Centres de vaccination internationale sur le 13

Centres de vaccination internationale pour les Bouches-du-Rhône (13)

  • Hôpital d’instruction des armées Alphonse Laveran4, boulevard Alphonse Laveran – 13°, 13384, Marseille Cedex 1304 91 61 73 5404 91 61 71 13
  • Service communal d’hygiène et de santé Ville d’Aix en ProvenceCentre de Vaccinations Internationales, 3 Avenue Paul Cézanne, 13100, Aix-en-Provencevaccinations@mairie-aixenprovence.fr04 42 91 93 77
  • Service Communal d’Hygiène et de santé23 rue Louis Astruc, 13005, Marseillevaccinsetvoyages@mairie-marseille.fr04 91 55 32 8204 91 14 56 22
  • Service communal d’hygiène et de santé Ville d’Arles12, Boulevard Émile Zola, 13200, Arles04 90 49 35 0004 90 93 46 16
  • Hôpital Européen Marseille (nouvel hôpital Ambroise Paré Marseille)Fondation Hôpital Ambroise Paré, 106 boulevard de Paris, 13003, Marseillecontact@hopital-europeen.fr04 13 42 74 27
  • Centre de Vaccination SCHS de Salon de Provence123 rue de Bucarest, 13300, Salon de Provence04 90 45 06 30
  • Centre hospitalier d’Aubagne – Edmond GarcinCentre de vaccinations internationales et consultations du voyageur, Rez-de-chaussée service des consultations externes, porte 17 179 avenue des sœurs Gastine, 13400, Aubagnecvi@ch-aubagne.fr04 42 84 75 38
  • Assistance Publique – Hôpitaux de MarseilleInstitut hospitalo-universitaire – Méditerranée infections, 19-21 boulevard Jean Moulin, 13005, Marseille

Certains vaccins sont recommandés, voire obligatoires, pour partir dans certains pays étrangers mais l’Assurance Maladie ne les prend pas en charge. Les vaccinations peuvent être dispensées gratuitement dans les centres de vaccination publics.

La vaccination par le vaccin tétravalent (A, C, Y, W-135) est exigée par l’Arabie saoudite pour les pèlerins qui vont à La Mecque, qu’il s’agisse du pèlerinage annuel (Hadj) ou non (Umrah).

Alimentation du nourrisson : rappel de l’interdiction de publicité et de promotion à l’officine

L’Ordre rappelle que la publicité et la promotion à l’intention du grand public des préparations pour nourrisson (“laits premier âge”) et des denrées alimentaires destinées à des fins médicales spéciales (DADFMS) pour nourrissons sont prohibées, quelle que soit leur forme.

Dans un courrier adressé au Conseil Central des pharmaciens titulaires d’officine, le Syndicat Français de la Nutrition Spécialisée souhaite rappeler la législation spécifique applicable à la commercialisation de ces produits.

L’alimentation pour les nourrissons exige une grande vigilance, tant dans son élaboration, que dans sa commercialisation. Afin de ne pas décourager l’allaitement maternel, la publicité et la promotion auprès du grand public de ces produits sont réglementairement interdites. Seuls sont autorisés en pharmacie les supports qui comportent des informations factuelles sur ces produits. Au-delà du risque pénal (contraventions pouvant atteindre 1 500 € multipliables par le nombre d’unités de vente au consommateur concernées), c’est l’image de la profession qui est en jeu.

Quels sont les produits concernés ?

  • Les préparations pour nourrisson (0-6 mois) que sont les laits premier âge standards, HA (hypoallergéniques) etc.
  • Les DADFMS pour nourrissons (0-12 mois) utilisées par exemple lors d’allergie aux protéines de vache, pour les nourrissons prématurés ou de faible poids de naissance, dans les diarrhées aiguës ou l’intolérance au lactose.

Pour rappel, les préparations à base d’hydrolysat de protéine ainsi que les DADFMS pour les nourrissons jusqu’à 6 mois relèvent du monopole pharmaceutique.

