FLASH INFOS Élections 2024

Si vous ne l’avez déjà fait,
il ne vous reste plus que 3 jours pour voter ! 

Le scrutin devant renouveler la moitié du Conseil d’administration de la CAVP sera clos vendredi à 17h (heure de Paris).
Pour élire vos représentants, rendez-vous sur www.cavp.webvote.fr :
1- saisissez l’identifiant que vous trouverez, en haut à gauche,
de notre courrier du 5 février,
2- indiquez votre numéro de dossier CAVP (sur 8 chiffres et se terminant par 01)
qui figure sur tous nos courriers et 
depuis www.cavp.fr,
sur votre compte personnel, rubrique « Ma situation personnelle 
»,
3- renseignez le mot de passe qui se trouve lui aussi,
en haut à gauche, de notre courrier du 5 février.
Si vous avez égaré ce courrier, 
cliquez sur le bouton « Je n’ai pas mon identifiant »,
accessible sur la page d’accueil du site de vote. 
En suivant les étapes, vous pourrez récupérer, par courriel ou par SMS,
vos codes pour voter.
En cas de besoin, n’hésitez pas à contacter la hotline, 7 jours sur 7 :
– au 02 96 50 50 50 (prix d’un appel local),
– ou, depuis l’étranger, au 00 33 2 96 50 50 50 (coût selon votre opérateur).
 « Une gouvernance de notre Caisse de retraite professionnelle,
assurée par des pharmaciens élus est essentielle,
souligne Philippe BERTHELOT, Président de la CAVP.
Votez massivement pour défendre l’autonomie de gestion de nos régimes de retraite adaptés aux spécificités de notre profession ! »

#EngagezVousPourVotreAvenir


Retrouvez toutes les informations sur www.cavp.fr

Difficultés d’approvisionnement en méthylphénidate : l’ANSM publie des recommandations pour les pharmaciens

Plusieurs médicaments contenant du méthylphénidate sont en forte tension d’approvisionnement voire en rupture de stock comme Quasym LP et Ritaline LP 10mg et 20mg et son générique Méthylphénidate Arrow LP 10 mg, 20 mg, 30 mg et 40 mg.

Dans ce cadre, en lien avec les associations de patients et les professionnels de santé, nous demandons aux médecins de suspendre les initiations de traitement par ces médicaments jusqu’à leur remise à disposition normale et nous mettons en place des actions pour assurer la continuité de traitement des patients traités par ces médicaments.

De plus, nous permettons aux  pharmaciens, à titre exceptionnel et temporaire, et si le médicament initialement prescrit n’est pas disponible, de délivrer un autre médicament à base de méthylphénidate, sans que le patient doive présenter une nouvelle ordonnance.

Les médicaments à base de méthylphénidate sont indiqués dans la prise en charge du trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) et de la narcolepsie :

  • Quasym LP 10 mg, 20 mg et 30 mg (Takeda) ;
  • Ritaline 10 mg, comprimé sécable (Medipha) ;
  • Medikinet 5mg, 10 mg 20mg 30mg et 40mg (Biocodex) ;
  • Concerta LP 18 mg, 36 mg et 54 mg (Janssen) et ses génériques Méthylphénidate Biogaran LP 18 mg, 36 mg et 54 mg et Méthylphénidate Viatris LP 18 mg, 36 mg et 54 mg ;
  • Ritaline LP 10 mg 20 mg 30 mg et 40 mg (Medipha) et son générique Méthylphénidate Arrow LP 10 mg 20 mg 30 mg et 40 mg.

Depuis quelques mois, des difficultés d’approvisionnement sont signalées au niveau mondial sur plusieurs spécialités à base de méthylphénidate. Dans l’ensemble, les laboratoires l’expliquent par une augmentation globale de la demande. De plus, le laboratoire Takeda doit remettre en conformité un site de fabrication et le laboratoire Arrow a rencontré un incident sur du matériel de production, entraînant des retards dans la fabrication des médicaments Quasym LP et Ritaline LP.

Afin de réguler les ventes et prévenir une rupture sèche, des mesures de contingentement ont été mises en place dès que des difficultés ont été identifiées. Les exportations de ces médicaments par les grossistes-répartiteurs sont actuellement interdites.

