Commission paritaire locale (CPL) du 24/10/2024 (Syndicats – CPAM13)

Nous allons vous communiquer des informations au cours de la semaine à venir sur la dernière CPL qui s’est tenue le 24 octobre 2024.

Pour débuter, nous vous donnons les questions de la Profession et les résultats obtenus:

  • GARDASIL: Après divers échanges avec la CPAM13, le remboursement est limité à 26 ans et ne peut pas concerner les adultes après 26 ans. Les services hospitaliers ( infectiologie et cancérologie) qui prescrivent en disant aux patients que c’est remboursé vont être contactés par la CPAM13 pour qu’ils arrêtent de prescrire ou qu’ils mentionnent NR sur l’ordo.
  • TROD angine: Nous pouvons facturer les 10 euros si nous ne sommes pas arrivés à réaliser un trod angine mais que nous avons utilisé le matériel (en cas de rejet du patient).
  • Trousse PAI : Après plusieurs demandes, nous avons obtenu une tolérance pour le remboursement de 3 ou 4 trousses PAI à la condition que le médecin ait noté « TROUSSES PAI » sur l’ordo. Il est préférable de faire 1 seule ordo au lieu de 3 ou 4 ordos différentes car la mutuelle risque de faire un rejet pour « doublon ».
  • AME et HDE avec rejet systématique: C’est enfin fini. Après de nombreuses demandes de notre part, la CNAM a enlevé le rejet. (Vous pouvez remercier votre syndicat départemental).  
  • AME et ADRI:  De nombreux pharmaciens facturent un AME après avoir constaté ADRI ouvert et se retrouvent avec un rejet pour  » droits fermés ». La facturation est calculée sur la date de l’ordo et pas sur la date de consultation d’ADRI  !!!!!!!!!!!
  • PMR pour abs d’équivalent thérapeutique:  Bon échange entre Sébastien GALLICE et Maxime BELTIER. Ce dernier va mettre en place une réunion avec les pharmaciens des prep. Il se montre constructif pour obliger la CNAM à prendre position avec un texte législatif (actuellement simple tolérance) qui leur permettra de pouvoir valider officiellement les prep en cas de tension d’approvisionnement et/ou autres prep pédiatriques. 

V.O

ABRYSVO® est désormais disponible

ABRYSVO® est désormais disponible pour la stratégie de prévention des infections des voies respiratoires inferieures liées au virus respiratoire syncytial (VRS) chez les nourrissons, par l’immunisation active des femmes enceintes.

Quelles sont les recommandations vaccinales ? 


ABRYSVO ® est recommandé par la HAS pour la vaccination des femmes enceintes contre le VRS afin de protéger les nourrissons à naitre :

  • entre la 32 et la 36ème semaine d’aménorrhée, par précaution, dans l’attente de données de pharmacovigilance supplémentaires ;
  • de septembre à janvier pour la métropole (soit en amont du début de la période épidémique et jusqu’à la fin de cette période).

ABRYSVO ® peut être administré en même temps qu’un vaccin contre la grippe ou contre la Covid-19 et, conformément à son AMM, un intervalle minimum de deux semaines est recommandé entre l’administration du vaccin diphtérie tétanos-coqueluche acellulaire (dTca).

En l’absence de donnée concernant la sécurité et l’efficacité d’une dose additionnelle de vaccin, La HAS ne se prononce pas sur la pertinence d’une revaccination lors de grossesses ultérieures chez une femme enceinte déjà vaccinée avec ABRYSVO au cours d’une grossesse antérieure.

En attente de données supplémentaires, la HAS recommande préférentiellement l’administration d’anticorps monoclonaux chez le nourrisson dans les cas suivant :

  • les femmes immunodéprimées ;
  • les cas où la vaccination n’a pas été réalisée chez la femme enceinte ou lorsqu’elle n’est probablement pas efficace (nouveau-nés prématurés, intervalle entre la vaccination et la naissance de moins de 14 jours) ;
  • en cas de nouvelle grossesse après une première vaccination.

    La HAS précise que la vaccination maternelle et l’immunisation passive par anticorps monoclonaux sont deux stratégies alternatives et doivent être présentées et expliquées au(x) futur(s) parent(s) pendant la grossesse afin de permettre leur décision éclairée quant à la protection du nourrisson contre le VRS.

Dépister plus tôt le diabète de type 1


En 2023, plus de 4 enfants ou adolescents de moins de 15 ans sur 10 ont été diagnostiqués trop tard d’un diabète de type 1 (DT1) avec une acidocétose modérée ou sévère (complication métabolique aiguë du diabète), voire un coma diabétique. Pour favoriser un diagnostic précoce et limiter les conséquences graves qui peuvent en découler, l’Aide  aux Jeunes Diabétiques (AJD) a lancé ce jour un appel à l’action : « Ensemble, repérons les signes du diabète de type 1 avant qu’il ne soit trop tard » chez l’enfant et l’adolescent. 

La FSPF s’associe à l’AJD pour relayer cette campagne de sensibilisation nationale qui se déroulera jusqu’en juin 2025.

L’incidence du DT1 a doublé en 15 ans en France et touche actuellement 30 000 enfants et adolescents de moins de 15 ans. En tant que professionnel de santé, vous pouvez, dans le cadre d’une campagne de prévention du diabète, effectuer le dépistage du diabète auprès de vos patients. Pour aller plus loin dans le dépistage et sensibiliser vos patients aux signes énonciateurs du DT1, un kit de communication réalisé par l’association Aide aux Jeunes Diabétiques (AJD) est à votre disposition : affiche à imprimer, film à diffuser sur vos écrans en officine et sondage à partager au comptoir.

