URPS Pharmaciens PACA: Qu’est-ce qu’ACT-IP officine ?

C’est un outil qui permet de CODIFIER et de TRACER vos IP
https://prezi.com/v/jzjlsq3xyxul/presentation-act-ip/?preview=1

Pourquoi CODIFIER et TRACER ?

Parce qu’il est impératif

  • Que l’officine sorte de sa réserve et recueille pour les publier les milliers d’interventions que le réseau réalise tous les jours.
  • Que le temps que nous et nos équipes passons à chercher à joindre des médecins, à pallier aux ruptures de produits, à réclamer un support conforme soit quantifié
  • Que notre Expertise Pharmaceutique soit traduite dans un document qui montrera que tous les jours, nous sommes les gardiens des poisons

Parce qu’il est nécessaire

  • D’avoir un outil d’Analyse de nos pratiques en interne pour continuer à évoluer et nous former en équipe
  • D’avoir un outil qui nous permettra d’identifier rapidement, par extraction, des éléments d’Analyse des Pratiques Interprofessionnelles et ainsi mettre en place des actions correctives qui nous ferons gagner du temps …

Comment s’y prendre pour tracer ses IP

Il suffit de se rendre sur le lien suivant https://actip-officine.sfpc.eu et de cliquer sur le « pavé » Act-IP officine

Vous arrivez alors sur un écran ou vous pourrez vous connecter grâce à vos codes officine

Le site est très didactique

Il n’y a plus qu’à saisir

Comment codifier les problèmes et les interventions ?

Le groupe de travail Valorisation des Interventions Pharmaceutiques de la Société Française de Pharmacie Clinique (SFPC) a adapté la grille hospitalière à l’officine.

Vous pouvez éditer la fiche intervention et la grille de codification associée pour vous familiariser en équipe !

Et vous pourrez analyser vos requêtes !!!

Les premiers résultats France

Act-Ip fonctionne depuis longtemps pour les hospitaliers
Désormais, les officinaux auront eux aussi leur observatoire
Nous posterons l‘évolution des résultats tous les trimestres

Lisez ici les résultats du premier trimestre 2022

Pour aller plus loin et vous entraîner

Voici le PowerPoint que nous avons réalisé avec le Dr Julien Gravoulet, secrétaire Général de l’URPS Grand-Est et présenté lors du congrès de la Société Française de Pharmacie Clinique

source URPS PHARMACIENS PACA

DGS

Mesdames, Messieurs,

Nous vous prions de bien vouloir trouver ci-dessous des précisions sur les modalités des prochaines sessions de commandes en flacons de vaccins Moderna, Pfizer-BioNTech (forme prête à l’emploi 12 ans et plus, et forme pédiatrique), Novavax ainsi qu’en dispositifs médicaux et solvant de dilution entre les 13 et 14 juin.

Ce document s’articule en trois parties :

I)          MISE EN PLACE D’UN FLUX ACCELERE DE LIVRAISON A PARTIR DU 13 JUIN ET NOUVELLES MODALITES DE CONFIRMATION DES COMMANDES

II)         MODALITES D’OUVERTURE DU PORTAIL ET PRECISIONS SUR LES COMMANDES ANTERIEURES

III)        POINT D’ATTENTION SUR LA CONSERVATION DES DOSES DE VACCIN

 I.   MISE EN PLACE D’UN FLUX ACCELERE DE LIVRAISON A PARTIR DU 13 JUIN ET NOUVELLES MODALITES DE CONFIRMATION DES COMMANDES

A partir de la session d’ouverture du portail des 13 et 14 juin, les commandes de vaccins et dispositifs médicaux ou solvant de dilution seront livrées en officines au cours de la même semaine que la commande. Ainsi, les commandes passées entre le lundi et le mardi par une officine seront livrées le jeudi ou le vendredi de la même semaine.

Les commandes passées entre le lundi 13 et le mardi 14 juin seront livrées en officines entre le jeudi 16 juin et le vendredi 17 juin.

Les officines et professionnels de santé effecteurs sont invités à bien prendre en compte ces nouveaux délais de livraison pour organiser la récupération des commandes en officine et pour planifier les rendez-vous de vaccination. 

Avec l’accélération de ce flux, l’envoi aux officines, médecins et sages-femmes d’un email de confirmation de commande et de livraison le vendredi n’est plus adapté et ne sera donc plus effectué.

