Dans la continuité de notre circulaire relative à la campagne de vaccination contre la grippe et le COVID-19 et du démarrage de la campagne de vaccination automnale 2025/2026, qui débute aujourd’hui, nous souhaitons attirer votre attention sur l’opportunité qu’elle représente pour renforcer la couverture vaccinale des personnes âgées de 65 ans et plus.
Nous vous invitons à profiter de cette campagne pour aller vers vos patients seniors afin de faire le point sur leur statut vaccinal global. Cette démarche vous permettra de leur proposer, si nécessaire, les vaccins manquants et de les planifier leur vaccination dans un objectif de prévention.
Pour vous accompagner dans cette démarche, vous trouverez une fiche récapitulative du calendrier vaccinal à jour pour les seniors .
À l’approche de la saison hivernale 2025-26, les autorités sanitaires rappellent l’importance des mesures de prévention dans le cadre de la lutte contre les infections respiratoires aiguës (IRA) telles que la grippe, le Covid-19 et le virus syncytial respiratoire (VRS). Chaque année, ces infections respiratoires touchent de nombreuses personnes, en particulier les populations les plus vulnérables, et sont responsables d’une hausse significative des consultations médicales et des hospitalisations. Ces épidémies exercent de manière récurrente une pression importante sur le système de soins, avec des conséquences notables, tant pour les patients que pour les professionnels de santé.
Les couvertures vaccinales contre ces virus demeurent insuffisantes. Pour la campagne précédente (2024-2025), la couverture vaccinale de l’ensemble des personnes à risque contre la grippe était en effet de 46,5%. L’épidémie de grippe a été particulièrement intense et sévère, affectant toutes les tranches d’âges, avec une incidence notable chez les enfants de moins de 5 ans et les personnes âgées de plus de 65 ans.
La lutte contre les infections respiratoires aiguës est essentielle et constitue en enjeu majeur de santé publique nécessitant une mobilisation individuelle et collective pour protéger les plus fragiles. Cette stratégie s’appuie sur deux leviers complémentaires : la vaccination des publics ciblés par les recommandations et l’application rigoureuse des gestes barrières. La mobilisation de l’ensemble des professionnels de santé est cruciale pour encourager les personnes ciblées à se faire vacciner et pour promouvoir le respect des gestes barrières.
1. La campagne hivernale (2025-26) de vaccination contre la grippe et le Covid-19 : calendrier, cibles et vaccins disponibles
Calendrier
A partir du 14 octobre 2025, les deux campagnes de vaccination seront menées de manière conjointe, sur l’ensemble du territoire à l’exception de Mayotte où la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière a démarré depuis le 9 septembre dernier et de la Réunion où la campagne est alignée sur celle de l’Hémisphère Sud.
Afin de faciliter le parcours vaccinal, les personnes éligibles peuvent recevoir les deux vaccinations de manière concomitante sur deux sites d’injection corporels différents. Si les deux vaccinations ne sont pas réalisées concomitamment, il n’y a pas de délai minimum à respecter entre celles-ci. L’administration concomitante est possible pour l’ensemble des vaccins contre la grippe saisonnière et contre le Covid-19 disponibles en France.
· Les populations cibles à risque de développer une forme grave de ces maladies,
· Les professionnels des secteurs sanitaire et médico-social,
· Les personnes en contact régulier avec des personnes à risque.
Depuis 2022, la vaccination contre la grippe saisonnière est également recommandée aux professionnels exposés aux virus influenza porcins et aviaires. Cette vaccination vise à prévenir la recombinaison de virus grippaux humains, aviaires ou porcins, et l’émergence d’un nouveau virus adapté à l’être humain.
Toutes les opportunités de vaccination doivent être saisies pour améliorer la couverture vaccinale des deux campagnes de vaccination dans le but d’atteindre un haut niveau de protection des plus fragiles.
Vaccins disponibles
S’agissant des vaccins contre la grippe, les produits suivants sont disponibles pour la campagne 2025-2026 :
· Vaxigrip® : adultes et enfants à partir de 6 mois ;
· Influvac® : adultes et enfants à partir de 6 mois ;
· Flucelvax® : adultes et enfants à partir de 2 ans ;
· Efluelda® : adultes de 65 ans et plus (utilisation préférentielle) ;
· Fluad® : adultes de 65 ans et plus (utilisation préférentielle).