Sont ainsi interdites, par exemple, les promotions du type « deux pour le prix d’un », les bons de réduction, les primes ou cadeaux liés à l’achat (cartes de fidélité, coupons de réduction, coffrets d’échantillons bébé), les remises d’échantillons gratuits, etc. 

Les mises en avant spécifiques et promotionnelles en vitrine, en tête de gondole ou dans des catalogues, et la remise de documents normalement destinés aux professionnels de santé (y compris aux pharmaciens), sont elles aussi susceptibles d’être verbalisées.

Consultez le tableau de synthèse

À noter : si une DADFMS cible une population plus large (ex : 0-36 mois) mais contenant la cible 0-12 mois, les règles les plus strictes s’appliquent.

En savoir plus :

Information amelipro: Sécurisons la dispensation du tramadol et de la codéine

Madame, Monsieur,

Les médicaments opioïdes tels que le tramadol et la codéine nécessitent une attention collective accrue en raison des risques importants de dépendance, d’abus et de surdosage.

Pour rappel, sur décision de l’ANSM, deux nouvelles dispositions entreront en vigueur le 1er mars 2025 : la prescription sur ordonnance sécurisée et la limitation de la durée maximale de prescription des médicaments opioïdes.

A compter du 1er mars 2025, comment dispenser le tramadol et la codéine ?

  • Seule une ordonnance sécurisée pourra conduire à la dispensation de médicaments opioïdes. Celle-ci peut désormais se présenter soit :
    • Sous format papier sécurisé classique (papier répondant à la norme de l’Association Française de Normalisation (AFNOR) NF 280)
    • Sous la forme d’une ordonnance numérique (ordonnance imprimée comprenant un QR code unique).
  • Vérifiez sur l’ordonnance sécurisée si le dosage, la posologie et la durée du traitement sont inscrits en toutes lettres. Si l’ordonnance sécurisée ne comporte pas les mentions obligatoires, la délivrance ne sera pas possible.
  • Au-delà de la durée maximale de prescription des médicaments contenant de la codéine (12 semaines), une nouvelle ordonnance sécurisée sera requise pour poursuivre le traitement.
  • Pour sécuriser la dispensation, vous devrez impérativement utiliser un Logiciel de Gestion à l’Officine (LGO) qui permet de lire le QR code de l’ordonnance numérique.

A noter :
Si vous n’êtes pas en mesure de lire le QR code de l’ordonnance numérique, vous devrez orienter le patient vers une pharmacie équipée.

Nous vous remercions de votre engagement à nos côtés dans la sécurisation de l’usage des antalgiques opioïdes et de votre vigilance face aux risques d’abus et de dépendance liés à ces médicaments.

Cordialement,
Votre correspondant de l’Assurance Maladie

DGS-URGENT N°2025_06 : Augmentation des infections invasives à méningocoque en France

Mesdames, Messieurs,

Nous souhaitons vous alerter sur l’augmentation des cas d’infections invasives à méningocoque (IIM) observée depuis le mois de novembre avec un niveau exceptionnellement élevé pour le mois de janvier 2025. Avec 90 cas survenus en janvier 2025 (données non consolidées), la saison 2024/25 se démarque par des niveaux d’incidence élevés, comparativement aux saisons passées.

En janvier 2025, les IIM du sérogroupe B étaient majoritaires (45% des cas), suivies des sérogroupes W (30%) et Y (25%). Depuis le mois de juillet 2024, 50 décès ont été déclarés soit une létalité de 13,7%. Les souches du sérogroupe W restent à l’origine de formes plus sévères, avec une létalité de 19,8% pour ce début de saison 2024/25.

Plusieurs études ont montré la relation temporelle entre les épidémies de grippe et les IIM, les infections grippales augmentant leur risque de survenue.

Ce DGS-Urgent appelle à votre vigilance sur le risque accru de survenue d’infections invasives à méningocoque dans le contexte épidémiologique actuel, et sur l’importance de la vaccination. Outre la prise en charge des IIM et la prophylaxie autour d’un cas, vous trouverez ci-dessous le rappel des recommandations vaccinales récentes.

