Test et autotest : les modalités de tarification évoluent à compter du 1er novembre

Les modalités de tarification des tests et des autotests évoluent à compter du 1er novembre 2022.

Le conseil pharmaceutique reste essentiel au bon usage de ces outils.

Rémunération de la dispensation d’autotests pour les cas contacts

Lors de chaque délivrance d’autotest, le pharmacien facture à l’Assurance Maladie un unique code OTO qui intègre à la fois la rémunération de la dispensation (1 €) auquel s’ajoute la rémunération liée aux autotests.

Le pharmacien doit facturer :

  • un code OTO à 4,35 € TTC dans le cas de la dispensation d’un autotest non spécifique aux enfants ;
  • un code OTO à 5,10 € TTC pour les autotests spécifiquement adaptées aux enfants délivrés aux cas contacts de moins de 12 ans.

Délivrance d’autotests aux personnels de l’Éducation nationale et des structures périscolaires qui leur sont associées

Les personnels exerçant dans les établissements d’enseignement du premier et du second degré de l’Éducation nationale ainsi que dans les services d’hébergement, d’accueil et d’activités périscolaires qui y sont associés peuvent bénéficier de 10 autotests pour un mois. Pour cela, ils doivent remettre au pharmacien l’attestation professionnelle remise par leur employeur. Pour la dispensation de ces 10 autotests, le pharmacien facture un unique code OTO de 34,60 € TTC. Ce code OTO correspond à la rémunération des 10 autotests au tarif unitaire de 3,36 € auxquels s’ajoutent 1 € pour rémunérer l’accompagnement par le pharmacien lors de la délivrance.

Pour assurer la gratuité de cette délivrance, le pharmacien doit :

  • s’identifier en tant que prescripteur et exécutant ;
  • renseigner le NIR du patient ;
  • utiliser la carte Vitale du patient s’il la présente et télétransmettre la facture en mode SESAM-Vitale, sinon la facturation se fait en mode dégradée ;
  • mettre en pièce jointe l’attestation professionnelle remise par l’employeur et au besoin, l’attestation est téléchargeable sur le site ameli (DOCX).

Facturation de la réalisation de tests antigéniques

Test pris en charge par l’Assurance Maladie

La rémunération totale pour la réalisation d’un test antigénique sur prélèvement nasopharyngé pris en charge par l’Assurance Maladie est de 16,50 € TTC. La facturation à l’Assurance Maladie est réalisée par 2 codes actes distincts :

  • un code RTG correspondant à l’acte de 11,50 € TTC (absence de TVA). La déclinaison de ce montant dans les départements d’outre-mer et Mayotte est obtenue en appliquant une majoration de 1,05.
  • un code acte DTG correspondant au dispositif de 5 € TTC (absence de TVA).

Facturation de la mise à disposition de tests antigéniques aux autres professionnels de santé

Lors de la délivrance de tests antigéniques à d’autres professionnels de santé, le pharmacien facture le code DTG dont le prix unitaire est à 5 € TTC (absence de TVA).

Le pharmacien doit :

  • s’identifier en tant qu’exécutant ;
  • renseigner le numéro Assurance Maladie du professionnel de santé en tant que prescripteur.
    Si le professionnel de santé ne dispose pas d’un numéro Assurance Maladie (car il est salarié d’une maison de santé par exemple), le pharmacien doit s’identifier lui-même en tant que prescripteur ;
  • renseigner le NIR patient spécifique générique : 1 55 55 55 CCC 025 (CCC représente le numéro de caisse de rattachement de l’officine) ;
  • renseigner la quantité de tests antigéniques délivrés, par exemple s’il délivre une boite de 20 tests antigéniques il renseigne 20 au niveau de la quantité délivrée ;
  • facturer en télétransmission SESAM sans Vitale.

Test non pris en charge par l’Assurance Maladie

Pour les tests antigéniques non pris en charge par l’Assurance Maladie, le tarif maximum pour la facturation de ce test au patient est fixé à 20 € (couvrant à la fois l’acte et le dispositif médical).