Les modalités pratiques pour se faire vacciner contre la grippe en 2025-2026 sont décrites sur le site Ameli.fr
Les modalités de commandes, d’injections des vaccins et de suivi de la vaccination contre le Covid-19 ont fait l’objet d’informations détaillées dans le DGS-URGENT 2025_24.
Effecteurs de la vaccination contre la grippe saisonnière et le Covid-19
Les compétences des professionnels de santé en matière de vaccination contre la grippe saisonnière et le Covid-19 sont rappelées sur le site du ministère et dans l’annexe jointe.
2. Le respect des gestes barrières pour lutter contre la transmission des virus respiratoires
En préparation à la saison hivernale 2025-2026, il est nécessaire de renforcer les messages de prévention à destination : de la population générale, des personnes vulnérables et des professionnels de santé, en rappelant l’importance du respect des gestes barrières en complément de la vaccination.
Parmi ces gestes applicables figurent notamment :
· le port du masque,
· le lavage régulier des mains,
· et les mesures d’aération et de ventilation des espaces clos.
Le port du masque est, pour rappel, fortement recommandé pour les personnes symptomatiques, pour les personnes à risque de formes graves dans les situations à risque, mais aussi pour tous dans les lieux de soins (hôpital, cabinet médical, officine, laboratoires) et les espaces clos et mal ventilés en période de circulation active des virus hivernaux.
L’adhésion du plus grand nombre à ces mesures d’hygiène universelles permet de se prémunir individuellement tout en limitant collectivement la diffusion communautaire des agents pathogènes respiratoires responsables des infections et d’autres pathologies hivernales telles que les gastro-entérites.
L’ensemble des recommandations relatives aux gestes barrières est accessible au lien suivant :
Le point sur… les infections respiratoires aiguës (IRA) – Ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles .
Enfin, concernant les personnes vulnérables à risque de développer une forme grave présentant des symptômes, le recours à un test RT-PCR Covid-19 est recommandé, afin de confirmer l’agent viral en cause et adapter la prise en charge, le cas échéant. Une prescription médicale est dans ce cas nécessaire pour permettre le remboursement. Il est également rappelé que le délai de rendu des résultats doit être le plus court possible, en particulier lorsque la personne vit en collectivité.
3. Les outils de prévention des infections à VRS chez les nourrissons
Les modalités de mise en œuvre de la campagne d’immunisation des nourrissons et nouveau-nés contre les infections à VRS ont été communiquées dans le DGS-URGENTn°2025-15 en date du 26 juin 2025. Depuis la transmission de ce message, Beyfortus (nirsévimab) est désormais également pris en charge pour les enfants jusqu’à l’âge de 24 mois qui demeurent vulnérables à une infection sévère due au VRS et qui connaissent leur deuxième de saison de circulation du virus.
Votre rôle est crucial dans la prévention, la prise en charge et la sensibilisation de la population à la lutte contre les infections respiratoires aiguës. Nous vous remercions vivement de votre mobilisation.
Annexe : Effecteurs de la vaccination contre la grippe saisonnière et le Covid-19 pour la campagne 2025/2026
Dans le cadre d’une alerte ou d’une crise sanitaire, la Direction Générale de Santé (DGS), par l’intermédiaire du Centre Opérationnel de Régulation et de Réponse aux Urgences Sanitaires et Sociales (CORRUSS), diffuse pour information des messages de sécurité sanitaire (avis, recommandations et conduites à tenir), via l’envoi de DGS-Urgent, à l’ensemble des professionnels de santé inscrits au conseil de l’ordre compétent, en conformité avec l’article L. 4001-2 de la LOI n° 2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé.
Les autorités sanitaires nationales ont été informées de la survenue de plusieurs situations de botulisme depuis le début du mois de septembre.
Nous tenions à appeler à votre attention concernant ces atteintes graves pour la santé.
1- Rappels sur la pathologie
Pour rappel, le botulisme est dû à une neurotoxine bactérienne produite par Clostridium botulinum, le botulisme est une intoxination à l’origine d’atteintes neurologiques. Il existe trois formes principales de botulisme, la forme la plus fréquente est le botulisme d’origine alimentaire (79,5% des foyers déclarés entre 2018 et 2024), le botulisme du nourrisson ou botulisme infantile ou le botulisme iatrogène (injection de toxine botulique pour raison médicale ou esthétique).