En remplacement, les officines pourront consulter les quantités confirmées directement sur l’outil de commande à partir du jour suivant la fermeture de la session de commande (soit habituellement le mercredi à partir de 18h). Une nouvelle fonctionnalité dite de « Suivi de commande » (dans le menu « Transaction commerciale » à gauche de l’écran) sera ouverte aux officines à compter du mercredi 15 juin. Celle-ci leur permettra d’accéder :

  • Au détail des produits effectivement livrés, pour les besoins de l’officine et pour ceux des effecteurs qui leur sont rattachés ;
  • À un document PDF récapitulatif des commandes, téléchargeable depuis la page.

Ces informations permettront aux officines de répondre aux questions ponctuelles des professionnels de santé qui leur sont rattachés.

A noter : les médecins et sages-femmes ne recevront donc plus directement d’e-mail de confirmation de leur commande et devront s’adresser à leur officine de rattachement.

Pour plus d’informations sur la consultation de la page « Suivi de commande » par l’officine :

  • Consultez les guides d’utilisation dans la rubrique « Besoin d’aide ? », accessibles également sur la page d’accueil de l’outil, dans l’onglet « Documentation » : dans la partie « Saisie de commande », consultez « Consulter la confirmation de commande »
  • Contactez le service support via le formulaire dédié 

II.   MODALITES D’OUVERTURE DE L’OUTIL DE COMMANDE ET PRECISIONS SUR LES COMMANDES ANTERIEURES 

La page de saisie de commande sera ouverte du lundi 13 au mardi 14 juin 23h00 selon les modalités présentées ci-dessous, identiques à celles des dernières semaines :

Les médecins, les sages-femmes et les chirurgiens-dentistes peuvent commander des flacons via leur officine de rattachement, comme précisé par le DGS-Urgent N°2021_19. Les infirmiers, les LBM, les EHPAD, les USLD et les résidences autonomies, les SSU, les SST, les CDS, les MSP, les FAM, les MAS et les PMI sont invités à se rapprocher de l’officine de leur choix, afin qu’elle commande pour eux.

Il est rappelé que depuis le 9 mai dernier, les officines doivent commander elles-mêmes les dispositifs médicaux et solvant de dilution [1] nécessaires à l’administration des vaccins qu’elles commandent pour elles-mêmes et pour les professionnels ou établissements de santé en ville qui leur en font la demande. Les modalités de commande de ces dispositifs sont indiquées dans le DGS-Urgent n°2022-54.

Dates de livraison en officine :  Les flacons commandés entre les 13 et 14 juin seront livrés entre le jeudi 16 et le vendredi 17 juin.

Il est rappelé que :

  • Les rendez-vous de vaccination peuvent être prépositionnés à partir du lendemain de la date prévisionnelle de livraison qui vous est indiquée dans le mail de confirmation de commande. Ce mail est envoyé à toutes les officines qui réceptionnent des vaccins, que ce soit pour leur compte ou celui d’autres professionnels de santé ;
  • Tout professionnel de santé doit prendre en compte le nombre de flacons qui lui ont été confirmés avant d’ouvrir de nouveaux créneaux de vaccination ;
  • Les officines doivent bien confirmer les quantités demandées par les professionnels de santé qui leur sont rattachés avant de passer commande.

Précisions sur les commandes antérieures :

Les flacons de vaccins Pfizer-BioNTech, Moderna et Novavax commandés les 30 et 31 mai seront livrés en officine entre le vendredi 10 juin et le mardi 14 juin.

Il est rappelé que depuis la date du 15 avril, toutes les commandes de flacons Pfizer-BioNTech (forme 12 ans et plus) sont livrées en forme prête à l’emploi (couvercle gris).

III.   POINT D’ATTENTION SUR LA CONSERVATION DES DOSES DE VACCIN

    1.  Date de péremption des vaccins

  • Cas particulier des flacons de Pfizer-BioNTech et Moderna

Compte tenu des différentes extensions de péremption des vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna, nous vous rappelons que seule la date limite d’utilisation mentionnée sur l’étiquette fournie par le grossiste-répartiteur avec chaque flacon fait foi (celle-ci tient compte des dernières extensions de péremption approuvées par l’Agence Européenne du Médicament), et non la date inscrite sur le flacon.

