Nous sommes tous concernés en tant que citoyen mais aussi en tant que professionnel de santé.
Comment le savoir ?
Dans les 2 cas, nous serons avertis presqu’au dernier moment ( la veille entre 17h00 et 18h00 ) pour ne plus ouvrir nos réfrigérateurs, congélateurs … maison et pharmacie. Il est possible de télécharger l’application ECOWATT qui informe en temps réel et qui met une FAQ en ligne très explicative.
Qui décide ?
RTE, société responsable du réseau électrique français, avec l’accord du préfet de région.
Combien de temps ?
Il n’y aura aucun département délesté en entier, mais seulement des parties minoritaires du territoire et jamais deux fois les mêmes personnes. Les coupures ne pourront pas durer plus de deux heures. Elles seront réalisées au moment des pics de consommation, c’est-à-dire entre 8 h et 13h, et entre 18 h et 20 h. D’après nos informations, la cellule interministérielle de crise travaille sur l’hypothèse selon laquelle six à dix délestages seraient nécessaires sur la période de Noël. Pour vous donner un ordre d’idée, ils toucheraient environ six millions de personnes en même temps.
Sommes nous assurés pour le contenu de nos frigo, congélo …?
NON car la coupure de courant est annoncée. Face au risque pour nos activités et comme aucun d’entre nous ne peut savoir s’il sera concerné ou pas, il vaut mieux s’y préparer.
1- En restant régulièrement informé ( TV ECOWATT Journaux …..) du niveau de tension de l’électricité dans notre pays. En cas de coupure de courant, un signal EcoWatt rouge sera émis trois jours à l’avance. La liste des départements concernés sera ensuite publiée puis la veille, à 17 h, il sera possible de savoir précisément qui est concerné par les coupures en renseignant son adresse sur le site internet d’Enedis et de RTE, qui gèrent le réseau français de transport et de distribution de l’électricité.
2- En économisant le plus possible au niveau du chauffage, de l’éclairage intérieur (mettre des LED) et extérieur (éteindre les enseignes à la fermeture), ce qui aura l’avantage de faire baisser nos factures d’électricité qui vont exploser !
3- En ne surchargeant pas nos frigo et autres (laissons nos grossistes-répartiteurs gérer les stocks)
Je ne souhaite pas affoler tout le monde, mais il faut savoir être réaliste face à une situation qui nous concerne tous. N’attendons pas le dernier moment pour en parler avec nos équipes et pour prévoir des actions pour en limiter l’impact.
Bien sur, syndicalement, nous allons continuer à demander que la pharmacie soit exclue du délestage *** mais la pharmacie d’officine a l’avantage d’une large répartition géographique qui ne nous sera défavorable dans cette histoire.
Votre syndicat reste à l’écoute de toute idée intéressante qui pourrait profiter à l’ensemble.
Valérie OLLIER
Présidente
*** 14.000 sites ont été définis comme prioritaires. Il s’agit des gendarmeries, casernes de pompiers, commissariats, hôpitaux et sites sensibles. Cette liste, confidentielle, comprend également quelques sites industriels de même que les installations classées disposant de groupes électrogènes qui ont désormais un mois pour en tester le fonctionnement.
NDLR: Les seules entreprises (et foyers) qui seront épargnés par des coupures sont celles qui bénéficient du voisinage, et donc de la ligne électrique, d’une infrastructure protégée. Les personnes hospitalisées à domicile, grâce à des informations tenues à jour par les Agences régionales de santé, seraient aussi épargnées.
Notre conseil: Inciter l’équipe officinal à demander aux personnes les plus fragiles (femmes enceintes, personnes de plus de 65 ans et personnes souffrant de maladies chroniques comme le diabète, l’asthme, l’obésité) si elles ont effectué la vaccination grippale et Covid.
Cela fait plus d’un mois que les personnes les plus fragiles (femmes enceintes, personnes de plus de 65 ans et personnes souffrant de maladies chroniques comme le diabète, l’asthme, l’obésité) sont invitées via un bon de l’Assurance maladie à recevoir leur vaccin annuel. La campagne de vaccination nationale rencontre toutefois un succès timide, encore plus faible qu’à l’ordinaire. À ce jour, déclare Dominique Martin, médecin-conseil national de la Caisse nationale de l’Assurance Maladie, « 4 millions de personnes sont vaccinées contre 5 millions à la même période de l’année dernière », ce qui représente « un retard de 20% sur la campagne de vaccination par rapport à l’an dernier ». « Nous sommes clairement en dessous des recommandations de l’OMS qui préconise que 75% des personnes cibles soient vaccinées au début de l’épidémie », regrette-t-il.