1.     Rappel des caractéristiques cliniques

Les IIM sont dominées par les méningites et les méningococcémies (bactériémies à méningocoque) aiguës, dont le purpura fulminans. Les signes de méningite bactérienne chez l’enfant et l’adulte associent classiquement un syndrome infectieux et un syndrome méningé (fièvre élevée, céphalées, vomissements, raideur de la nuque, photophobies, troubles de conscience, purpura, convulsions). Des formes cliniques non méningées sont aussi décrites comme les arthrites et les formes abdominales. Le tableau clinique peut être atypique chez le nourrisson et le petit enfant et les signes d’alerte peuvent varier en fonction de l’âge du patient. Toute suspicion clinique d’IIM nécessite une prise en charge médicale urgente avec appel systématique du SAMU-Centre 15. La rapidité de prise en charge est essentielle pour le pronostic.

En cas de suspicion clinique de purpura fulminans, une antibiothérapie appropriée faisant appel à la classe des céphalosporines de 3ème génération injectables (ceftriaxone ou céfotaxime) doit être mise en route en urgence en préhospitalier. Cette antibiothérapie doit s’accompagner d’une prise en charge globale de sepsis grave associant pose de voie d’abord, remplissage vasculaire, surveillance continue des constantes vitales et transfert médicalisé (avec un appel au SAMU centre 15) vers une unité de réanimation.

2.     Circuit de signalement des cas (instruction n°DGS/SP/2018/163)

Tout cas suspect doit faire l’objet d’une confirmation par examen biologique afin d’identifier les méningocoques par culture et/ou PCR. Certains cas peuvent être considérés comme des IIM en l’absence de confirmation biologique lorsqu’ils sont caractérisés par des symptômes cliniques fortement évocateurs d’IIM.

Tout cas doit être notifié sans délai et par téléphone à l’Agence régionale de santé puis une fiche de déclaration obligatoire doit être remplie.

L’envoi au Centre national de référence (CNR) des méningocoques et Haemophilus influenzae de toute souche ou de tout matériel positif pour le méningocoque (échantillon clinique ou extrait d’ADN) est indispensable pour typage complet. Un résultat positif de la PCR ne doit pas dispenser de la mise en culture, qui seule permet d’obtenir la souche bactérienne en vue d’analyses ultérieures par le CNR et l’obtention de l’antibiogramme.

Les mesures de prophylaxie à appliquer autour d’un ou plusieurs cas d’IIM sont présentées en annexe 1.

3.     Stratégie de vaccination contre les IIM : les nouvelles recommandations en vigueur depuis le 1er janvier 2025

Face à l’augmentation des cas d’IIM sur le territoire, la stratégie la plus efficace reste la vaccination, telles que le prévoient les nouvelles recommandations du calendrier vaccinal :

  •        Concernant la vaccination contre les sérogroupes A, C, W et Y :

         – Chez les nourrissons, la vaccination tétravalente est obligatoire selon un schéma vaccinal à deux doses : une dose à l’âge de 6 mois (Nimenrix®) suivie d’une dose de rappel à l’âge de 12 mois (Nimenrix® ou MenQuadfi®) [1];

         – Chez les adolescents, la vaccination est recommandée :

–  De 11 à 14 ans selon un schéma une dose quel que soit leur vaccination antérieure (Nimenrix® ou MenQuadfi® ou Menveo®) ;

–  De 15 à 24 ans dans le cadre du rattrapage vaccinal avec un schéma une dose (Nimenrix® ou MenQuadfi® ou Menveo®).

  •         Concernant le sérogroupe B :

         –  La vaccination par le vaccin Bexsero® est obligatoire chez l’ensemble des nourrissons à partir du 1er janvier 2025 selon un schéma à trois doses (M3, M5, M12).

Un rattrapage jusqu’à 24 mois est prévu pour les nourrissons jamais vaccinés ou au statut vaccinal incomplet ou inconnu (cf. annexe 2).

Des recommandations vaccinales particulières viennent compléter l’approche du calendrier vaccinal particulier chez les personnes à risque élevé d’IIM (personnes immunodéprimées et leur entourage familial) ainsi qu’en milieu professionnel et chez les voyageurs[2].