  • Cas particulier des flacons de Novavax  

Le Novavax n’ayant pas eu pour le moment d’extension de péremption, la date de péremption à prendre en compte reste donc bien celle inscrite sur le flacon.

   2.  Rappel des modes de conservation par vaccin

Nous vous rappelons que :

  • Les flacons de vaccin Pfizer-BioNTech forme 12 ans et + (couvercle violet) livrés en pharmacie se conservent au maximum un mois à 2-8°C, à l’abri de la lumière ;
  • Les flacons de vaccin Pfizer-BioNTech forme 12 ans et +, prête à l’emploi, (couvercle gris) livrés en pharmacie se conservent au maximum 10 semaines à 2-8°C, à l’abri de la lumière ;
  • Les flacons de vaccin Pfizer-BioNTech forme pédiatrique (couvercle orange), à destination des 5‑11 ans se conservent au maximum 10 semaines à 2‑8°C, à l’abri de la lumière ;
  • Les flacons de vaccin Moderna, se conservent 30 jours maximum à 2‑8°C, à l’abri de la lumière ;
  • Les flacons de vaccin Novavax, se conservent à 2‑8°C, à l’abri de la lumière jusqu’à la date de péremption imprimée sur le flacon.

Nous vous invitons à la plus grande vigilance sur les dates de péremption des flacons qui vous sont livrés, car ces dernières peuvent être très courtes. Nous vous conseillons donc d’en commander le nombre nécessaire et de les injecter rapidement, afin d’éviter de constituer un stock inutilisé.

   3.  Utilisation des flacons non récupérés

Si un flacon de vaccin (Novavax, Pfizer-BioNTech ou Moderna) n’a pas été récupéré après un délai d’une semaine, l’officine peut le proposer à d’autres professionnels de santé, en respectant scrupuleusement toutes les modalités de traçabilité, de conservation et de transport de ce vaccin, ou l’utiliser pour ses propres rendez-vous de vaccination. Pour le Pfizer-BioNTech sous sa forme pédiatrique, le flacon peut être récupéré selon les mêmes conditions qu’évoqué précédemment mais seulement par des médecins, des services de protection maternelle et infantile, des pharmaciens, des infirmiers et des sages-femmes. Les pharmaciens concernés sont invités à contacter les professionnels ou établissements de santé concernés avant de redistribuer les doses qui leur étaient initialement attribuées.

Nous vous rappelons que les flacons périmés doivent être évacués suivant la filière d’élimination CYCLAMED, quel que soit le vaccin. Vous trouverez les modalités du circuit d’élimination des déchets issus de la vaccination covid-19 en ville dans l’annexe 1 du DGS-Urgent n°2021_98. Un certificat de destruction indiquant les numéros de lots et les quantités détruites doit être transmis à qualite_covid19@santepubliquefrance.fr


En cas de question sur l’utilisation de la nouvelle page de commande ou sur la distribution des vaccins aux professionnels de santé et établissements en ville, les pharmaciens peuvent contacter le service client via le formulaire « Contacter le support » accessible depuis le nouveau service de commande : des conseillers pourront répondre à leurs questions et les renseigner sur les livraisons prévues pour leur officine (dates et volumes exacts de livraison).

Merci à toutes et à tous.

      Bernard CELLI                                                               Pr. Jérôme SALOMON

 Responsable de la Task Force Vaccination               Directeur général de la Santé

[1] Il est rappelé que la commande en solvant de dilution (NaCL, 0,9%) correspond à l’utilisation des flacons résiduels de vaccins Pfizer-BioNTech (forme 12 ans et plus, couvercle violet) dont la date de péremption est encore valide, et à l’utilisation des flacons de vaccins Pfizer-BioNTech pédiatrique (couvercle orange).