Le temps d’incubation du botulisme alimentaire, le plus courant, peut aller de quelques heures à quelques jours. Les symptômes comprennent, à des degrés variables : des signes digestifs précoces pouvant être fugaces (douleurs abdominales, nausées, vomissements et diarrhée), une atteinte oculaire (défaut d’accommodation, vision floue ou double), une sécheresse de la bouche accompagnée d’un défaut de déglutition voire d’élocution, ou des symptômes neurologiques (fausses routes, paralysie plus ou moins forte des muscles). Il n’y a habituellement pas de fièvre.
Le traitement du botulisme est essentiellement symptomatique et requiert, dans les formes sévères, des soins respiratoires intensifs avec ventilation assistée. Pour rappel, l‘injection d’antitoxine botulique chez un patient atteint de botulisme est une mesure thérapeutique urgente et essentielle pour neutraliser la toxine botulique. Sa délivrance doit être effectuée par la pharmacie à usage intérieur (PUI) de l’établissement au sein duquel des patients sont pris en charge.
Nous tenons enfin à vous rappeler que le botulisme fait partie des maladies à déclaration obligatoire (formulaire cerfa). Le diagnostic clinique d’un seul malade, même en l’absence de confirmation biologique, doit donner lieu à un signalement immédiat, par tout moyen au point focal régional de votre agence régionale de santé afin de mettre en place les mesures de contrôle et de remédiation immédiates.
2- Vigilance autour d’une situation particulière
Nous souhaitions enfin attirer votre attention sur une situation récente concernant un cas cliniquement évocateur de botulisme lié à la consommation d’ail confit conditionné sous vide ayant été acheté sur des marchés en Occitanie au début du mois de septembre.
Suites aux enquêtes alimentaires menées par les autorités compétentes, des écarts aux bonnes pratiques de stérilisation ont été identifiées auprès d’un producteur (Letapenadier), notamment la mise sous vide d’ail confit, à température ambiante et hors saumure – ce qui sont des conditions favorables à un développement botulique. Une fiche de retrait rappel a ainsi été émise le 19 septembre 2025 (Rappel Consommateur – Toutes catégories). Ces produits ont été vendus par le producteur sur plusieurs marchés des départements de l’Hérault, du Gard et de l’Aude dans les communes suivantes : Sommière, Lattes, Sète, Béziers, Vendres-Plage, Port-la-Nouvelle.
Des analyses sont en cours par le Centre National de Référence des Anaérobies et du botulisme en vue de la confirmation de la présence de toxine botulique dans les prélèvements biologiques et alimentaires.
Compte tenu de ces délais et de la diffusion potentielle de ces produits vendus sur des marchés locaux en saison touristique, la survenue de potentiels autres cas, dans les prochains jours et semaines, est attendue.
Nous vous remercions pour votre vigilance.
Pr Didier LEPELLETIER Directeur Général de la Santé
Original Signé
Dans le cadre d’une alerte ou d’une crise sanitaire, la Direction Générale de Santé (DGS), par l’intermédiaire du Centre Opérationnel de Régulation et de Réponse aux Urgences Sanitaires et Sociales (CORRUSS), diffuse pour information des messages de sécurité sanitaire (avis, recommandations et conduites à tenir), via l’envoi de DGS-Urgent, à l’ensemble des professionnels de santé inscrits au conseil de l’ordre compétent, en conformité avec l’article L. 4001-2 de la LOI n° 2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé.
Dès validation de votre inscription par la Région, vous pouvez enregistrer les e-coupons présentés par les jeunes, selon la prestation médicale concernée, et en demander le remboursement. Vous serez référencé sur l’annuaire cartographique géolocalisé et visible par les jeunes depuis le site et l’application du Pass Santé Jeunes Région Sud.