Une explication possible serait le relâchement et la lassitude des Français sur les gestes barrières, après deux ans et demi à vivre avec le Covid-19. Or, « les gestes barrière restent utiles, y compris contre la grippe et les autres virus respiratoires», insiste Dominique Martin. Un message qui fait écho au cri d’alarme lancé par le ministre de la Santé en début de semaine, invitant les personnes à risques à se faire vacciner contre les deux maladies cet hiver (il est possible de le faire le même jour, à raison d’une injection dans chaque bras).
Rappelons qu’aujourd’hui, 10 000 à 15 000 décès sont encore attribuables à la grippe chaque année selon Santé Publique France. « Or on sait qu’une meilleure couverture vaccinale permettrait d’éviter plusieurs milliers de morts prématurées », insiste le Dr Martin. Pour le moment, l’objectif est d’inverser la tendance afin de rattraper le retard sur la campagne vaccinale de l’automne dernier. « On est aujourd’hui à -20% par rapport à l’an passé. Nous souhaitons au moins repasser dans le positif », a déclaré Dominique Martin. Pour ce faire, la campagne de communication, notamment de l’Assurance Maladie, sera prolongée au-delà de la mi-décembre. « Outre les moyens de communication adressés au grand public, on va également privilégier des systèmes de prise de rendez-vous sur doctolib mais aussi dans les lieux de soin comme les pharmacies et les cabinets médicaux », a indiqué le médecin. À noter qu’il faut 15 jours au vaccin contre la grippe pour être totalement efficace.
Depuis le 15 novembre, toute la population (pas seulement les personnes à risque de forme grave) peut aussi solliciter une vaccination contre la grippe. Depuis plusieurs années, les autorités tentent d’en faciliter l’accès : les personnes de plus de 16 ans peuvent ainsi se faire vacciner par les pharmaciens et les infirmiers, sans prescription médicale préalable.
Personnes de plus de 16 ans pour lesquelles cette vaccination est recommandée dans le calendrier des vaccinations en vigueur, à l’exception des personnes présentant des antécédents de réaction allergique sévère à l’ovalbumine ou à une vaccination antérieure ;Personnes majeures non ciblées par les recommandations vaccinales en vigueur, à l’exception des personnes présentant des antécédents de réaction allergique sévère à l’ovalbumine ou à une vaccination antérieure .
Personnes âgées de 16 ans et plus pour lesquelles ces vaccinations sont recommandées dans le calendrier des vaccinations en vigueur
*** Le vaccin dit « tétravalent » dirigé contre les méningocoques de type A, C, Y, W135 n’est recommandé que dans des situations particulières : personnes immunodéprimées ou qui n’ont plus de rate, voyageurs qui partent dans un pays à risque de méningite à méningocoques (pèlerinage à la Mecque, par exemple). La vaccination par ce vaccin peut également être proposée en cas de contact avec une personne ayant une infection par un méningocoque A, C Y ou W135.
Toute officine, qu’elle réalise ou sous-traite les préparations, doit avoir une zone réservée au préparatoire. Il s’agit d’un emplacement adapté et réservé à l’exécution et au contrôle des préparations magistrales et officinales (Art. R. 5125-9 du CSP), aux opérations de mise en forme pharmaceutique, de conditionnement, d’étiquetage.
La balance est indispensable pour la majorité des actes officinaux et peut être indispensable en cas de rupture de stock.
RAPPEL sur les balances en pharmacie:
Les DIRECCTE (DGCCRF) procèdent régulièrement à des contrôles sur les différents types d’instruments de mesure utilisés dans les échanges commerciaux. Elles surveillent également l’action des organismes à qui l’Etat a confié le contrôle technique de ces instruments.
Les détenteurs d’instruments de mesure sont tenus de les faire contrôler périodiquement, de veiller à l’intégrité du carnet métrologique et de la vignette de vérification.
Les balances utilisées pour la fabrication des préparations magistrales devront donc être contrôlées une fois par an par un organisme agréé par la Direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement. Le carnet métrologique doit être laissé à la disposition des agents de l’État chargés du contrôle réglementaire et habilités à dresser des procès-verbaux.