En complément, nous demandons aux prescripteurs de ne plus initier de traitement par Quasym LP, Ritaline LP 10 mg et 20 mg et son générique Méthylphénidate Arrow LP 10mg, 20mg, 30mg et 40mg,  jusqu’à ce que la situation s’améliore. Nous permettons également aux pharmaciens de remplacer un médicament indisponible par un autre médicament disponible selon les modalités ci-dessous.

Ritaline LP 10 mg et 20 mg et son générique Méthylphénidate Arrow LP 10 mg, 20 mg, 30mg et 40 mg, Quasym LP (tous dosages), sont en forte tension d’approvisionnement, voire en rupture.

Tous les dosages de Medikinet sont en revanche disponibles en quantité suffisante pour permettre la couverture des besoins, y compris ceux des patients actuellement traités par Quasym LP et Ritaline LP 10 mg et 20 mg ou son générique. 

À savoir : les stocks de Ritaline LP 40 mg permettent de couvrir les besoins des patients traités par Méthylphénidate Arrow LP 40mg.

Vous pouvez donc, à titre exceptionnel et temporaire, délivrer l’un des médicaments en stock, en remplacement d’un des médicaments prescrits indisponibles, selon les modalités détaillées ci-après, sans présentation d’une nouvelle ordonnance, et sous réserve que le médicament délivré en remplacement permette l’administration de la posologie prescrite.

Médicament prescritMédicament pouvant être délivré en remplacement
Quasym L.P. 10 mg, 20 mg ou 30 mg, gélule à libération modifiéeMedikinet 10 mg, 20 mg ou 30 mg, gélule à libération modifiée
Ritaline L.P. 10 mg et 20 mg, gélule à libération prolongée
Ou le générique :
Méthylphénidate Arrow LP 10 mg, 20 mg ou 30 mg, gélule à libération prolongée
Medikinet 10 mg, 20 mg ou 30 mg, gélule à libération modifiée

Si vous procédez à ce remplacement :

  • Le dosage de Medikinet délivré en remplacement devra correspondre au dosage de la spécialité prescrite, y compris lorsque plusieurs dosages sont prescrits pour atteindre la posologie requise ;
  • Inscrivez sur l’ordonnance le nom du médicament délivré et informez le prescripteur par tout moyen ;
  • Prévenez le patient du remplacement et conseillez-lui de contacter son médecin en cas d’effet indésirable ou d’apparition d’un symptôme qu’il jugerait inhabituel ;
  • Informez les patients que compte tenu des cinétiques de libération du méthylphénidate différentes entre ces spécialités, la couverture des symptômes au cours de la journée peut être différente de celle obtenue avec son traitement habituel ;
  • Recommandez aux patients de prendre le médicament de remplacement (Medikinet, gélule à libération modifiée) pendant ou après les repas ;
  • Informez les patients qui étaient traités par Méthylphénidate Arrow que Medikinet contient un excipient à effet notoire, le saccharose, que Méthylphénidate Arrow ne contient pas.

Consultez les recommandations du 22/02/2024 à l’attention des pharmaciens concernant les spécialités à base de méthylphénidate

Information pour les patients

En raison de fortes tensions d’approvisionnement voire de ruptures de stock, votre pharmacien pourra vous délivrer du Medikinet, un autre médicament à base de méthylphénidate, si vous, ou votre enfant, êtes actuellement traité(e)s par Ritaline LP 10 mg ou 20 mg et son générique Méthylphénidate Arrow ou par Quasym LP (tous dosages).

Concernant le Medikinet qui vous est donné en remplacement, vous devez savoir que :

  • Medikinet contient l’excipient saccharose. Cet excipient est également présent dans Quasym et Ritaline LP. En revanche, il n’est pas présent dans le médicament Méthylphénidate Arrow. En effet, les excipients peuvent varier entre les médicaments. Si vous êtes intolérant ou allergique au saccharose, parlez-en à votre pharmacien ;
  • Prenez le médicament Medikinet pendant ou après un repas ;
  • Medikinet étant un médicament différent de celui que vous ou votre enfant prenez d’habitude, il est possible que son efficacité sur vos symptômes ne soit pas complètement la même au cours de la journée que celle procurée par votre traitement habituel ;
  • Enfin, le remplacement de votre médicament indisponible par un autre médicament à base de méthylphénidate peut provoquer des effets indésirables. Contactez votre médecin en cas de survenue d’effets indésirables ou d’apparition d’un symptôme inhabituel.

