Vérifiez le numéro de TVA de vos partenaires

En tant qu’entreprise, vous avez la possibilité de vérifier la validité du numéro de TVA intracommunautaire de vos partenaires commerciaux afin de prévenir tout risque de fraude.

Vérifié le 04 novembre 2024 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)

Toute entreprise soumise à la TVA au sein de l’Union européenne (UEAllemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lituanie, Lettonie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Suède) possède un numéro d’identification fiscal individuel. Il est délivré par le service des impôts du pays dans lequel elle est domiciliée. L’entreprise doit faire figurer ce numéro sur ses documents commerciaux (facture, devis, etc.) et sur ses documents administratifs (déclaration de TVA, etc.).Tout replier

Qu’est-ce que le numéro de TVA intracommunautaire ?

Le numéro de TVA intracommunautaire est un numéro d’identification individuel.

Il est délivré par l’administration fiscale du pays de domiciliationLieu correspondant à l’adresse administrative d’une entreprise, déclaré lors de l’immatriculation : siège social pour une société, domicile personnel d’un entrepreneur individuel, inscription auprès d’une société de domiciliation ou d’une pépinière. de l’entreprise concernée au moment de son immatriculation (micro-entrepreneurentrepreneur individuelsociété).

La structure du numéro est propre à chaque pays.

En France, le numéro est constitué du code FR, d’une clé informatique (2 chiffres) et du numéro Siren de l’entreprise (9 chiffres).

Qui doit avoir un numéro de TVA intracommunautaire ?

Le numéro de TVA intracommunautaire est obligatoire pour l’entreprise redevable de la TVA, c’est-à-dire pour l’entreprise qui doit facturer et reverser la TVA à l’État dans lequel elle est domiciliée. Elle doit également être domiciliée dans un État membre de l’Union européenne (UE)Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lituanie, Lettonie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Suède.

L’entreprise assujettie à la TVA mais qui n’en est pas redevable peut, si elle le souhaite, demander l’attribution d’un numéro de TVA intracommunautaire. C’est par exemple le cas d’une entreprise soumise au régime de la franchise en base de TVA. En effet, si elle n’est en principe pas obligée d’avoir un numéro de TVA intracommunautaire, une entreprise qui réalise des échanges intracommunautaires peut être contrainte de s’immatriculer à la TVA.

À savoir  

Une entreprise dépendant du régime de la franchise de TVA ne perdra pas les avantages de ce régime si elle demande un numéro de TVA intracommunautaire.

Comment vérifier un numéro de TVA intracommunautaire d’une entreprise ?

Les entreprises ayant des relations commerciales avec des clients ou des fournisseurs peuvent vérifier la validité d’un numéro de TVA intracommunautaire pour éviter les fraudes et les escroqueries.

Cette vérification peut se faire à l’aide du service en ligne suivant :

Vérification d’un numéro de TVA intracommunautaire (VIES)

Il est recommandé de vérifier le numéro de TVA intracommunautaire qui figure obligatoirement sur les factures avant chaque transaction.

Si le numéro de TVA intracommunautaire du partenaire européen est « non valide », il devra fournir une attestation d’assujettissement délivrée par son administration fiscale. S’il ne le fait pas, il devra être facturé sous le régime français de TVA.

En cas d’erreur sur le numéro de TVA intracommunautaire du partenaire, celui-ci doit contacter son administration fiscale pour que son numéro soit régularisé. Lorsque l’entreprise partenaire est française, c’est le service des impôts des entreprises (SIE) dont elle dépend qui est compétent.

L’ordonnance numérique généralisée au 1ᵉʳ janvier 2025 pour les professionnels de santé

À compter du 1er janvier 2025, l’ordonnance numérique devrait entrer en vigueur, selon son calendrier de déploiement officiel. Mais deux mois avant sa généralisation sur le territoire, l’ONCD s’inquiète que le système ne soit pas encore opérationnel dans les cabinets.

L’ordonnance numérique, un service généralisé pour 2025
Fer de lance du « Ségur du numérique en santé », l’e-prescription vise à remplacer progressivement les ordonnances papier par un processus dématérialisé.

Avec ce service d’ordonnance numérique, l’État espère simplifier les échanges entre les différents professionnels de santé, mais également sécuriser les prescriptions (en luttant notamment contre les fausses ordonnances) jusqu’à la délivrance du pharmacien.