Depuis le 3 octobre dernier, une campagne de vaccination automnale contre le virus de la covid-19 a été lancée. Figurent dans la cible de ce rappel les personnes suivantes :
résidents d’EHPAD et USLD, quel que soit leur âge ;
personnes âgées de 60 ans et plus ;
personnes immunodéprimées quel que soit leur âge ;
personnes souffrant d’une ou plusieurs comorbidités (soit les personnes à risque de forme grave de Covid-19) ;
femmes enceintes, dès le premier trimestre de grossesse ;
personnes vivant dans l’entourage ou en contact régulier avec des personnes immunodéprimées ou vulnérables, dont les professionnels des secteurs sanitaire et médico-social. Les personnes vulnérables sont celles figurant dans les catégories listées ci-dessus. Une personne jeune, sans comorbidité, qui voit régulièrement des proches dans la cible est donc éligible.
Ce rappel peut être le premier, le deuxième ou le troisième rappel suivant les cas, c’est-à-dire, une troisième, quatrième, ou cinquième injection [1]. La seule condition à remplir pour le recevoir est d’avoir terminé son schéma vaccinal initial et de respecter les délais en vigueur. Ce rappel peut être effectué :
dès 3 mois après la dernière injection ou infection pour les personnes âgées de 80 ans et plus, ainsi que pour les résidents en EHPAD et en USLD et les personnes sévèrement immunodéprimées, quel que soit leur âge ;
dès 6 mois après la dernière injection pour toutes les autres personnes éligibles. En cas d’infection récente par le virus SARS-Cov2, le rappel est recommandé dès 3 mois après l’infection, en respectant un délai minimal de 6 mois après la dernière injection.
Il est en outre rappelé l’importance de la vaccination anti-grippale chez tous les publics ciblés.
Nous vous prions de bien vouloir trouver ci-dessous des précisions sur les modalités des prochaines sessions de commandes en flacons de vaccins Moderna, Pfizer-BioNTech, Novavax ainsi qu’en dispositifs médicaux et solvant de dilution entre les 21 et 22 novembre.
1. Arrêt de la distribution du vaccin Moderna monovalent (Spikevax®) :
Depuis le 16 novembre 2022, il n’est plus possible de commander des flacons de vaccin Moderna monovalent. Cette décision intervient afin d’éviter toute confusion entre la forme monovalente et la forme bivalente du vaccin Moderna destinée à la vaccination en rappel.
2. Point d’attention sur le vaccin Moderna BA.1 :
Veuillez noter que le vaccin Moderna Spikevax® Original/Omicron BA1 bivalent doit être utilisé en rappel chez des personnes de 30 ans et plus : une dose d’un volume de 0,5 mL doit être prélevée et injectée (correspondant à 25 µg de chacun des 2 ARNm, soit 50 µg au total). La fiche de préparation de ce vaccin reste disponible sur le site du ministère via ce lien.
3. Nouveaux vaccins prochainement disponibles à la commande :
Plusieurs nouveaux vaccins seront bientôt disponibles à la commande : il s’agit des vaccins Moderna bivalent Original/Omicron BA.1 sous forme unidose et du vaccin anti-Covid-19 du laboratoire Sanofi (Vidprevtyn Beta®).
i) Moderna – Spikevax® bivalent Original/Omicron BA.1 unidose :
Le laboratoire Moderna a récemment obtenu une autorisation de mise sur le marché pour la forme bivalente Original/Omicron BA.1 du vaccin Spikevax dans un flacon unidose. Ces doses seront accessibles à la commande d’ici fin décembre sur l’outil de commande.
ii) Sanofi – Vidprevtyn Beta®:
Le laboratoire Sanofi a obtenu le 11 novembre dernier une autorisation de mise sur le marché pour son vaccin contre le Covid-19. Un avis de la HAS est attendu prochainement afin de préciser la place de ce vaccin dans la stratégie vaccinale française. Le vaccin pourrait ensuite être disponible sur l’outil de commande d’ici mi-décembre 2022.