Les messages « dgs-urgent » sont émis depuis une boîte à lettres DGS-URGENT@diffusion.dgs-urgent.sante.gouv.fr ou dgs-urgent@dgs.mssante.fr​.
Pour vérifier qu’ils ont bien été émis par une personne autorisée du ministère de la santé, consultez la liste des messages disponible sur le site Internet du ministère.Source : DGS / Mission de l’information et de la communication / Sous-direction Veille et sécurité sanitaire (VSS)

Trois accords collectifs de travail signés le 7 juin 2022

A l’occasion de la Commission paritaire permanente de négociation et d’interprétation (CPPNI) qui s’est réunie ce matin, la FSPF a conclu, avec les partenaires sociaux de la Pharmacie d’officine, trois accords collectifs de travail :

  • Salaires : revalorisation de 3 % de la valeur du point avec application à l’extension

S’inscrivant dans un contexte de forte inflation et de baisse généralisée du pouvoir d’achat, le premier accord, également signé par l’USPO, revalorise la valeur du point conventionnel de salaire de 3 % (soit 4,919 euros) et fixe la valeur du coefficient 100 à 1 646 euros. Il s’analyse également comme une première réponse aux problématiques liées à l’attractivité de la branche, confirmées par les premiers éléments de l’enquête réalisée par la FSPF et dont les résultats complets seront publiés dans les prochaines semaines.

Afin de mettre l’ensemble des officines et leurs salariés sur un pied d’égalité, la FSPF a tenu à renvoyer l’application de cet accord au jour de la publication au Journal officiel de son arrêté ministériel d’extension, sans effet rétroactif. Dans l’attente, les salaires en vigueur depuis le 1er mai 2022 sont donc toujours applicables. Pour en savoir plus, consultez nos circulaires n° 2022-23 du 7 juin 2022 et n° 2022-15 du 28 avril 2022.

  • Formation professionnelle : création du CQP « dispensation de matériel médical à l’officine »

Le second accord officialise la création du certificat de qualification professionnelle « dispensation de matériel médical à l’officine », après plusieurs années de travail de la Commission paritaire nationale de l’emploi et de la formation professionnelle (CPNEFP).

Diplôme créé par et pour la branche professionnelle de la Pharmacie d’officine, ce CQP s’adresse aux préparateurs en pharmacie ainsi qu’aux pharmaciens adjoints qui souhaitent approfondir leurs compétences en matière de maintien à domicile notamment.

L’obtention de ce CQP ouvre droit, sous réserve que son titulaire exerce effectivement les compétences qui y sont associées, au bénéfice d’une prime forfaitaire d’un montant mensuel brut égal à 40 fois la valeur du point conventionnel de salaire (soit 191,04 euros à ce jour).

Une circulaire viendra prochainement présenter en détail ce dispositif qui est applicable depuis le 1er juin 2022.

  • Prévoyance : mise à jour des garanties

Le troisième accord procède à une mise à jour des régimes de prévoyance et de frais de soins de santé des salariés de la Pharmacie d’officine.

Parmi les nouveautés, citons :

  • la prise en charge à 100 %, dès le 5 avril 2022, des séances d’accompagnement psychologique dans le cadre du dispositif « MonPsy » pris en charge par la Sécurité sociale ;
  • la suppression de la période minimale de 280 jours dans le régime de prévoyance pour l’indemnisation complémentaire des salariés en congés de maternité, de paternité ou d’adoption ;
  • la prise en charge du congé de deuil d’un enfant et du congé de paternité allongé en cas d’hospitalisation immédiate du nouveau-né à la naissance ;
  • l’élargissement des cas de maintien des garanties à toutes les situations de suspension du contrat de travail avec indemnisation de l’employeur…

Une circulaire commentera prochainement cet accord, applicable au 1er juin 2022. Rappelons que les pharmacies assurées à l’APGIS n’ont aucune démarche à accomplir pour bénéficier de la mise à jour de leurs contrats.

2022-DGS-Urgent n°58: Monkeypox – Stratégie de vaccination pour les personnes contact à risque et précisions sur la conduite à tenir pour les cas et les contacts

Mesdames, Messieurs,

La HAS a rendu un avis le 24 mai 2022 recommandant la vaccination des adultes dont le contact avec une personne infectée par le Monkeypox virus est considéré comme à risque, y compris les professionnels de santé exposés sans mesure de protection individuelle : Avis HAS relatif à la vaccination contre Monkeypox. La HAS recommande que la vaccination réactive se déroule préférentiellement dans les 4 jours suivant l’exposition à risque (jusqu’à 14 jours maximum).

Les personnes contacts à risque sont identifiées par les ARS dans le cadre des investigations réalisées autour des cas probables et confirmés de Monkeypox (et en lien avec les équipes d’hygiène et de santé au travail pour les personnes contacts à risque en milieu de soins).

