Activité partielle : indemnisation de l’employeur par l’Etat diminuée depuis le 1er juin

Annoncée depuis plusieurs semaines par le ministère du travail, la diminution du montant de l’allocation d’activité partielle versée aux employeurs par l’Etat est entrée en vigueur avec la publication récente d’un décret d’application de la loi du 17 juin 2020 relative à diverses dispositions liées à la crise sanitaire.

Les heures chômées du 1er juin au 30 septembre au titre de l’activité partielle sont désormais indemnisées par l’Etat à hauteur de 60 % de la rémunération horaire brute (plafonnée à 4,5 fois le SMIC horaire) contre 70 % de cette même rémunération depuis le 1er mars 2020. 

Cette indemnisation par l’Etat demeure plus favorable que le régime « hors covid-19 » de l’activité partielle, qui donne lieu au versement d’une allocation horaire forfaitaire de 7,74 euros pour les employeurs de moins de 250 salariés, montant qui devrait à nouveau s’appliquer à compter du 1er octobre. 

Précisons que cette diminution de la participation de l’Etat ne modifie en rien le montant de l’indemnité d’activité partielle versée par l’employeur au salarié, qui reste fixée à 70 % de la rémunération horaire brute, ce niveau d’indemnisation n’ayant pas été modifié dans le cadre de la crise épidémique. Dans ce cas, et sauf indemnisation plus favorable du salarié de la part de l’employeur, le « reste à charge » pour l’employeur sera donc de 10 % du salaire brut.

Pour en savoir plus, lire la circulaire FSPF ici

Activité partielle Covid19 : l’indemnisation de l’employeur par l’Etat diminue à compter du 1er juin

Annoncée depuis plusieurs semaines par le ministère du travail, la diminution du montant de l’allocation d’activité partielle versée aux employeurs par l’Etat est entrée en vigueur avec la publication récente d’un décret d’application de la loi du 17 juin 2020 relative à diverses dispositions liées à la crise sanitaire. Les heures chômées du 1er juin au 30 septembre au titre de l’activité partielle sont désormais indemnisées par l’Etat à hauteur de 60 % de la rémunération horaire brute (plafonnée à 4,5 fois le SMIC horaire) contre 70 % de cette même rémunération depuis le 1er mars 2020.

Cette indemnisation par l’Etat demeure plus favorable que le régime « hors covid-19 » de l’activité partielle, qui donne lieu au versement d’une allocation horaire forfaitaire de 7,74 euros pour les employeurs de moins de 250 salariés, montant qui devrait à nouveau s’appliquer à compter du 1er octobre.

Précisons que cette diminution de la participation de l’Etat ne modifie en rien le montant de l’indemnité d’activité partielle versée par l’employeur au salarié, qui reste fixée à 70 % de la rémunération horaire brute, ce niveau d’indemnisation n’ayant pas été modifié dans le cadre de la crise épidémique. Dans ce cas, et sauf indemnisation plus favorable du salarié de la part de l’employeur, le « reste à charge » pour l’employeur sera donc de 10 % du salaire brut.

Prime exceptionnelle pouvoir d’achat 2020 : modèle de décision unilatérale à télécharger

La prime exceptionnelle de pouvoir d’achat, d’un montant maximal de 1 000 euros exonéré d’impôt sur le revenu et de contributions et cotisations sociales, prévue par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2020 était initialement réservée aux entreprises dotées d’un accord d’intéressement.

Afin de permettre son versement aux salariés mobilisés dans le cadre de la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19, le Gouvernement a, par ordonnance, supprimé cette condition et repoussé sa date limite de versement au 31 août 2020 (au lieu du 30 juin 2020).

Les entreprises dotées d’un accord d’intéressement peuvent, quant à elles, verser une prime exonérée jusqu’à un montant de 2 000 euros. 

Le versement de cette prime est totalement facultatif pour les employeurs. 

La FSPF vous propose un modèle de décision unilatérale, à télécharger ici, pour vous aider dans la mise en œuvre de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat et vous éviter, le cas échéant, tous frais supplémentaires de mise en place.

Quelles sont les conditions d’exonération ? Quelles sont les marges de manœuvre pour l’employeur ? Pour en savoir plus, cliquez ici.

COVID-19 et arrêts de travail : passage au dispositif d’activité partielle au 1er mai

Dans le contexte d’épidémie de covid-19, les salariés se trouvant dans l’impossibilité de travailler parce qu’ils doivent garder leurs enfants, parce qu’ils sont considérés comme susceptibles de développer une forme grave d’infection en cas de contamination, ou encore parce qu’ils partagent le même domicile d’une telle personne, bénéficient jusqu’à présent d’un arrêt de travail indemnisé par la sécurité sociale, les régimes de prévoyance de la Pharmacie d’officine et l’employeur. 

La loi de finances rectificative pour 2020 précise qu’à compter du 1er mai, ces salariés seront désormais placés en situation d’activité partielle et indemnisés à ce titre. Cette mesure s’applique aux arrêts de travail en cours à la date du 1er mai ainsi qu’à toute nouvelle survenance. 

Pour en savoir plus, cliquez ici.

CMU

Le renouvellement de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) pour les allocataires du revenu de solidarité active (RSA) est devenu automatique le 1er avril 2019. Cette mesure a pour but d’améliorer l’accès aux droits et de simplifier les démarches des assurés.