4. Point d’attention sur la conservation des doses de vaccin
Cas particulier des flacons de Pfizer-BioNTech et Moderna
Compte tenu des différentes extensions de péremption des vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna, nous vous rappelons que seule la date limite d’utilisation mentionnée sur l’étiquette fournie par le grossiste-répartiteur avec chaque flacon fait foi (celle-ci tient compte des dernières extensions de péremption approuvées par l’Agence Européenne du Médicament), et non la date inscrite sur le flacon.
Cas particulier des flacons de Novavax (Nuvaxovid®)
Le Novavax n’ayant pas eu pour le moment d’extension de péremption, la date de péremption à prendre en compte reste donc bien celle inscrite sur le flacon.
Un rappel des modes de conservation par vaccin figure en annexe.
5. Suspension temporaire de la distribution du vaccin Pfizer pédiatrique 5 – 11 ans :
A compter du 23 novembre 2022, la commande de vaccin Pfizer-BioNTech pédiatrique 5 – 11 ans (Comirnaty) sera suspendue de manière temporaire. Cette décision intervient en raison d’une péremption au 30 novembre 2022 des flacons actuellement disponibles.
Le vaccin Pfizer pédiatrique destiné aux 5 – 11 ans devrait être de nouveau disponible à la commande courant décembre 2022, dès que l’Agence européenne du médicament (EMA) aura validé l’extension de péremption du produit qui a été demandée par le laboratoire Pfizer-BioNTech à la suite des études de stabilité réalisées.
Nous vous demandons donc d’accorder une importance particulière aux délais de livraison et aux dates prévues des vaccinations, afin de permettre à tout enfant commençant un cycle de vaccination nécessitant deux doses de pouvoir recevoir une seconde dose dans les temps impartis. Il est rappelé que la réalisation de la deuxième dose de primo-vaccination pour le vaccin Pfizer pédiatrique doit se faire entre 21 et 27 jours après la première dose.
Merci à toutes et à tous pour votre engagement dans la campagne de vaccination.
Bernard CELLI Pr. Jérôme SALOMON
Directeur de la Task Force Vaccination Directeur général de la Santé
***
Annexe : Modalités de conservation par vaccin :
Les flacons de vaccin Pfizer-BioNTech forme 12 ans et +, prête à l’emploi, (couvercle gris) livrés en pharmacie se conservent au maximum 10 semaines à 2-8°C, à l’abri de la lumière.
Les flacons de vaccin Pfizer-BioNTech forme pédiatrique (couvercle orange), à destination des 5‑11 ans se conservent au maximum 10 semaines à 2‑8°C, à l’abri de la lumière.
Les flacons de vaccin Moderna monovalent, se conservent 30 jours maximum à 2‑8°C, à l’abri de la lumière, en cas de conservation du vaccin entre -25°C et -15°C pendant 9 mois.
Les flacons de vaccin Moderna bivalent Original/Omicron BA.1 se conservent 30 jours maximum à 2‑8°C, à l’abri de la lumière, en cas de conservation du vaccin entre -25°C et -15°C pendant 9 mois.
Les flacons de vaccin Novavax, se conservent à 2‑8°C, à l’abri de la lumière jusqu’à la date de péremption imprimée sur le flacon.
Nous vous invitons à la plus grande vigilance sur les dates de péremption des flacons qui vous sont livrés, car ces dernières peuvent être très courtes. Nous vous conseillons donc d’en commander le nombre nécessaire et de les injecter rapidement, afin d’éviter de constituer un stock inutilisé.
Nous vous rappelons que les flacons périmés doivent être évacués suivant la filière d’élimination CYCLAMED, quel que soit le vaccin. Vous trouverez les modalités du circuit d’élimination des déchets issus de la vaccination covid-19 en ville dans l’annexe 1 du DGS-Urgent n°2021_98. Un certificat de destruction indiquant les numéros de lots et les quantités détruites doit être transmis à qualite_covid19@santepubliquefrance.fr
[1] Pour les personnes immunodéprimées, il peut même s’agir d’un quatrième rappel (6ème dose), voire plus.
Les messages “dgs-urgent” sont émis depuis une boîte à lettres DGS-URGENT@diffusion.dgs-urgent.sante.gouv.fr ou dgs-urgent@dgs.mssante.fr. Pour vérifier qu’ils ont bien été émis par une personne autorisée du ministère de la santé, consultez la liste des messages disponible sur le site Internet du ministère.Source : DGS / Mission de l’information et de la communication / Sous-direction Veille et sécurité sanitaire (VSS)