SUPPLÉMENTATION EN VITAMINES UVESTÉROL D® – UVESTEROL ADEC®

 

Par une décision du 6 janvier 2017, l’ANSM a suspendu l’AMM de la spécialité UVESTÉROL D 5000 UI/ml, solution buvable, pour une durée d’une année. 

La spécialité UVESTÉROL VITAMINE ADEC® est quant à elle désormais inscrite sur la liste I des substances vénéneuses et réservée à l’usage hospitalier. 

En l’absence d’alternative en ville, l’ANSM a toutefois décidé de mettre place, dès la fin du mois de janvier 2017, une recommandation temporaire d’utilisation (RTU) afin de permettre un accès sécurisé à l’UVESTÉROL VITAMINE ADEC®, en cas de nécessité de poursuivre le traitement en ambulatoire. 

En cas de prescription d’UVESTEROL ADEC®, il convient de refuser la délivrance et de conseiller aux parents du patient concerné de consulter leur médecin ou de se rendre à l’hôpital (afin de savoir si leur enfant entrera dans le cadre de la recommandation temporaire d’utilisation qui devrait être mise en œuvre à la fin du mois de janvier 2017).

 

AIDE A L’EMBAUCHE DANS LES PME Prolongation du dispositif jusqu’au 30 juin 2017

 

Un décret publié au Journal Officiel du 30 décembre 2016 a prolongé jusqu’au 30 juin 2017 le dispositif de l’aide à l’embauche dans les petites et moyennes entreprises (PME). 

La FSPF se réjouit de la prolongation de cette aide qui constitue un véritable soutien à la création d’emplois.

Confraternellement, 

Philippe GAERTNER

Président

__________________________________________

Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France

13, rue Ballu 75009 Paris

Tél. 01 44 53 19 25 – Fax 01 44 53 21 75 – www.fspf.fr

Zolpidem: nouvelle législation à partir d’avril 2017

Le J.O du 10 janvier 2017 annonce l’application pour partie de la réglementation des stupéfiants aux médicaments à base de zolpidem (Stilnox et génériques) administrés par voie orale.

La mesure entrera en vigueur dans 90 jours, soit le 10 avril 2017.

A cette date, la prescription devra être rédigée sur une ordonnance sécurisée et indiquer en toutes lettres le nombre d’unités thérapeutiques par prise, le nombre de prises et le dosage du médicament.

La durée de prescription restera limitée à 28 jours.

Le chevauchement de deux ordonnances n’est pas autorisé, sauf mention expresse du prescripteur.

Le délai de présentation de l’ordonnance à l’officine de 3 jours ne s’appliquera pas, ni le fractionnement de la délivrance.

 


 

Arrêté du 7 janvier 2017 portant application d’une partie de la réglementation des stupéfiants aux médicaments à base de zolpidem administrés par voie orale

Les médicaments à base de zolpidem administrés par voie orale sont soumis aux dispositions des articles R. 5132-5, R. 5132-29, R. 5132-33 à l’exception du premier alinéa du code de la santé publique.

 


 

Article R5132-1
 

Les dispositions de la présente section s’appliquent aux médicaments mentionnés à l’article L. 5111-1, lorsque ces médicaments :

1° Sont classés, sur proposition du directeur général de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, par arrêté du ministre chargé de la santé, sur les listes I ou II définies à l’article L. 5132-6, ou comme stupéfiants ;

2° Ou renferment une ou plusieurs substances ou préparations classées, sur proposition du directeur général de l’agence par arrêté du ministre chargé de la santé, sur les listes I ou II ou comme stupéfiants.

Lorsque les substances, préparations ou médicaments mentionnés aux 1° et 2° sont utilisés en médecine vétérinaire, le directeur général de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé sollicite, préalablement à sa proposition, l’avis du directeur général de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments.

Les médicaments mentionnés aux alinéas précédents peuvent faire l’objet d’un classement autre que celui de la ou des substances ou préparations classées qu’ils comportent. Ils sont alors soumis au régime se rapportant au classement mentionné au 1° ci-dessus.

Lorsqu’un médicament non classé contient plusieurs substances ou préparations relevant d’un classement différent, il est soumis au régime le plus strict se rapportant au classement de ces substances ou préparations selon l’ordre décroissant suivant : stupéfiant, liste I, liste II.


 

Article R5132-5

La prescription ainsi que toute commande à usage professionnel de médicaments ou produits destinés à la médecine humaine ou de médicaments destinés à la médecine vétérinaire, classés comme stupéfiants ou soumis à la réglementation des stupéfiants est rédigée sur une ordonnance répondant à des spécifications techniques fixées, après avis du directeur général de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, par arrêté du ministre chargé de la santé.


 

Article R5132-29

Il est interdit de prescrire et de délivrer des substances classées comme stupéfiants lorsqu’elles ne sont pas contenues dans une spécialité pharmaceutique ou une préparation.

Outre les mentions prévues aux articles R. 5132-3 et R. 5132-4 ou, pour les médicaments vétérinaires, au I de l’article R. 5141-111, l’auteur d’une ordonnance, comportant une prescription de médicaments classés comme stupéfiants ou soumis à la réglementation des stupéfiants, indique en toutes lettres le nombre d’unités thérapeutiques par prise, le nombre de prises et le dosage s’il s’agit de spécialités, les doses ou les concentrations de substances et le nombre d’unités ou le volume s’il s’agit de préparations.


 

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Contrôles DGCCRF pour 2017

Attention: Contrôles DGCCRF en vue pour début 2017 sur la présence du ticket vitale sur l’ordonance.

Beaucoup de confrères et de leurs équipes officinales n’appliquent que le tampon de l’officine!