L’e-prescription permettrait aussi aux patients de retrouver plus facilement leurs ordonnances au format numérique sur « Mon espace santé ».

Dans sa dernière lettre, l’ONCD estime qu’en pratique, l’ordonnance numérique est loin d’être généralisée. Non seulement « trop peu de patients utilisent encore Mon espace santé (MES) », mais ni les éditeurs de logiciels métiers ni les pharmaciens « ne sont encore prêts ».

Dans l’attente de nouvelles informations sur l’avancée du dossier, nous vous rappelons le fonctionnement du service d’e-prescription :

Le prescripteur peut rédiger son ordonnance numérique directement depuis son logiciel métier.
Il peut s’appuyer sur le logiciel d’aide à la prescription pour fiabiliser son ordonnance.
Chaque prescription génère un QR code unique, consultable par les pharmaciens et les autres professionnels de santé autorisés, afin de limiter les erreurs et les falsifications.
La prescription est enregistrée dans une base de données sécurisée, gérée par l’Assurance Maladie. Elle est automatiquement transférée dans le Dossier médical partagé (DMP) du patient et consultable via « Mon Espace Santé ».
Un exemplaire papier avec le QR code est remis au patient.
Une période de transition permettra encore d’utiliser la version papier pour certains patients âgés, malvoyants ou d’origine étrangère.

Gratuité de dépistage de certaines infections sexuellement transmissibles (IST) pour les moins de 26 ans

Depuis le 1er septembre, les moins de 26 ans peuvent se faire dépister gratuitement sans ordonnance dans les laboratoires d’analyses médicales, pour quatre infections sexuellement transmissibles, en plus du VIH qui était déjà remboursé.

Le dépistage de l’hépatite B, la syphilis, l’infection à chlamydia et la gonorrhée sera dès lors remboursé à 100% par l’Assurance maladie sans ordonnance pour ce public.

La mesure avait été annoncée en septembre 2022 et inscrite dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2023, renvoyant à un futur arrêté pour préciser la liste des IST concernées et elle est rentrée en vigueur le 1er septembre 2024.

Quel dépistage pour quelle maladie sur service-public.fr

Cancers : dépistage organisé du cancer colorectal (source Vidal)

Cette VIDAL Reco concerne les programmes de dépistages organisés des cancers en vigueur en France. Ces programmes de dépistage doivent être distingués du dépistage individuel qui est initié par un professionnel de santé ou par la personne elle-même.

Dépistage des cancers colorectaux

Critères d’exclusion du dépistage organisé du cancer colorectal

Le dépistage organisé du cancer colorectal (CCR) s’adresse aux femmes et aux hommes, âgés de 50 à 74 ans, à l’exception de celles et ceux nécessitant un suivi particulier en raison :

  • de symptômes justifiant une exploration coloscopique (rectorragies, melaena, troubles du transit ou douleurs abdominales inexpliquées d’apparition récente), ou ayant déjà effectué une coloscopie dans les 5 dernières années ;
  • d’un risque élevé (antécédent personnel ou familial de cancer ou d’adénome colorectaux, antécédent personnel de maladie inflammatoire chronique de l’intestin) ;
  • d’un risque très élevé (formes familiales de CCR, telles que syndrome de cancer colorectal héréditaire sans polypose HNPCC, également appelé syndrome de Lynch, ou polypose adénomateuse familiale PAF).
Déroulement du dépistage organisé du cancer colorectal

Les femmes et les hommes âgés de 50 à 74 ans (sans critère d’exclusion connu de l’assurance maladie) reçoivent de l’assurance maladie une invitation à réaliser un test immunologique (anticorps spécifiques de la partie globine de l’hémoglobine humaine) visant à détecter la présence de sang dans les selles.

Le dépistage organisé du cancer colorectal est effectué tous les 2 ans.

Le rôle du professionnel de santé (médecin ou pharmacien) est central pour le dépistage du CCR : il vérifie les critères d’inclusion/exclusion, remet le kit de test au patient et, dans le cas du médecin, coordonne le suivi des positifs. Le patient a également la possibilité de commander directement son kit sur internet.

Le test rapide et indolore, à faire chez soi, ne nécessite qu’un seul prélèvement de selles.

source Vidal: Cancers : dépistages organisés des cancers (sein, côlon, rectum, col de l’utérus)

Les Pharmaciens du Sud

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