Des personnes contacts à risque non identifiées dans le cadre du contact-tracing peuvent également solliciter une vaccination et se voir proposer cette vaccination après un avis médical spécialisé.

Le vaccin mis à disposition pour ces personnes est actuellement la spécialité IMVANEX®.  

1. Les étapes de la vaccination des personnes contacts à risque

Pour les personnes contacts à risque identifiées par les ARS dans le cadre des investigations :

  • L’ARS propose systématiquement et dès le premier échange avec la personne évaluée contact à risque la vaccination contre le monkeypox virus en précisant les enjeux de la vaccination, notamment le bénéfice attendu et les risques connus ;
  • L’ARS oriente les personnes contacts à risque souhaitant bénéficier d’une vaccination vers une consultation ou une téléconsultation d’un infectiologue (de l’établissement de santé de référence ou d’un autre établissement, selon l’organisation locale retenue) ;
  • Cette consultation ou téléconsultation permet d’évaluer la balance bénéfice-risque individuelle à la vaccination ;
  • Si la vaccination est indiquée, après le recueil du consentement de la personne, l’infectiologue informe l’ARS ;
  • Selon l’organisation locale retenue, l’ARS détermine la localisation et la date de réalisation souhaitée de la vaccination en lien avec l’infectiologue, ou directement en lien avec l’établissement désigné pour la vaccination.

Pour les personnes contacts à risque non identifiées dans le cadre du contact-tracing :

  • Des personnes non identifiées dans le cadre du contact-tracing peuvent rapporter un contact à risque avec un cas confirmé ou probable de Monkeypox et solliciter une vaccination auprès de leur médecin traitant, d’un CEGIDD, d’un centre de santé sexuelle, d’un SAMU-Centre 15, etc. ;
  • Il n’y a pas à ce stade d’autre indication à la vaccination que celles des personnes ayant eu un contact à risque avec une personne infectée par le Monkeypox, aussi, avant d’envisager la vaccination, le niveau de risque du contact doit être évalué avec la personne conformément aux définitions de cas et de contacts élaborées par Santé publique France, notamment : la personne a-t-elle été au contact d’une personne cas probable ou confirmé de Monkeypox ? d’une personne présentant une éruption vésiculeuse évocatrice du Monkeypox et présentant une exposition à risque (retour d’une zone de circulation du Monkeypox virus, partenaires sexuels multiples…) ? ce contact rapporté avec la personne était-il à risque (contact cutané avec les lésions, partage du même lieu de vie, rapports sexuels, etc.) ?
  • Le cas échéant, ces personnes doivent être orientées vers la consultation ou téléconsultation d’un infectiologue, qui pourra préciser en lien avec la personne le niveau de risque du contact et l’indication à la vaccination ;
  • Pour accéder à la consultation ou téléconsultation d’un infectiologue, le médecin ou la structure recevant le patient peut contacter directement l’ESR, établissement de santé de référence identifié pour la vaccination par l’ARS ;
  • En cas d’indication à la vaccination, l’infectiologue qui a vu le patient entre en contact avec l’ARS pour l’en informer ;
  • Selon l’organisation locale retenue, l’ARS détermine la localisation et la date de réalisation souhaitée de la vaccination en lien avec l’infectiologue, ou directement en lien avec l’établissement désigné pour la vaccination.

2. La mobilisation des doses de vaccins

A ce jour, des stocks de vaccins ont été pré positionnés en Ile-de-France (ESR Bichat), en Guyane, en Martinique, en Guadeloupe, à La Réunion et à Mayotte. En lien avec les ARS concernées, des stocks limités vont progressivement être pré positionnés dans certains ESR de métropole, pour assurer un maillage territorial.

Pour les régions n’ayant pas été dotées de doses de vaccins pré positionnées, il est possible pour les ARS de solliciter auprès de la DGS la mobilisation de doses pour assurer la vaccination des personnes le nécessitant. La quantité souhaitée est déstockée et livrée par Santé publique France à l’établissement réalisant la vaccination.

3. Information sur le vaccin IMVANEX®

Le vaccin mis à disposition actuellement est la spécialité IMVANEX®. Une fiche d’information et un protocole d’utilisation à l’attention des professionnels de santé ainsi qu’une fiche à l’attention des patients sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (https://ansm.sante.fr/actualites/monkeypox-informations-sur-les-vaccins).