Cliquez sur le bouton pour accéder au site de la région:
Annexe VI Arrêté du 25 avril 2025 – art. La liste des prescriptions de produits ou prestations soumis à prescription médicale obligatoire que l’ensemble des infirmiers en pratique avancée est autorisé à prescrire : -programmes d’activité physique adaptée assurée par un professionnel de l’APA ;
-soins et d’actes infirmiers, y compris le bilan de soins infirmiers ;
-antidiarrhéiques : lopéramide, racecadotril, antihistaminiques H1 peu sédatifs par voie orale ;
-antispasmodiques à visée digestive et pansements digestifs ;
-anesthésiques locaux en gel, crème ;
-antiseptiques locaux ;
-pansements médicamenteux ;
-antiacides gastriques d’action locale ;
-inhibiteurs de la pompe à protons ;
-laxatifs de lest, osmotiques et lubrifiants ;
-traitements antibiotiques pour des infections identifiées à l’aide de tests rapides d’orientation diagnostique, sous condition du suivi d’une formation définie par arrêté :
-Fosfomycine-trométamol, pour traiter une cystite chez la femme de 16 à 65 ans sans facteur de risque de complication ;
-Amoxicilline, pour traiter une angine bactérienne à strepto-test positif chez le patient âgé de 10 ans ou plus ;
-en renforcement des Programmes nationaux de dépistage organisés dans les cas où les prescriptions systématiques n’ont pas été suivies d’effet : mammographie, frottis cervico-utérin (FCU), kit de dépistage du cancer du côlon ;
-kit de Naloxone dans le cadre d’une prise en charge en urgence. Les prescriptions listées ci-dessus ne peuvent être renouvelées sans concertation médicale.
1° Sans diagnostic médical préalable : -traitements antihypertenseurs de première ligne pour les hypertensions de grade 1 sans retentissement et à l’exclusion des bétabloquants : inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC), antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA2), inhibiteur calcique, diurétique thiazidique en monothérapie et de préférence en monoprise ;
-polygraphie ventilatoire nocturne pour le dépistage du syndrome d’apnées obstructives du sommeil ;
-traitements hypoglycémiants de première ligne, conformément aux recommandations en vigueur, chez un patient diabétique de type 2 ;
-dispositifs d’auto-surveillance de la glycémie capillaire : lecteur de glycémie, bandelettes d’autocontrôle de la glycémie, autopiqueur, lancettes. Les prescriptions listées ci-dessus ne peuvent être renouvelées sans concertation médicale ;
2° Avec diagnostic médical préalable : -séances de réhabilitation chez les patients souffrant de maladie d’Alzheimer ou de maladie apparentée ;
-traitements hypolipémiants de première ligne et prévention du risque cardiovasculaire : statines et ézétimibe ;
-dispositif d’auto-surveillance du taux de glucose interstitiel dans le respect des indications ;
-traitements antihypertenseurs jusqu’à trois classes associées : inhibiteurs calciques, inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC), antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA2) et diurétiques thiazidiques ou apparentés dans le cadre d’une adaptation du traitement selon les recommandations pour les hypertensions artérielles de stade 2 et 3 ;
-traitements hypoglycémiants : tous les antidiabétiques oraux et injectables y compris insulines d’action intermédiaire et lente ;
-traitements bronchodilatateurs inhalés, à l’exclusion des prescriptions pour inhalation par nébulisateurs : bronchodilatateurs de courte durée d’action (bêta-2 mimétiques, anticholinergiques, bromure d’ipratropium), de longue durée d’action (béta2-stimulants, anticholinergiques), associations de bronchodilatateurs d’action prolongée et de corticoïdes inhalés ;
-oxygénothérapie : Adaptation du dispositif après une demande d’entente préalable ;
-traitements de l’insuffisance cardiaque dans le cadre d’une conduite diagnostique et de choix thérapeutiques déterminés par un médecin : inhibiteur de l’Enzyme de Conversion (IEC), antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA2), diurétiques épargneurs de potassium, diurétiques de l’anse, inhibiteurs SGLT-2 (glifozine), antagonistes des récepteurs de l’aldostérone ;
-dispositifs médicaux et aides techniques d’aide au maintien à domicile : matelas à air fluidisé ;
-agoniste dopaminergique, Précurseur de la dopamine (L-DOPA), inhibiteur de la monoamine oxydase de type B (IMAO-B) en cas de suspicion de déséquilibre du traitement chez un patient ayant une maladie de Parkinson ;
-potassium si hypokaliémie. Les prescriptions listées ci-dessus ne peuvent être renouvelées sans concertation médicale.