Fausses ordonnances : haro sur les fraudes… et les indus !

Si l’objectif de la lutte contre les fraudes est partagé par la Cnam et les pharmaciens, les moyens à utiliser pour l’atteindre font débat.

La réunion du 7 février avec l’Assurance maladie a été l’occasion de faire remonter du terrain un trop grand nombre de situations où l’injustice règne. En l’occurrence, des confrères de bonne foi se retrouvent à devoir des indus à la Cnam, parfois de dizaines de milliers d’euros, pour avoir exécuté une ordonnance qui s’est avérée falsifiée, et cela, au moment où les trésoreries sont au plus mal. 
« L’Assurance maladie veut lutter contre toutes les fraudes aux médicaments et c’est aussi notre objectif. Là où nous divergeons, c’est sur les solutions », explique Philippe Besset, président de la FSPF, qui milite pour que le problème soit travaillé « à la source, donc au niveau de la prescription ». La solution idéale est d’ailleurs toute trouvée avec l’ordonnance numérique, qui garantit la qualité du prescripteur et la véracité de l’ordonnance. 
« L’Assurance maladie nous dit que les hôpitaux ne sont pas prêts, que les médecins ne déploient pas assez vite… Or, elle veut des résultats tout de suite, donc que nous, pharmaciens, fassions ce que nous pouvons dans l’intervalle », indique le syndicaliste. 
C’est le sujet qui fâche. Surtout que les opérations de vérification incombent aux seuls pharmaciens et que certaines ordonnances falsifiées sont indétectables, pointe Valérian Ponsinet, président de la commission Convention et Systèmes d’information de la FSPF.
Raison pour laquelle le syndicat a « poussé un coup de gueule, fait savoir son président, parce que le dispositif de la mention sur les ordonnances de médicaments de plus de 300 euros était à peine signé que des indus pleuvaient sur des ordonnances qui lui étaient antérieures ». 
Pour aider les confrères, la Cnam veut déployer son système d’alerte sécurisée automatisée aux fausses ordonnances (Asafo), jusqu’alors réservé à l’Île-de-France, à l’ensemble du territoire. 
Outre quelques critiques sur le manque d’ergonomie de cet outil, c’est surtout « un travail supplémentaire à réaliser », analyse Philippe Besset. Travail que le pharmacien ne fera pas sans contrepartie.

Par Mélanie Mazière – Le Pharmacien de France

Chiffre d’affaires en hausse : la grande illusion

Le GERS tire le premier bilan économique du réseau officinal pour l’année 2023 et met l’accent sur « l’illusion d’une santé de fer » portée par un chiffre d’affaires (hors TVA à 0 %) en hausse de 6 % par rapport à 2022, et même de 23 % par rapport à 2020.

Le principal contributeur à la croissance reste le médicament remboursé (80 %) et en particulier le médicament cher (24,3 %) qui progresse de 12 %. Pourtant, le marché recule en termes de volume (- 1,4 %). Surtout, 2023 est l’année record des suppressions d’officines. « Au 31 décembre, on compte 276 fermetures physiques, soit une moyenne de 23 par mois, c’est-à-dire une hausse de plus de 60 % par rapport à l’année précédente. Cela représente une fermeture d’officine tous les jours ouvrés de l’année. L’équilibre régional est altéré, ce qui pose la question du maillage territorial », souligne David Syr, directeur général adjoint du GERS Data.

Par Mélanie Mazière – Le Pharmacien de France

Cybersécurité : adoptez les bons gestes!


Comme évoqué précédemment, nos partenaires Viamedis et Almerys ont été victimes d’une cyberattaque, via l’usurpation de l’identité d’un professionnel de santé. Ces attaques ont potentiellement exposé les données de nombreux patients, outre celles de professionnels de santé.

Cet événement met en évidence la vulnérabilité croissante du secteur de la santé qui constitue une cible privilégiée pour les attaques malveillantes.