Le vaccin IMVANEX® peut être conservé à -20°C et -80°C. Il est livré aux ESR à une température de -80°C (dans le cadre des pré positionnements) et à -20°C dans les autres situations. La date de péremption dépend de la température de conservation.

Après décongélation, le vaccin IMVANEX doit être utilisé immédiatement ou, s’il avait été précédemment conservé à une température de -20°C ± 5°C, le vaccin peut être conservé à l’abri de la lumière entre 2°C et 8°C pendant 8 semaines au maximum avant l’utilisation.

A noter que la spécialité JYNNEOS® ayant également été autorisée, elle pourra être proposée dans les prochaines semaines.  

Un dispositif spécifique de recueil et de suivi renforcé des effets indésirables immédiats et retardés est mis en place par l’ANSM. Tout effet indésirable suspecté d’être dû au vaccin doit être déclaré au Centre Régional de Pharmacovigilance  ou sur le Portail de signalement des événements sanitaires indésirables.

4. Précisions sur la conduite à tenir pour les cas et les contacts

Conformément à la conduite à tenir élaborée par Santé Publique France (cas de Monkeypox en Europe: définitions et conduite à tenirseules les personnes symptomatiques cas suspects de Monkeypox présentant une éruption vésiculeuse caractéristique du Monkeypox doivent être testées. Le diagnostic repose sur un prélèvement de lésions (croûtes, écouvillon sec en frottant plusieurs vésicules, voire biopsie) ou un prélèvement naso-pharyngé en cas de poussée éruptive dans la bouche ou la gorge.

Le message DGS-Urgent n°2022_55 précédent précise le circuit de prélèvement et d’analyse.

Les personnes asymptomatiques se présentant spontanément pour un test ou une vaccination doivent être orientées vers leur médecin traitant (ou le SAMU-Centre 15) afin de bénéficier d’une consultation ou téléconsultation avec un infectiologue, si elles ont effectivement été en contact à risque avec une personne cas confirmé ou probable de Monkeypox (cf. §1).

Pour rappel, l’infection à Monkeypox virus est une maladie à déclaration obligatoire. Dans la situation actuelle, cette déclaration est essentielle pour mieux documenter la maladie. Nous vous remercions de notifier chaque cas à votre ARS dans les meilleurs délais.

Vous trouverez en annexe la fiche de la mission COREB (Coordination Opérationnelle Risque Épidémique et Biologique) actualisée à l’attention des soignants ainsi qu’une fiche d’information au patient.

Cette situation sanitaire étant inédite et évolutive, ces conduites à tenir sont susceptibles d’être régulièrement actualisées. Nous vous remercions pour votre mobilisation.

Pr. Jérôme SALOMON

Directeur Général de la Santé


Les messages « dgs-urgent » sont émis depuis une boîte à lettres DGS-URGENT@diffusion.dgs-urgent.sante.gouv.fr ou dgs-urgent@dgs.mssante.fr​.
Pour vérifier qu’ils ont bien été émis par une personne autorisée du ministère de la santé, consultez la liste des messages disponible sur le site Internet du ministère.Source : DGS / Mission de l’information et de la communication / Sous-direction Veille et sécurité sanitaire (VSS)

Déclaration CA à l’ARS PACA

Certains d’entre vous reçoivent des courriers de ARS leur rappelant leurs obligations de déclaration de chiffre d’affaires. Cette déclaration doit être faite au plus tard le 30 septembre 2022.

Cette année, notre syndicat FSPF a obtenu de sortir le CA des médicaments chers du CA total ainsi que le CA concernant la crise COVID. Cela permet de ne pas être obligé d’avoir un pharmacien supplémentaire à salarier avec un CA qui augmente à cause des produits chers à faible marge bénéficiaire. 

Les éditeurs de logiciel doivent vous fournir un tuto ou un mode d’emploi pratique. C’est le cas pour Smart RX mais LGPI et Winpharma le promettent pour cet l’été. 

Dans tous les cas nous serons attentifs à ce que chaque LGO donne une solution exploitable. 

Valérie OLLIER (FSPF13) et Louis PENERANDA (FSPF84)

Les Pharmaciens du Sud

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