Nouveaux TFR

Création de tarifs forfaitaires de responsabilité

applicables à compter du 1er mars 2013

(TFR)

 

Une décision du Comité Economique des Produits de Santé (CEPS), en date du 11 décembre 2012, publiée au Journal Officiel du 18 janvier suivant[1], institue des tarifs forfaitaires de responsabilité (TFR) pour des groupes génériques. Elle en fixe, par ailleurs, le montant.

 

Pour les groupes génériques ci-après, les nouveaux TFR seront appliqués à compter du
1er mars 2013.

 

Les unités livrées par les établissements de fabrication doivent être revêtues de vignettes conformes aux nouveaux TFR à compter de cette date.

 

 

Groupe Générique

Conditionnement

TFR en €

Prix public TTC en € des génériques

IPRATROPIUM (BROMURE D’) 0,25 mg/1 ml, solution pour inhalation par nébuliseur

10 récipients unidose

3,78

3,78

IPRATROPIUM (BROMURE D’) 0,25 mg/1 ml, solution pour inhalation par nébuliseur

30 récipients unidose

9,81

9,81

TERBINAFINE (CHLORHYDRATE DE) 1 %, crème

1 tube de 15 g

4,14

4,14

 

 

IMPORTANT

 

Nous tenons à vous rappeler les points suivants :

 

–          ainsi que le prévoit l’arrêté de marge, les grossistes-répartiteurs et les pharmaciens d’officine peuvent continuer à commercialiser, à titre transitoire, et ce durant une période fixée à quinze jours pour les premiers et à un mois pour les seconds, les unités concernées, qu’ils détiennent en stock à cette date, comportant une vignette au tarif antérieur ; ce délai commence à courir à compter de la date d’application des décisions, objet de la présente circulaire ;

 

–          la convention nationale pharmaceutique prévoit qu’en cas de mise sous TFR de groupes génériques, la caisse génère le signalement « PU saisi = ancien PU fichier des médicaments » au-delà d’un délai de deux mois à compter de l’entrée en vigueur de la mesure (annexe III-1 (II)). Cependant, pour l’assurance maladie, ce signalement revêt un aspect interne ; il n’a donc pas vocation à alerter le pharmacien.

 

Ce signalement n’exclut toutefois pas, en cas de tarification à l’ancien prix au-delà dudit délai de deux mois, la réalisation de contrôles des facturations effectuées par les caisses d’assurance maladie et, par suite, l’exercice d’une action en récupération des indus.

 

Nous vous rappelons, enfin, l’importance de saisir correctement le code à barres figurant sur la vignette.

 

 



 

 

Erratum et rectification: Norme 1.40, votre syndicat a réagi à temps!

Lors de la dernière commission technique et commission paritaire locale, fin novembre et début décembre, nous avons alerté (et nous avons été les seuls) la CNAM et la FSPF que peu de pharmacies en France étaient équipés en norme 1.40.

Nous avons aussi soutenus le fait que les SSII n’arrivaient pas à absorber toutes les évolutions à effectuer chez leurs clients.

L’obligation de la norme 1.40 a  été reporté au 1er juillet 2013 (et non au 31 mars 2013 comme je l’ai indiqué par erreur sur la newsletter précédente). Il semble que ce soit le seul délai qui nous sera accordé.

Pensez à faire évoluer votre logiciel vers la norme 1.40. Pour l’instant, cette norme est lourde à gérer mais elle est obligatoire.

 

Norme 1.40: RAPPEL (déjà envoyé le 13/12/2012)

Dernières infos:

Norme 1.40: Nous avons contacté la FSPF et il nous a été confirmé que la norme 1.40 devrait être mise en place au 1er janvier 2013. Toutefois, les 2 systèmes (ancien et nouveau) cohabiteront sans trop de problèmes. Par contre, au fur et à mesure de l’année 2013, ceux qui n’ont pas fait le changement pourraient rencontrer des difficultés croissantes.

– Scannérisation: il n’y a aucune date limite. Vous pouvez investir à votre rythme en sachant que la scannérisation apporte pas mal d’avantages   pour nous et la CPAM.

 

Courrier de la CPAM 131

Il y a quelques jours, la CPAM a envoyé un courrier à un certain nombre de pharmaciens.

Vu le ton comminatoire du message, nous avons protesté auptrès du Directeur de la CPAM 13, M. Gérard Bertucelli.

Nous avons obtenu pas des explications de la CPAM qui s’est excusé de cette maladresse.

En fait, il y avait 3 courriers légèrement différents envoyés à 269 officines.

Une lettre pour les 2 seules pharmacies qui avaient un taux de substitution compris entre 60 et 70% de substitution (la prose de M. Bertucelli comportait une phrase au milieu de la missive indiquant: »vous vous situez parmi les officines ayant les plus faibles résultats en matière de délivrance de génériques dans le département des BdR »

Une lettre pour les 86 officines dont le taux se situe entre 70% et 80% (vous vous retrouverez dans cette phrase « vous vous situez parmi les officines ayant les plus faibles résultats en matière de délivrance de génériques dans le département du 13 »).

Une lettre pour les 181 pharmacies dont le taux se situe entre 80 et 84% (Dans ce cas, la phrase est: « les éléments de suivi statistique traduisent unréel investissement de votre part dans la mise en oeuvre de ce dispositif. »)

495 pharmacies n’ont reçu aucun courrier de la part de la CPAM (sous réserve que les informations délivrées par la CPAM soient fiables à 100%).

Pour la commission paritaire du jeudi 6 décembre 2012, nos représentants vont signaler que ce type de courrier est particulièrement mal venu car notre syndicat est persuadé que tous les pharmaciens, y compris les plus réfractaires au début, ont bien compris que, par la méthode des rejets ciblés mis en place avec l’accord de notre syndicat (ce qui évite certaines méthodes de TPCG plus brutales comme les rejets de lots pratiqués par certains départements), il devenait impératif de substituer en respectant le cadre de loi.

La méthode de calcul de taux de substitution ne permet pas d’avoir la possibilité de cibler les pharmaciens substituant peu. En effet, avec ce calcul « à la mord moi le noeud », il est impossible de savoir si les 2 officines du département qui ont des taux inférieur à 70% substitue moins que les autres!

Il semblerait que ce taux de 85% soit aussi important pour la profession que pour l’avenir professionnel de certains dirigeants de la CPAM 13.

La motivation est donc partagée. 🙂

Certains confrères inconscients et un  peu peureux se permettent de dire aux assurés sociaux comment faire pour ne pas perdre l’avantage du TP tout en gardant les princeps: ce n’est pas du ressort du pharmacien ou de l’assuré mais seulement celui du PRESCRIPTEUR. D’autres confrères font courir le bruit dans certaines localités du bord de mer à l’est de notre département que la MGEN ne prend pas en compte le TPCG: c’est faux car la MGEN rentre aussi dans le « grand ordinateur de la CNAM » et pourrait diminuer votre taux de substitution. Ces confrères reflètent la peur des assurés face aux génériques et, avec un tel comportement, mettent en péril les négociations sur la rémunération, négociations qui nous enganet pour 5 ans et qui vont se dérouler dans les jours qui viennent (mise en place des honoraires et de leurs montants).

P.L

Les Pharmaciens du Sud

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