Un déconditionnement possible

Depuis le 8 janvier 2022, une réglementation encadre le déconditionnement des boîtes d’autotests : ces modalités permettent une délivrance adaptée et une meilleure gestion des stocks.
Le déconditionnement est réservé aux seuls autotests incluant des tubes individuels préremplis de tampon d’extraction. Il ne concerne pas les autotests incluant, pour une seule boîte, un flacon de tampon d’extraction utilisable pour la réalisation de plusieurs tests.
Pour ce déconditionnement, le pharmacien vérifie que les composants suivants sont présents dans un sachet individuel (ou à défaut il les réunit dans un sachet) :

  • dispositif de détection emballé individuellement dans un sachet (cassette ou autre le cas échéant) ;
  • tube contenant le tampon d’extraction et le bouchon canulé approprié ;
  • écouvillon stérile ;
  • mode d’emploi (et autre guide le cas échéant).

Sur ce sachet, une mention doit présenter : le numéro de lot identique à celui figure sur la boîte, les noms du test et du fabricant. En l’absence d’une telle mention, ces informations doivent être reportées sur une étiquette apposée sur le sachet si nécessaire.

Enregistrer les résultats des tests dans l’outil SI-DEP

Tout résultat (positif comme négatif) devra impérativement être saisi dans l’outil SI-DEP, recueillant l’ensemble des résultats de tests.

Important : un autotest positif ne génère pas un certificat de rétablissement et ne déclenche pas le dispositif de contact tracing. Seul un test RT-PCR ou un test antigénique positif peuvent documenter un tel certificat ou déclencher le dispositif de contact tracing.

Le rôle du pharmacien dans le bon usage de ce nouvel outil de dépistage

L’accompagnement du pharmacien au lancement de ces nouveaux outils de dépistage est essentiel. À cette fin, il est demandé au pharmacien de prodiguer les conseils utiles pour une bonne réalisation du prélèvement nasal et du test et une bonne interprétation des résultats et remettre systématiquement le guide d’utilisation de l’autotest.

À noter

La liste des autotests autorisés et conformes aux exigences de performance de la Haute Autorité de santé (HAS) est disponible et sera régulièrement mise à jour à l’adresse covid-19.sante.gouv.fr.

source CNAM

Prime de partage de la valeur (ex prime Macron) : pérennisation du dispositif, plafond porté à 3 000 euros et autres nouveautés

Le dispositif de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat, dite « prime PEPA » ou encore « prime Macron », a été pérennisé par la loi portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat. Renommé « prime de partage de la valeur » ou PPV, le dispositif, applicable depuis le 1er juillet 2022, permet désormais aux entreprises de verser à tous leurs salariés, quels que soient leur revenus, une prime exonérée de cotisations sociales chaque année, dans la limite de 3 000 euros (6 000 euros pour les entreprises pourvues d’un dispositif d’intéressement ou de participation).

Exonérée d’impôt sur le revenu pour les seuls salariés dont la rémunération est inférieure à trois fois le SMIC annuel, la PPV sera totalement assujettie à l’impôt sur le revenu, la CSG et la CRDS à compter du 1er janvier 2024 pour tous les salariés.

Le versement de la PPV est facultatif pour les employeurs. La FSPF vous propose un modèle de décision unilatérale pour vous aider dans la mise en œuvre de cette prime et vous éviter, le cas échéant, tous frais supplémentaires de mise en place.

Pour en savoir plus, consultez notre circulaire 2022-44 en cliquant ICI.

Cordialement,

Valérie OLLIER (FSPF 13) et Louis PENERANDA (FSPF 84)

Electricité: un casse-tête.

I. Tarif réglementé: les conditions

  • La puissance électrique de votre local est inférieure ou égale à 36 kVA
  • Vous souhaitez ajuster votre contrat pour l’adapter aux variations de votre consommation
  • Vous souhaitez un prix* intégrant fourniture et acheminement

Depuis le 1er janvier 2021, en application de l’article L.337-7 du code de l’énergie, le Tarif Bleu n’est accessible que pour :

  • les consommateurs finals non domestiques qui emploient moins de 10 personnes et dont le chiffre d’affaires, les recettes ou le total de bilan annuels n’excèdent pas 2 millions d’euros,
  • les propriétaires uniques et les syndicats de copropriétaires d’un immeuble unique à usage d’habitation sans condition,

pour leur(s) site(s) de consommation situé(s) en France métropolitaine continentale et alimenté(s) en basse tension pour une puissance inférieure ou égale à 36 kVA.

Tout client demandant la création ou la modification d’un contrat au Tarif Bleu devra attester par voie électronique de son éligibilité aux conditions réglementaires précitées.

Les clients finals non domestiques disposant d’un contrat au Tarif Bleu sont tenus de le résilier dès lors qu’ils ne remplissent plus ces conditions. Ils portent la responsabilité du respect desdits critères pour leur contrat.