Désormais, les allocataires du RSA sont dispensés d’effectuer une nouvelle demande de CMU-C chaque année. Il faut toujours faire la première demande de CMU-C. Mais, une fois le droit attribué, la CMU-C est désormais prolongée d’un an, sans démarche spécifique de la part de l’assuré. Cette prolongation automatique a lieu tous les ans tant que l’assuré continue de percevoir le RSA.

Chaque année, les allocataires du RSA recevront, environ 2 mois avant l’échéance de leur droit, un courrier les informant de leur situation. Ils seront invités à mettre à jour leur carte Vitale et leur nouvelle attestation de droit leur sera communiquée.

Cette mesure de simplification concerne aujourd’hui environ 670 000 foyers.

source Ameli.fr

P.L

AME

Instruction des demandes et ouverture du droit à l’AME :


Durant l’état d’urgence sanitaire, les organismes d’assurance maladie continuent d’instruire les primo-demandes d’AME.
Par ailleurs, la fabrication des cartes AME étant interrompue, pour les dossiers instruits avant le 16 mars 2020, les bénéficiaires n’ayant pas pas encore retiré leur carte AME auprès de leur organisme d’assurance-maladie ne doivent pas se déplacer mais pourront faire valoir leurs droits à l’aide du courrier les invitant à venir retirer leur carte.


Les dossiers instruits depuis le 16 mars ne donneront pas lieu à la délivrance d’une carte AME, mais à l’envoi au bénéficiaire d’un courrier d’information servant de justificatif de ses droits.
Dans ce contexte, les établissements et les professionnels de santé sont invités à consulter systématiquement CDRi ou ADRi à partir du numéro NNP figurant sur les courriers pour disposer des informations détaillées concernant les droits des porteurs de ces courriers (date des droits…). Les cartes qui n’ont pas été émises seront éditées à l’issue de l’état d’urgence sanitaire.

Prolongation du droit à l’AME :


Par dérogation au deuxième alinéa de l’article L. 252-3 du CASF, les personnes dont le droit à l’aide médicale de l’Etat arrive à expiration entre le 12 mars 2020 et le 31 juillet 2020 bénéficient d’une prolongation de leur droit de trois mois à compter de sa date d’échéance.

Les cartes qui arrivent à expiration à partir du 12 mars doivent donc être considérées comme valides pour les trois mois supplémentaires. Les établissements et professionnels de santé sont également invités dans ce cas à consulter systématiquement CDRi ou ADRi pour vérifier les droits.

ATTENTION: Lire aussi: https://www.ameli.fr/assure/actualites/des-mesures-derogatoires-pour-laide-medicale-de-letat-ame-pendant-lepidemie-de-covid-19

Un message de Thierry Desruelles, administrateur de la CAVP et membre éminent du conseil d’administration syndical de FSPF13:

Bonjour à tous, un petit mot de soutien en ces périodes chahutées

Nous, administrateurs de la CAVP , avons décidé de SUSPENDRE les  cotisations mensuelles d’Avril et MAI ; elle sont REPORTEES de 5 mois :

Pour éviter des charges trop importantes sur les mois d’août et d’octobre et permettre aux affilés de reconstituer leur trésorerie dans les meilleures conditions :
• les prélèvements suspendus du mois de mars (biologistes) seront opérés en juillet

• les prélèvements des mois d’avril et de mai (officinaux et biologistes) seront opérés respectivement en SEPTEMBRE et NOVEMBRE

Tous les affiliés verront leurs cotisations 2020 mensualisées , quel que soit le mode de versement actuel , à compter de Juillet . cet étalement leur offrira ainsi un soutien de trésorerie . En contrepartie, toutes les cotisations seront appelées par prélèvement – 

Merci à tous ceux qui paient encore par chèque ou virement de se rendre sur leur espace numérique au sein du site CAVP.FR  afin d’y enregistrer leurs coordonnées bancaires .

Par ailleurs , le bureau de l’URPS pharmaciens PACA reprendra son activité le matin à partie du Mardi 14 Avril 2020.

Un grand merci à Ph Lance  et tous ceux qui l’ont aidé pour la qualité de sa communication.

Dr Thierry Desruelles
Administrateur CAVP Sud Est – Trésorier URPS Pharmaciens PACA – Administrateur FSPF13 – Pharmacie Desruelles 106 Avenue de la Capelette 13010 Marseille

La CAVP et le syndicalisme sont une affaire de famille chez les Desruelles. J’ai connu André le père en 1980 quand j’ai débuté dans le syndicalisme au temps ou la défense professionnelle s’effectuait dans l’unité avec les deux fédérations nationales FSPF et SGP*. André exerçait des fonctions syndicales dans le 13 et était, comme son fils maintenant, administrateur à la CAVP depuis les années 1970. Cet homme dévoué et regretté qui parlait toujours d’une voix douce et agréable sans avoir à demander le silence lors de nos conseils d’administration était l’essence même du pharmacien d’officine. Ses qualités professionnelles sont encore reconnues par les “vieux pharmaciens”. Son fils en est la continuité.

* syndicat des grandes pharmacies, maintenant UNPF

Philippe Lance

Les Pharmaciens du Sud

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