Message du président du CROP PACA-Corse sur l’interdiction de délivrance de médicaments aux mineurs

Chères consoeurs, chers confrères,

Je fais suite à la réception d’un signalement concernant la délivrance de plusieurs boîtes de paracétamol à un enfant mineur et qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques.

Je vous rappelle que seul le patient peut légalement venir chercher ses médicaments à l’officine, y compris ceux qui ne nécessitent pas une prescription médicale. S’il ne peut se déplacer, l’article L 5125-25 du code de la santé publique autorise la livraison à domicile en paquet scellé portant le nom et l’adresse du patient. Cette livraison suppose cependant un contrat de mandat tacite entre le patient et la personne venue récupérer le médicament. Or, le mineur n’a pas la capacité juridique de contracter. Il ne peut donc pas venir chercher des médicaments pour ses parents.

Il ne peut pas non plus venir chercher des médicaments pour lui-même. Il doit être représenté par un titulaire de l’autorité parentale, sauf exception (par exemple contraception d’urgence). 

Comptant sur votre vigilance,

Bien confraternellement,

Dr Stéphane PICHON

Président du CROP Paca-Corse
Vice-Président du CCA

Le Grand Prado – 20 Allées Turcat Méry – 13008 MARSEILLE

Tel : 04 96 10 13 60 – Fax : 04 96 10 13 61 – Courriel : crop-paca-corse@ordre.pharmacien.fr

DGS-Urgent n°2024_18 : Modalités de mise en œuvre de la campagne d’immunisation des nouveau-nés contre les infections a virus respiratoire syncitial (VRS)

Mesdames, Messieurs,

Le calendrier des vaccinations et des recommandations vaccinales 2024 a été mis à jour et s’est enrichi d’un chapitre portant sur la vaccination contre les infections à Virus Respiratoire Syncitial (VRS). Il est disponible sur le site du ministère de la Santé et de l’Accès aux soins (Le calendrier des vaccinations – Ministère de la santé et de l’accès aux soins (sante.gouv.fr))

Ce DGS-Urgent a pour objet de vous présenter les modifications du calendrier des vaccinations relatives à la vaccination des femmes enceintes pour l’immunisation des nouveau-nés contre les infections à VRS et de vous rappeler les modalités de mise en œuvre de la campagne d’immunisation.

1.       Vaccination chez la femme enceinte, en vue de protéger le nouveau-né et le nourrisson de moins de 6 mois (Abrysvo®)

Recommandations vaccinales et modalités de la vaccination : La vaccination de la femme enceinte est recommandée selon le schéma à une dose avec le vaccin Abrysvo®, entre la 32ème et la 36ème semaine d’aménorrhée, entre septembre et la fin de la période endémique.

Si la naissance intervient dans un délai de moins de 14 jours après la vaccination ou en cas de naissance prématurée, un rattrapage par immunisation passive par anticorps monoclonal est recommandé.

La vaccination contre le VRS chez les femmes enceintes immunodéprimées n’est pas recommandée. Dans ce cas, l’administration d’un anticorps monoclonal (Synagis® ou Beyfortus®) chez le nouveau-né, dès la naissance, ou le nourrisson est privilégiée.

Chez la femme enceinte, le vaccin Abrysvo peut être administré en même temps qu’un vaccin contre la grippe ou contre la Covid-19.

Disponibilité : le vaccin est d’ores et déjà disponible dans les officines en ville ainsi qu’en établissement de santé.

Effecteurs de la vaccination : cette vaccination peut être prescrite par un médecin, une sage-femme, un pharmacien ou un infirmier (sous réserve que ces deux derniers aient suivi la formation à la prescription de vaccins) et administrée par ces mêmes professionnels.

2.       Modalité de mise œuvre de l’immunisation active des nourrissons par l’anticorps monoclonal (Beyfortus®)

La population éligible pour la saison 2024-2025 est la suivante :

  • Tous les nourrissons nés à partir du 1er janvier 2024 pour la métropole, la Guyane, la Martinique, Saint-Martin et Saint-Barthélemy ;
  • A partir du 1er février 2024 pour la Réunion et la Guadeloupe ;
  • Et à partir du 15 mars 2024 pour Mayotte. 

Disponibilité : le médicament Beyfortus est d’ores et déjà disponible dans les officines en ville, notamment pour les enfants nés entre le 1er janvier 2024 et le 15 septembre 2024.

De plus, une immunisation par Beyfortus® est proposée dans les établissements de santé aux nourrissons nés depuis le 15 septembre 2024.

Prescription du médicament et administration :

Seuls les médecins et les sage-femmes peuvent prescrire et administrer le médicament Beyfortus®.

Les infirmiers peuvent administrer le médicament sur prescription médicale.

La vaccination maternelle contre le VRS et l’immunisation du nourrisson par un traitement préventif (Synagis® ou Beyfortus®) sont deux stratégies possibles de prévention des infections à VRS du nourrisson. Il appartient aux parents, informés par les professionnels de santé, de décider de la stratégie qui leur convient le mieux, afin de protéger leur enfant.

En vous remerciant vivement de votre implication et votre mobilisation,

 
Dr Grégory EMERY

Directeur Général de la Santé

Signé

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Dans le cadre d’une alerte ou d’une crise sanitaire, la Direction Générale de Santé (DGS), par l’intermédiaire du Centre Opérationnel de Régulation et de Réponse aux Urgences Sanitaires et Sociales (CORRUSS), diffuse pour information des messages de sécurité sanitaire (avis, recommandations et conduites à tenir), via l’envoi de DGS-Urgent, à l’ensemble des professionnels de santé inscrits au conseil de l’ordre compétent, en conformité avec l’article L. 4001-2 de la LOI n° 2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé.

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