Le Tarif Bleu en 3 points clés

  1. Tarif réglementé

Bénéficiez d’un abonnement mensuel dont le montant est déterminé en fonction de votre puissance et de l’option tarifaire choisie. Les kWh consommés sont également facturés. Les évolutions de tarifs sont décidées par les pouvoirs publics.

2. Offre adaptée

Optez pour un contrat adapté à votre activité et à vos habitudes de consommation. Bénéficiez de l’option « Base » ou « Heures Creuses » tout au long de l’année**.

3. Contrat souple

Gagnez en flexibilité avec un contrat de fourniture d’électricité sans engagement de durée, résiliable à tout moment et sans frais.

II. Offres de marché d’électricité et de gaz dédiées aux entreprises : bien choisir votre contrat d’énergie

Les offres de marché sont des offres librement déterminées par les fournisseurs (prix, évolution, contenu, etc..).

Pour exemple et afin d’évaluer les coûts, retrouvez ci-après toutes les offres de marché d’électricité et de gaz d’EDF qui s’accordent aux besoins de votre pharmacie.

Consultez simplement les offres adaptées à vos attentes.

Sélectionnez celles qui vous intéressent et comparez-les.

10 moyens simples de réduire les dépenses en énergie de son entreprise

  1. Faites réaliser un audit énergétique
    La seule évocation du mot « audit » suffit à donner des palpitations cardiaques. Si au premier abord, cette idée ne vous emballe pas, dites-vous que s’agissant des dépenses en énergie de votre entreprise, elle est en réalité excellente. L’obtention d’un rapport effectué par un auditeur qualifié peut vous aider à déterminer où va votre argent tous les mois, et savoir comment augmenter votre rendement énergétique et réduire vos factures d’électricité.
  2. Éteignez les lumières et les équipements inutilisés
    Cette mesure peut sembler évidente, mais vous seriez surpris de la quantité d’énergie que les ordinateurs, écrans, imprimantes et autres appareils consomment lorsqu’ils restent allumés alors qu’ils ne sont pas utilisés. En vous assurant qu’ils sont en « mode veille » ou complètement éteints pendant la nuit, vous éviterez de payer pour de l’électricité que vous n’utilisez pas. Chargez une personne de faire un tour rapide du bureau le soir afin d’éteindre les équipements inactifs. Cela vaut aussi pour les appareils des salles de pause comme les fours à micro-ondes, les cafetières, les radios et les télévisions. Il est conseillé de regrouper tous ces appareils énergivores sur une seule multiprise, de façon à pouvoir tous les éteindre en même temps avant de sortir.
  3. Profitez de la lumière naturelle aussi souvent que possible
    Laissez entrer le soleil ! Ouvrez les stores des espaces de travail afin d’exploiter au maximum la lumière du jour et misez sur des puits de lumière ou d’autres sources de lumière naturelle afin de réduire vos besoins en éclairage pendant la journée. Il est également utile de vérifier si d’autres espaces de votre bureau sont trop éclairés et de supprimer tout éclairage inutile.
  4. Installez des lampes à basse consommation ou des ampoules LED
    Il s’agit là de petites économies, mais si vous les multipliez dans plusieurs pièces, elles peuvent vraiment faire la différence une fois cumulées. Le fait de remplacer une seule ampoule de 60 watts par une ampoule de 18 watts à faible consommation d’énergie allumée 10 heures par jour peut facilement représenter 1€ d’économie ou plus tous les mois. Multipliez ce chiffre par les centaines (voire les milliers) d’ampoules de votre entreprise sur une année entière : cela représente de sérieuses économies. Les ampoules à faible consommation d’énergie ne constituent pas seulement un choix judicieux pour réduire vos factures d’électricité à court terme. Leur durée de vie prolongée vous aidera également à faire des économies sur le long terme. Non seulement les ampoules LED Energy Star consomment au moins 75 % d’énergie en moins, mais elles peuvent également durer 50 fois plus longtemps qu’une ampoule à incandescence moyenne (jusqu’à 20 ans).
  5. Utilisez des détecteurs de mouvement et des variateurs automatiques qui s’ajusteront à vos besoins
    Croyez-le ou non, l’éclairage représente 18 à 40 % de la consommation d’électricité des bâtiments commerciaux. Une utilisation un peu plus raisonnable de l’éclairage dans vos locaux en fonction du moment, de l’endroit et du lieu peut donc engendrer d’importantes économies. Pensez à installer des détecteurs de mouvement dans les couloirs, les espaces de réunion et d’autres endroits qui n’ont pas besoin d’être éclairés en permanence, ainsi que des variateurs automatiques qui mesurent et ajustent les niveaux de luminosité en fonction de vos besoins réels.