Certaines rares officines (mais bien connues) délivrent systématiquement 3 mois voire 6 mois de traitement en accolant de simples tampons!!! C’est totalement illégal.

Selon un décret et un arrêté parus au Journal officiel du dimanche 29 juin 2014, les officinaux doivent désormais inscrire sur l’original de l’ordonnance le prix de chaque produit, la base et le taux de remboursement par l’Assurance maladie, ainsi que le montant à la charge de l’assuré et celui imputé à un éventuel organisme complémentaire.

Pour chaque produit doivent également figurer la quantité délivrée, la dénomination exacte (30 caractères maximum) et son identifiant (code CIP à 13 caractères), un éventuel tarif forfaitaire de responsabilité (TFR). Dans le cas où il n’en existe pas, la mention « – » est indiquée.

Les montants totaux de prise en charge par l’Assurance maladie et par un éventuel organisme complémentaire sont également mentionnés.

P.L

Durée du traitement, modalités de délivrance et prescription électronique.

1) Durée du traitement et modalités de délivrance (art. R.5123-2 du CSP)

La durée du traitement prescrit ne peut dépasser 1 an.
Lorsque la durée de traitement dépasse 1 mois, l’ordonnance doit indiquer :

      − soit la durée totale de traitement,
      − soit le nombre de renouvellements de la prescription par période de 1 mois ou de 3 mois pour les médicaments présentés sous des conditionnements correspondant à une durée de traitement supérieure à 1 mois.

La délivrance est effectuée pour une période maximale de 4 semaines, ou 30 jours. Les médicaments présentés sous un conditionnement permettant une durée de traitement supérieure à 1 mois peuvent toutefois être délivrés pour cette durée, dans la limite de 3 mois si la prescription mentionne une durée de 3 mois.
Pour les médicaments contraceptifs, le renouvellement de l’exécution de la prescription peut se faire par période de 3 mois, quel que soit le conditionnement.
Pour permettre la poursuite d’un traitement contraceptif, le pharmacien est autorisé à dispenser, pour une durée supplémentaire non renouvelable de six mois, les contraceptifs oraux figurant sur une ordonnance datant de moins de 1 an, dont la durée de validité a expiré, sous réserve que le contraceptif oral n’ait pas été inscrit sur une liste fixée par arrêté du ministre chargé de la Santé sur proposition de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé en vue de l’exclure du dispositif (liste non publiée à ce jour) [décret n° 2012-883 du 17 juillet 2012 relatif à la dispensation supplémentaire de contraceptifs oraux par le pharmacien).

2) Prescription par voie électronique

La loi du 13 août 2004 relative à l’assurance maladie (art. 34) a introduit la possibilité de prescrire des soins ou des médicaments par courriel, sous réserve que certaines conditions soient remplies :

      − le prescripteur doit être clairement identifié,
      − l’ordonnance doit être « établie, transmise et conservée dans des conditions propres à garantir son intégrité et sa confidentialité »,
    − le médecin doit avoir préalablement procédé à l’examen clinique du patient, sauf exceptionnellement en cas d’urgence.

LOI n° 2004-810 du 13 août 2004 relative à l’assurance maladie (article 34)

Une ordonnance comportant des prescriptions de soins ou de médicaments peut être formulée par courriel dès lors que son auteur peut être dûment identifié, qu’elle a été établie, transmise et conservée dans des conditions propres à garantir son intégrité et sa confidentialité, et à condition qu’un examen clinique du patient ait été réalisé préalablement, sauf à titre exceptionnel en cas d’urgence.

 

Médicaments en libre accès: ne pas faire n’importe quoi!!!

Soyons professionnels: ne disposons pas le Bépanthène pommade au rayon bébé!!!

Décret n° 2008-641 du 30 juin 2008 relatif aux médicaments disponibles en accès direct dans les officines de pharmacie

Est ajouté à l’article R. 4235-55 du code de la santé publique un troisième alinéa ainsi rédigé :
« Toutefois, le pharmacien titulaire ou le pharmacien gérant une officine peut rendre directement accessibles au public les médicaments de médication officinale mentionnés à l’article R. 5121-202. Ces médicaments doivent être présentés dans un espace dédié, clairement identifié et situé à proximité immédiate des postes de dispensation des médicaments et d’alimentation du dossier pharmaceutique mentionné à l’article L. 161-36-4-2 du code de la sécurité sociale, de façon à permettre un contrôle effectif du pharmacien. Ce dernier met à la disposition du public les informations émanant des autorités de santé relatives au bon usage des médicaments de médication officinale. »

Contrôles DGCCRF: à quoi s’attendre?

Nous vous rappelons régulièrement les risques de ne pas faire face aux lourdes obligations et contraintes liées à l’affichage des prix dont vous pouvez retrouver la liste sur notre site syndical (voir ci-dessous).

Voici un exemple d’un confrère du 94 qui a vu débarquer les controleurs de la DGCCRF:

2700€ d’amende pour:

  • 900 € pour l’absence d’honoraire indiqué au dos de l’ordonnance (ticket vitale) (le tampon ne suffit pas, le ticket vital est obligatoire).
  • 900€ catalogue de prix pas à jour depuis plus d’1 mois
  • 900€ catalogue de prix absent (?)

Si vous oubliez l’étiquettage dans les rayons ou s’il est incomplet, ça peut monter beaucoup plus!!!

P.L

Quelques liens à lire:

Affichage des prix

Information du consommateur sur les prix : alerte de la DGCCRF

INFORMATION DES CONSOMMATEURS Prix des médicaments et des dispositifs médicaux (complément MAJ 02.2019)

Affichage des prix obligatoire à la vue du public (MAJ 2016)

Les Pharmaciens du Sud

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