Nouvelle Rubrique mensuelle: “pour l’équipe officinale” – 1. Respecter la chaine du froid

COMMANDE

  • BIEN CHOISIR SES FOURNISSEURS. Leur engagement en matière de respect de la chaine du froid doit être solide: documents de traçabilité, emballages isothermes, signalétique, etc.
  • PROGRAMMER LE JOUR ET L’HEURE du passage de la commande afin de s’assurer d’une livraison aux horaires d’ouverture de l’officine.

RECEPTION

  • VERIFIER, à l’ouverture de l’emballage isotherme, la conformité du délai de validité du médicament ainsi que le respect des conditions de température lors du transport si un système d’enregistrement est fourni.
  • RANGER EN PRIORITE ET SANS DELAI les produits thermosensibles.
  • ASSURER LA FORMATION DU PERSONNEL affecté à cette tache.

STOCKAGE

  • REPARTIR entre +2°C et +8°C de manière homogène les boites pour permettre une libre circulation de l’air.
  • ELOIGNER les produits des parois pour éviter le risque de congélation.
  • ELIMINER les emballages tertiaires (cartons, films plastique, etc…).
  • RESERVER le réfrigérateur aux produits de santé: aucune denrée alimentaire ne doit y être stockée.

DISPENSATION

  • REMETTRE AU PATIENT UNE POCHETTE ISOTHERME POUR LE TRANSPORT DU PRODUIT, ainsi qu’une fiche listant les contraintes du froid comme celle proposée par l’Ordre des Pharmaciens.
source Cespharm
  • LUI RAPPELER de placer le plus rapidement possible son médicament au réfrigérateur et de le stocker au milieu du réfrigérateur et de le stocker au milieu du réfrigérateur (ni dans le bac à légumes, ni dans la porte, loin des parois et des aliments.

ATTENTION: Il est conseillé de mettre en place une procédure de réception des produits thermosensibles à l’officine. En aucun cas, un produit thermosensible ne pourra être repris.

Cette rubrique est tirée de l’INDISPENSABLE document “L’ESSENTIEL POUR VOTRE OFFICINE” réservé aux adhérents FSPF 13 et FSPF 84.

source FSPF

Le Ségur du numérique pour les Officines de ville, quand les LGO suivent la mutation du métier.

À propos de cet évènement mar. 7 juin 2022 12:30 – 14:00

o Le métier de pharmacien d’officine a évolué ces dernières années pour s’ouvrir sur de multiples missions de santé publique et de prise en charge, au-delà des patients, de l’ensemble de la population du territoire. L’investissement historique du Ségur numérique est l’opportunité de faire évoluer vos LGO pour vous outiller dans cette transformation. Tous les éditeurs du marché se mobilisent pour participer à cette mutation profonde et garantir la compatibilité de vos outils de travail avec Mon espace santé, le coffre-fort des données de santé de vos patients.

o Venez découvrir les changements à venir dans vos logiciels métiers et comment en bénéficier gratuitement au sein de votre officine.

DGS-Urgent n°2022_55 ACTUALISATION Cas d’infections autochtones par le virus Monkeypox

L’European Centre for Disease Prevention and Control (ECDC) a publié un Rapid risk assessment le 23 mai 2022 et le HCSP a rendu le 24 mai 2022 son avis relatif à la conduite à tenir autour d’un cas suspect, probable ou confirmé d’infection à Monkeypox virus. Le présent message actualise le DGS-Urgent n°2022-55 relatif aux cas d’infections autochtones par le virus Monkeypox transmis le 19 mai 2022, en accord avec ces avis.

esdames, Messieurs,

Plusieurs cas d’infections autochtones à Monkeypox (MKP) ont récemment été signalés dans plusieurs pays d’Europe, en Amérique du Nord et en Australie, notamment chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH). Des cas suspects sont en cours d’investigation dans de nombreux pays. Il s’agit d’un phénomène inhabituel.

Plusieurs cas ont désormais été confirmés sur le territoire national.

Pour l’ensemble des cas confirmés, les analyses ont mis en évidence un virus appartenant au clade “Afrique de l’ouest” du virus MKP[1], suggérant un lien initial avec le Nigéria, pays dans lequel le virus circule régulièrement depuis 2017. Hormis le cas signalé au Royaume-Uni le 7 mai dernier importé du Nigéria, les nouveaux cas signalés ne rapportent pas de voyage en Afrique ou de lien avec une personne au retour d’Afrique. A ce stade, les cas rapportés sont majoritairement bénins, et il n’y a pas de décès signalé.

Après une période d’incubation pouvant aller de 5 à 21 jours, l’infection débute par de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et une asthénie. La maladie provoque également des ganglions. Les adénopathies (cou, face…) sont volumineuses. La personne est contagieuse dès l’apparition des premiers symptômes.