Nous invitons les professionnels de santé à s’assurer de la vaccination de leurs patients conformément à ces recommandations.

La DGS a saisi la Haute autorité de santé pour identifier si la stratégie vaccinale contre les méningocoques notamment les recommandations concernant le rattrapage doit être révisée au regard de la situation épidémique actuelle. Les conclusions de la HAS seront rendues sous un mois.

Le détail des vaccins disponibles (avec les précisions sur le schéma vaccinal, l’interchangeabilité et les associations vaccinales) est disponible dans le calendrier vaccinal sur le site du Ministère chargé de la Santé et un tableau récapitulatif présenté en annexe 3.

Les vaccins sont disponibles en pharmacie et doivent être conservés au réfrigérateur entre + 2°C et + 8°C. Ils ne doivent pas être congelés. La vaccination peut être réalisée en cabinet libéral, en pharmacie, à l’hôpital ou en PMI (pour les enfants jusqu’à 6 ans), ou dans un laboratoire de biologie médicale (cf. tableau 1). Elle peut également être réalisée dans un centre de vaccination public. Dans ce cas, la prescription, la délivrance du vaccin et la vaccination s’effectuent sur place.

Tableau 1 : Compétences vaccinales des professionnels de santé pour la vaccination contre les infections invasives à méningocoques telles que précisées dans le calendrier vaccinal.

*sur prescription de l’acte d’injection par un médecin

*sur prescription de l’acte d’injection par un médecin

L’injection du vaccin est prise en charge par l’Assurance Maladie et les complémentaires santé dans les conditions habituelles. Il n’y a pas d’avance de frais pour la consultation dans les centres de vaccination publics et en services de Protection maternelle et infantile (PMI). Le vaccin est administré par voie intramusculaire uniquement. La vaccination doit être inscrite dans le carnet de santé ou de vaccination, et sur le carnet de vaccination électronique inclus dans l’espace numérique en santé « Mon espace santé ».

Nous vous remercions de la bonne prise en compte de ces informations et de votre mobilisation.

 
Dr Grégory EMERY

Directeur Général de la Santé

Original signé

[1] Le vaccin Neisvac n’est plus recommandé et est remplacé par l’un des vaccins quadrivalents ACWY utilisables selon l’âge.

[2] En milieu professionnel :

  •     Chez les personnels de laboratoire travaillant sur le méningocoque.

    Chez les voyageurs (Recommandations sanitaires 2024 aux voyageurs) :

  •     Se rendant dans « la ceinture de la méningite » en Afrique subsaharienne ou dans tout autre zone où sévit une épidémie (en cas de résidence ou de séjour en contact étroit avec la population) :

o          Pour les personnes de plus de 6 semaines (vaccins ACWY)

o          Pour les nourrissons âgés de 2 à 12 mois en cas d’épidémie (vaccins ACWY)

o          Pour les personnes exerçant une activité dans le secteur de la santé ou auprès des réfugiés dans les zones fortement touchées (vaccins ACWY)

o          Chez les pèlerins se rendant à La Mecque (Hadj ou Omra) :

La vaccination contre les IIM avec un vaccin méningococcique tétravalent A, C, W, Y, datant de plus de 10 jours et de moins de 3 ans, est obligatoire pour l’obtention des visas pour le pèlerinage en Arabie saoudite ; elle doit être attestée par le certificat international de vaccination, sur lequel sera collée l’étiquette du vaccin indiquant le nom du vaccin et le numéro de lot (cf. Annexe 6 du Règlement sanitaire international).


NDLR: L’injection du vaccin est prise en charge par l’Assurance Maladie et les complémentaires santé dans les conditions habituelles. Il n’y a pas d’avance de frais pour la consultation dans les centres de vaccination publics et en services de Protection maternelle et infantile (PMI). Le vaccin est administré par voie intramusculaire uniquement. La vaccination doit être inscrite dans le carnet de santé ou de vaccination, et sur le carnet de vaccination électronique inclus dans l’espace numérique en santé « Mon espace santé ». 

Les Pharmaciens du Sud

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