  6. Installez des thermostats programmables et faites-en bon usage
    Un thermostat programmable permet d’adapter automatiquement la température du lieu de travail quand il n’y a personne (par ex. la nuit, le week-end et les vacances, généralement). Configurez le vôtre de telle sorte que le chauffage ou la climatisation s’allument 30 minutes avant l’arrivée des employés et s’éteignent 30 à 60 minutes avant leur départ. Pendant les mois les plus chauds, l’idéal est de ne pas régler le thermostat en dessous de 25 degrés pendant les heures de bureau afin de réduire la consommation d’énergie. Pendant les périodes les plus froides, vous pouvez ensuite le régler à 20 degrés maximum.
  7. Maintenez la chaleur à l’intérieur (ou à l’extérieur) avec des pare-soleil, des revêtements et des calfeutrages
    Même si vous estimez qu’une brise légère venant de la fenêtre de votre salle de réunion n’est pas si terrible, cela représente de l’argent et de l’énergie jetés littéralement par les fenêtres. Et le problème est bien trop simple à régler pour être ignoré. Ajoutez des coupe-froid, du calfeutrage ou de la mousse autour de vos portes et fenêtres ou remplacez-les pour économiser de l’énergie. Toutefois, il n’y a pas que les courants d’air qui passent par les fenêtres et peuvent vous coûter de l’argent et de l’énergie. Les fenêtres laissent aussi entrer la lumière et la chaleur du soleil, et il peut être plus onéreux de baisser la température du bureau lorsqu’il fait chaud. Par chance, de nombreuses modifications peuvent être apportées aux fenêtres afin de vous aider à réduire le gain de chaleur et à augmenter le rendement énergétique. C’est notamment le cas des stores, des marquises et des revêtements à haute réflectivité solaire.
  8. Achetez des équipements de bureau à haut rendement énergétique
    Les ordinateurs, écrans, imprimantes, fax, scanners et photocopieuses bien classés sur le plan énergétique peuvent fonctionner avec un bien meilleur rendement et s’éteindre automatiquement après une période d’inactivité prolongée. Vous pouvez ainsi réaliser des économies de 50 % ou plus sur la consommation de ces appareils très gourmands en énergie. De plus, si votre ancien radiateur ou climatiseur n’offre pas un rendement maximal en fonctionnement, il peut puiser de l’énergie inutile, ce qui vous coûte également de l’argent. Remplacez les anciens radiateurs et systèmes de climatisation par des modèles à haut rendement énergétique.
  9. Envisagez d’autres sources d’énergie renouvelable pour alimenter votre entreprise
    L’utilisation de sources d’énergie renouvelable, comme l’énergie solaire, pour alimenter une partie ou l’intégralité de votre entreprise peut vous aider à en réduire les dépenses énergétiques avec le temps. Cela permet également de produire de l’énergie dépourvue d’émission de CO2 et d’autres gaz à effet de serre. Le moment est peut-être idéal pour investir dans le solaire (ou d’autres sources d’énergie propre) afin de répondre aux besoins énergétiques de votre entreprise tout en réduisant vos dépenses sur le long terme. Cela dépend d’un certain nombre de facteurs. L’installation d’un système de stockage de l’énergie solaire commerciale peut aussi vous aider.
  10. Maintenez vos systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation en parfait état de fonctionnent
    Changez régulièrement les filtres de vos équipements de chauffage, de ventilation et de climatisation, et veillez à ce qu’ils soient contrôlés et nettoyés à la fréquence recommandée. Assurez-vous que les orifices de ventilation ne sont pas obstrués par du mobilier ou du papier.

source Sunpower

REFERENCEMENT DES MEDICAMENTS: Appel à la mobilisation contre la mesure portée par le PLFSS

Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2023 prévoit, dans son article 30, la possibilité de mettre en œuvre une procédure de référencement de certains médicaments, dont les conséquences sur les prix et sur les remises octroyées par les laboratoires pharmaceutiques seraient potentiellement dévastatrices pour le réseau officinal.

La Fédération se mobilise pour l’abandon de ce projet et a formulé une proposition d’amendement en ce sens. Le délai de dépôt des amendements pour l’examen en commission étant fixé à ce jeudi 6 octobre!!!

Les Pharmaciens du Sud

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