II.-Liste de produits et prestations que l’infirmier en pratique avancée est autorisé à prescrire dans le cadre du domaine d’intervention « Oncologie et hémato-oncologie » prévu au 1° de l’article R. 4301-2 du code de la santé publique :
1° Avec diagnostic médical préalable : -antiémétiques antagonistes des récepteurs à la dopamine de type D2 : métoclopramide, métopimazine, alizapride ;
-antiémétiques antagonistes des récepteurs à la sérotonine de type 3 (setrons) : granisétron, ondansétron, palonosétron ;
-laxatifs par voie orale de lest, osmotiques et lubrifiants et par voie rectale ;
-topiques émollients et hydratants, préparations magistrales (à base d’urée ou d’acide salicylique en cas d’hyperkératose) : crèmes, lotions, baumes, pommades ;
-antalgiques de palier 2 : codéine, dihydrocodéine, tramadol ;
-carboxymaltose ferrique lorsque les préparations orales de fer ne sont pas efficaces ou ne peuvent être utilisées (gestion de l’anémie chimio-induite en usage hospitalier) ;
-antiémétiques antagonistes des récepteurs à la neurokinine de type 1 (anti-NK1) : aprépitant, nétupitant, rolapitant ;
-gestion des toxicités endobuccales : bétaméthasone en comprimés à sucer, amphotéricine B en suspension buvable, miconazole en gel buccal, morphine à 2 % ou lidocaïne en application buccale ;
-antihistaminiques H1 peu sédatifs par voie orale (prévention des réactions allergiques) ;
-dispositifs médicaux et aides techniques d’aide au maintien à domicile : matelas à air fluidisé. Les prescriptions listées ci-dessus ne peuvent être renouvelées sans concertation médicale.
III.-Liste de produits et prestations que l’infirmier en pratique avancée est autorisé à prescrire dans le cadre du domaine d’intervention « Maladie rénale chronique, dialyse, transplantation rénale » prévu au 1° de l’article R. 4301-2 du code de la santé publique :
Avec diagnostic médical préalable : -inhibiteurs calciques dans le cadre du traitement de l’hypertension artérielle ;
-calcium per os, vitamine D, chélateur du phosphore (traitement des troubles phosphocalciques) ;
-bicarbonate de sodium per os (traitement de l’acidose métabolique) ;
-chélateur du potassium, potassium per os (traitements des dyskaliémies) ;
-acides aminés per os après évaluation de l’état nutritionnel lorsque régime hypoprotidique envisagé ;
-dispositifs médicaux et aides techniques d’aide au maintien à domicile : matelas à air fluidisé. Les prescriptions listées ci-dessus ne peuvent être renouvelées sans concertation médicale.
IV.-Liste de produits et prestations que l’infirmier en pratique avancée est autorisé à prescrire dans le cadre du domaine d’intervention « Psychiatrie et santé mentale » prévu au 1° de l’article R. 4301-2 du code de la santé publique :
1° Sans diagnostic médical préalable : -correcteurs du syndrome extrapyramidal induit par les neuroleptiques : tropatépine, bipéridène, trihexyphénidyle ;
-anxiolytique : hydroxyzine. Les prescriptions listées ci-dessus ne peuvent être renouvelées sans concertation médicale ;
2° Avec diagnostic médical préalable : -prise en charge d’un syndrome anxio-dépressif peu sévère à modéré : inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), anxiolytique ;
-mélatonine ;
-baclofene, nalmefène (dans le cadre d’une prise en charge addictologique) ;
-acamprosate, disulfirame (prévention de rechute chez le patient alcoolo-dépendant) ;
-benzodiazépine dans le cadre du sevrage alcoolique ;
-benzodiazépine dans les manifestations anxieuses sévères et invalidantes ;
-anticholinergiques ;
-thiamine ;
-prolactinémie en suivi des antipsychotiques. Les prescriptions listées ci-dessus ne peuvent être renouvelées sans concertation médicale.
V.-Liste de produits et prestations que l’infirmier en pratique avancée est autorisé à prescrire dans le cadre du domaine d’intervention « Urgences » prévu au 1° de l’article R. 4301-2 du code de la santé publique : -antalgiques palier 2 à 3 ;
-anticholinergiques inhalés d’action brève, en aérosol doseur, poudre sèche ou nébulisation (uniquement bromure d’ipratropium) ;
-bêta-2 mimétiques d’action rapide (salbutamol et terbutaline) inhalés, en aérosol doseur, poudre sèche ou nébulisation ;