C’est la raison pour laquelle nous vous incitons à renforcer votre vigilance et mettre en œuvre avec votre équipe des mesures de sécurité optimales pour protéger au mieux votre officine.

Vous trouverez ci-après quelques conseils à suivre pour vous inscrire dans cette démarche : 

RAPPEL : déclaration des indicateurs ROSP jusqu’au 26 février 2024

Vous avez jusqu’au lundi 26 février 2024 pour déclarer vos indicateurs pour les ROSP 2023 sur amelipro !

Comment procéder à la déclaration de vos indicateurs ?

1/ Depuis votre poste de travail, connectez-vous à l’aide de votre CPS ou eCPS à votre compte amelipro, puis rendez-vous à la rubrique « Convention – ROSP » et cliquez sur « Déclarer mes indicateurs ».

2/ Deux onglets, pour chaque ROSP, sont disponibles :

  • Développement du numérique en santé et amélioration de l’accès aux soins (REMU NUM)
  • Bon usage des produits de santé (ROSP BUPS)

3/ Complétez les indicateurs

Certains indicateurs peuvent être préremplis par l’Assurance maladie, tandis que d’autres doivent être saisis manuellement par le pharmacien.

Il convient de compléter les indicateurs des deux onglets et joindre les pièces justificatives lorsqu’elles sont requises.

Pour la transmission de vos pièces justificatives à votre CPAM, il convient de cliquer sur l’enveloppe pour connaître l’adresse électronique (type conventionmed.cpamXXXX@assurance-maladie.fr) ou l’adresse postale de votre CPAM.

Pour connaître la liste des pièces justificatives, il convient de cliquer sur l’onglet « en savoir + ».

Attention !

L’indicateur socle de la ROSP numérique « Logiciel d’aide à la dispensation HAS » est neutralisé pour l’année 2023. Vous n’avez pas à renseigner cet indicateur, ni à transmettre un justificatif (bien qu’il soit actif, l’outil ne vous permet pas de renseigner cet indicateur).

4/ Validez votre déclaration en cochant à chaque fois les deux cases suivantes et en cliquant sur « Transmettre ».

Le paiement provisionnel de la ROSP pour le développement du numérique en santé et l’amélioration de l’accès aux soins 2023 sera effectué au mois d’avril 2024.

Le paiement de la ROSP bon usage des produits de santé interviendra avant la fin du 1er trimestre 2024.

Pour en savoir plus sur les indicateurs des ROSP, vous pouvez consulter notre ebook sur la convention nationale pharmaceutique en cliquant ici.

Paxlovid : fin du stock État à compter du 25 février 2024

Dans le DGS-Urgent n°2024_01 publié le 14 février 2024, le ministère de la Santé et des Solidarités a annoncé la fin de la mise à disposition du Paxlovid® issu du stock d’État et précise que seuls les traitements commercialisés par le laboratoire Pfizer via les circuits classiques d’approvisionnement pourront être délivrés aux patients.

Pour mémoire, le Paxlovid® est un traitement dispensé aux adultes atteints de la Covid-19 à risque élevé d’évolution vers une forme grave de la maladie. Ce traitement, complémentaire à la vaccination, permet d’éviter aux personnes les plus vulnérables de développer une forme sévère de la Covid-19.

Les boîtes de Paxlovid® relevant du stock État que vous détenez en officine arrivent à péremption le 24 février 2024.

Par conséquent, à compter du 25 février 2024 :

– Vous n’êtes plus autorisés à délivrer les boîtes du stock État à vos patients.

– Vous devez renvoyer les boîtes de Paxlovid® issues du stock État à votre grossiste répartiteur, lequel se chargera de la destruction des boîtes et vous remettra un certificat de destruction dûment renseigné avec le numéro de lot.

– Vous devrez uniquement délivrer les boîtes de Paxlovid® commercialisées par le laboratoire Pfizer via les circuits classiques d’approvisionnement du médicament.

Modalités de facturation du Paxlovid® à partir de 25 février 2024

A partir du 25 février 2024 , les modalités de facturation du Paxlovid® restent les mêmes.

Seul le prix public TTC évolue et est fixé à 999,20 euros. Le Paxlovid® est remboursable à 65 %.

Les Pharmaciens du Sud

GRATUIT
VOIR