculant un numéro unique de prescription et les mentions légales relatives au traitement des données à caractère personnel. Si le pharmacien est équipé d’un logiciel référencé « Ségur », il peut lire l’ordonnance directement à partir du QR code. Les informations de prescription, alimentées par le prescripteur dans la base de données, sont directement consultables dans le logiciel de gestion d’officine.
  • Lorsque la prescription ne peut s’effectuer de manière dématérialisée, le praticien rédige une ordonnance sécurisée papier répondant aux spécifications techniques habituelles : papier filigrané blanc naturel sans azurant optique, mentions pré-imprimées en bleu, numérotation de lot, carré en micro-lettres, etc.

La réglementation prévoit des exceptions à la dématérialisation des prescriptions : 

1 – Indisponibilité des téléservices de l’assurance maladie ;
2 – Connexion internet insuffisante liée à la situation du lieu habituel d’exercice ou à l’accomplissement d’actes en dehors de ce dernier ;
3 – Impossibilité technique ponctuelle d’accès aux téléservices de l’assurance maladie, ou impossibilité technique durable pour une cause étrangère au professionnel ;
4 – Absence, pour le professionnel qui exécute la prescription (cas du pharmacien), d’une prescription dématérialisée ;
5 – Impossibilité d’identification du patient via les services numériques en santé dédiés ;
6 – Prescription occasionnelle pour soi-même ou pour son entourage ;  

L’un de ces motifs devra être indiqué sur l’ordonnance sécurisée papier par le prescripteur afin de justifier l’absence d’ordonnance dématérialisée.

Source Meddispar

En savoir plus:

FIN DE LA CAMPAGNE D’IMMUNISATION DES NOUVEAU-NES ET NOURRISSONS CONTRE LE VRS – DGS-URGENT N°2025_03

Mesdames, Messieurs,

Le présent DGS-Urgent vise à vous informer de la date de fin de campagne de l’immunisation contre le virus respiratoire syncytial (VRS) pour l’ensemble des publics concernés (femmes enceintes, nouveau-nés et nourrissons).

La campagne d’immunisation contre le virus respiratoire syncitial (VRS) pour la saison 2024-2025 a été mise en place à compter de septembre 2024 pour proposer aux nouveau-nés, aux nourrissons et aux femmes enceintes de se prémunir contre le VRS en perspective de la saison hivernale, grâce à l’utilisation d’un traitement de prévention (Synagis[1], Beyfortus[2], Abrysvo[3]).

Face à la baisse de la circulation du VRS sur le territoire, la Direction générale de santé a saisi Santé publique France (SpF) afin de recueillir son avis pour acter la fin de la campagne.

Ainsi, tenant compte de l’avis de SpF au regard de l’épidémiologie observée en hexagone et dans l’ensemble des DROM, la date de la fin de campagne d’immunisation contre le VRS pour la saison 2024-2025 est fixée au 31 janvier 2025 pour l’ensemble des territoires (à l’exception de Mayotte).

Au-delà de cette date, la circulation du VRS ne justifie plus l’utilisation des traitements de prévention susmentionnés pour l’ensemble des publics ciblés dans les avis de la Haute autorité de santé.

Le calendrier et les modalités de la campagne pour la saison 2025-2026 vous seront communiqués dans les prochains mois.

Nous vous remercions pour votre implication tout au long de cette campagne d’immunisation contre le VRS.

 
Dr Grégory EMERY

Directeur Général de la Santé
 Orignal signé

[1] Haute Autorité de Santé – SYNAGIS (palivizumab)
[2] Haute Autorité de Santé – BEYFORTUS (nirsévimab) – Virus respiratoire syncytial
[3] Haute Autorité de Santé – ABRYSVO (Vaccin du Virus Respiratoire Syncytial (VRS) (bivalent, recombinant)) – Virus Respiratoire Syncytial (VRS)


Dans le cadre d’une alerte ou d’une crise sanitaire, la Direction Générale de Santé (DGS), par l’intermédiaire du Centre Opérationnel de Régulation et de Réponse aux Urgences Sanitaires et Sociales (CORRUSS), diffuse pour information des messages de sécurité sanitaire (avis, recommandations et conduites à tenir), via l’envoi de DGS-Urgent, à l’ensemble des professionnels de santé inscrits au conseil de l’ordre compétent, en conformité avec l’article L. 4001-2 de la LOI n° 2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé.

Sondage fin du remboursement des tests antigéniques : votre avis compte !


Avec un projet d’arrêté transmis aux syndicats représentatifs de la profession le 14 janvier dernier, le ministère de la Santé a annoncé la fin de nombreuses mesures dérogatoires prises dans le cadre de la lutte contre la pandémie Covid 19. La prise en charge par l’Assurance maladie des tests antigéniques réalisés en officine est notamment visée.

Opposée au déremboursement des tests antigéniques, la FSPF demande l’abandon de cette mesure. Nous avons besoin de votre retour de terrain pour faire valoir nos arguments en faveur du maintien du remboursement de ces tests.

A cet effet, nous vous invitons à répondre à un questionnaire en ligne d’ici le 31 janvier 2025 au plus tard en cliquant sur le lien suivant :

JE RÉPONDS AU QUESTIONNAIRE

Les résultats de ce sondage nous permettront de démontrer aux pouvoirs publics la pertinence du maintien d’un remboursement des tests antigéniques pour garantir la continuité et l’efficacité de la prise en charge sanitaire des populations les plus vulnérables.

Vous remerciant par avance pour votre participation.

Revalorisation des honoraires et information des consommateurs


Conformément à l’arrêté du 28 novembre 2014, relatif à l’information du consommateur sur le prix des médicaments dans les officines de pharmacie, les pharmaciens d’officine ont une obligation d’information des consommateurs sur le montant des honoraires et des tarifs qu’ils pratiquent au moyen d’un affichage, par l’intermédiaire d’un catalogue ou d’une base de données librement accessible dans l’officine.

Dans le prolongement de notre communication du 8 janvier 2025 relative aux revalorisations tarifaires consécutives à la mise en œuvre de l’avenant n°1 à la convention nationale pharmaceutique et afin de vous accompagner dans cette démarche, la FSPF met à votre disposition une affiche visant à informer vos clients sur le montant des honoraires que vous pratiquez.

Cette affiche est à jour des revalorisations tarifaires entrées en vigueur le 8 janvier dernier et est téléchargeable en cliquant sur le lien suivant :

TARIFS DES HONORAIRES (MÉTROPOLE)

La FSPF vous recommande d’apposer systématiquement cette affiche dans un espace visible de votre officine, y compris quand le montant des honoraires est déjà détaillé dans un catalogue ou dans une base de données.

Cette information relative aux honoraires et tarifs des prestations ne vous exonère ni de votre obligation d’information des consommateurs sur le prix des médicaments et dispositifs médicaux que vous délivrez, ni de l’affichage de l’obligation de proposer un devis dans certaines circonstances (produit ou prestation supérieur ou égal à 500 euros, prestation de location, produit réalisé sur mesure).

Attention ! En cas de non-respect de l’obligation d’information des consommateurs constaté par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), vous vous exposez à de lourdes amendes administratives.

Les Pharmaciens du Sud

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