Dans les 1 à 3 jours (parfois plus) suivant l’apparition de la fièvre, le patient développe une éruption cutanée, qui commence souvent sur le visage puis peut s’étendre à d’autres parties du corps, dont les paumes des mains, les plantes des pieds et les organes génitaux. Les autres muqueuses (ORL, conjonctives) peuvent également être concernées. Il convient de noter que les cas récemment détectés chez les HSH ont signalé une prépondérance de lésions dans la région génitale. L’atteinte cutanée survient en une seule poussée. Les lésions passent par différents stades successifs (macule, papule, vésicule, pustule puis croûte), et évoluent de façon uniforme. Les personnes ne sont plus contagieuses lorsque toutes les lésions sont cicatrisées après la chute des croûtes.  La maladie dure généralement de 2 à 3 semaines.

L’infection à Monkeypox doit être évoquée après exclusion des diagnostics différentiels notamment la varicelle chez l’enfant en période de circulation active (crèche et milieu scolaire).  L’atteinte cutanée de l’infection par le Monkeypox se différencie de celle de la varicelle (peu fréquente chez l’adulte). Pour la varicelle, l’éruption évolue en plusieurs poussées. Les paumes des mains et les plantes des pieds sont épargnées.

La transmission du virus Monkeypox se produit lorsqu’une personne entre en contact avec un animal (rongeurs notamment), un être humain ou des matériaux contaminés par le virus. Le virus pénètre dans l’organisme par une lésion de la peau (même non visible), des voies respiratoires ou des muqueuses. La transmission de l’animal à l’homme peut se faire par morsure ou griffure, par la préparation de viande de brousse, par contact direct ou indirect avec des fluides corporels ou du matériel de lésion. Il n’y a pas habituellement d’animaux réservoirs présents en Europe.

La transmission interhumaine peut se faire par les gouttelettes respiratoires, qui ne peuvent généralement pas se déplacer à plus de quelques mètres, ce qui nécessite un contact prolongé face à face. Les autres modes de transmission interhumaine comprennent le contact cutané direct avec les liquides biologiques ou la lésion, quelles que soient les circonstances y compris rapports sexuels, actes de soin médical ou paramédical, et le contact indirect avec la lésion, par exemple par des vêtements, du linge de maison ou de la vaisselle contaminés.

Dans ce contexte, la vigilance est requise devant tout cas évocateur. Pour rappel, l’infection à Monkeypox est une maladie à déclaration obligatoire au même titre que les autres orthopoxviroses. En complément de la déclaration obligatoire pour les cas confirmés et probables,  tout cas suspect doit être signalé sans délai à l’Agence régionale de santé de votre région[2].

A la suite de la publication du Rapid risk assessment de l’ECDC en date du 23 mai 2022, les définitions de cas et la conduite à tenir pour la recherche des personnes contacts ont été mises à jour par SpF le 25/05 :

https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2022/cas-de-monkeypox-point-de-situation-au-23-mai-2022. Les principales évolutions portent sur un ajustement des définitions de cas confirmé et de cas probable.

Hormis les patients avec des formes graves, les patients immunodéprimés, les femmes enceintes et les très jeunes enfants pour lesquels il conviendra d’être particulièrement vigilant, les cas de Monkeypox ne nécessitent pas d’hospitalisation systématique et feront l’objet d’une recommandation d’isolement à domicile. Un arrêt de travail ou une autorisation à être placé en télétravail pourront leur être délivrés pour respecter cet isolement pendant 3 semaines après la date de début des signes.

Par ailleurs, la mission nationale COREB (Coordination Opérationnelle Risque Épidémique et Biologique) a également précisé le 25/05 certains points de sa fiche réflexe pour la prise en charge médicale des cas et les mesures de protection à adopter (la fiche actualisée est disponible sur https://www.coreb.infectiologie.com/fr/monkeypox.html), à la suite de l’avis du HCSP du 24 mai relatif à la conduite à tenir autour d’un cas suspect, probable ou confirmé d’infection à Monkeypox virus.

Le HCSP a effet précisé dans son avis les mesures de précaution/prévention à mettre en place dans le cadre de la prise en charge d’un éventuel cas en établissement de santé d’une part, et les différentes thérapeutiques disponibles contre le Monkeypox virus et la doctrine de recours à ces derniers (limitées à quelques indications et selon une expertise au cas par cas par décision collégiale).

Le circuit de prise en charge des patients et des prélèvements a été élaboré en lien avec SpF, la COREB et SAMU-Urgences de France :

  • Les personnes avec des symptômes évocateurs d’une infection à Monkeypox, notamment des éruptions cutanées, peuvent appeler le SAMU-Centre 15 pour être orientées.
  • Les professionnels de santé de ville qui reçoivent des patients avec des symptômes évocateurs d’une infection à Monkeypox peuvent également appeler le SAMU-Centre 15 (ou directement l’infectiologue référent) pour être appuyés dans la prise en charge de leurs patients, si nécessaire. Les régulations des SAMU-Centre 15 sont en lien avec les infectiologues référents pour classer le cas et, pour les cas suspects ou probables, organiser leur prise en charge. Des téléconsultations pourront ainsi être organisées, si nécessaire.
  • Les prélèvements sont à organiser par ordre de priorité dans les établissements de santé de référence (ESR), en établissement de santé de proximité ou en ville (si l’ESR est trop éloigné du domicile du patient).
  • Des consignes devront être données aux patients pour leur transport vers le lieu de prélèvement : privilégier un véhicule personnel, faire appel à une ambulance, utilisation des transports en commun à éviter (mesures de protection en cas d’utilisation des transports : friction régulière de solution hydro alcoolique, couvrir les lésions, port du masque).
  • Les patients avec des formes graves de la maladie seront adressés en première intention dans les ESR REB.

Un schéma en annexe 1 synthétise le circuit de diagnostic.

S’agissant de la stratégie de vaccination pour les personnes contacts à risque, elle fera très prochainement l’objet d’un message DGS-Urgent dédié.

Cette situation sanitaire étant inédite et évolutive, ces documents de conduite à tenir sont susceptibles d’être régulièrement actualisés.

Toutes les informations sont disponibles sur le site du MSS :

https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-infectieuses/article/monkeypox-information-pour-les-professionnels-de-sante.

Je vous remercie de votre mobilisation.

Pr Jérôme SALOMON

Directeur général de la santé

[1] Le virus MKP est un orthopoxvirus, dont deux clades principaux sont connus : Afrique de l’Ouest et Afrique Centrale (bassin du Congo).
[2] Déclaration à l’ARS possible en lien avec l’infectiologue qui accueille le patient pour la réalisation du prélèvement.  
Annexe : Schéma récapitulatif du circuit de diagnostic :

Les messages “dgs-urgent” sont émis depuis une boîte à lettres DGS-URGENT@diffusion.dgs-urgent.sante.gouv.fr ou dgs-urgent@dgs.mssante.fr​.
Pour vérifier qu’ils ont bien été émis par une personne autorisée du ministère de la santé, consultez la liste des messages disponible sur le site Internet du ministère.

Source : DGS / Mission de l’information et de la communication / Sous-direction Veille et sécurité sanitaire (VSS)

Démarche Qualité Officine : un indicateur socle pour bénéficier de la ROSP

La nouvelle convention pharmaceutique a intégré l’adhésion à la démarche qualité mise en place par le « Haut comité qualité officine » * en tant qu’indicateur socle pour bénéficier de la ROSP (rémunération sur objectifs de santé publique) « Bon usage des produits de santé » : sa réalisation est donc nécessaire pour que l’officine soit éligible au versement de cette ROSP. Quelles sont les démarches à réaliser ?

L’adhésion à la démarche qualité en tant qu’indicateur pour bénéficier de la ROSP repose sur une triple action du pharmacien d’officine :

1. Réaliser l’auto-évaluation proposée par le Haut comité qualité officine ; 

2. S’inscrire à la newsletter de la démarche (encart en bas de la page d’accueil du site ) ; 

3. Réaliser un programme d’amélioration de la qualité de la pratique grâce à la mise en place de procédures en lien avec les résultats de l’auto-évaluation.

*Le Haut Comité Qualité à l’Officine regroupe les instances suivantes : Ordre national des pharmaciens, FSPF, USPO, FEDERGY, UDGPO, CNGPO, APR, CPCMS, ANEPF

1- L’attestation de réalisation de l’autoévaluation 

Capture attestation DQO

L’auto-évaluation constitue la première étape pour s’engager concrètement dans la démarche qualité et ainsi initier une véritable dynamique d’équipe au sein de l’officine.=> Le questionnaire d’auto-évaluation est disponible sur la page “Je m’évalue – Connexion ”. 

Lorsque l’auto-évaluation est réalisée, le pharmacien accède à un bilan contenant ses résultats ainsi qu’une attestation justifiant la réalisation de celle-ci (à retrouver également sur son tableau de bord et à télécharger à tout moment).

  • L’attestation est pré-remplie avec le nom et l’adresse de l’officine ainsi que la date de réalisation de l’auto-évaluation. 
  • Les autres champs doivent ensuite être complétés par le pharmacien ayant réalisé l’auto-évaluation (qui peut être le titulaire et/ou l’adjoint) : celui-ci doit indiquer son nom et son numéro RPPS, puis apposer sa signature et le tampon de l’officine.
  • Une fois complétée, le pharmacien est invité à “la joindre à sa déclaration sur le portail internet de l’assurance maladie dédié aux professionnels de santé “ * quand celui-ci le permettra.
  • À savoir : l’attestation est générée de façon rétroactive pour les anciens bilans. Mais seuls les bilans réalisés à partir de janvier 2022 permettront de pouvoir bénéficier de la ROSP.

2- Inscription à la newsletter du site 

Pour s’inscrire à la newsletter et ainsi suivre de façon continue les évolutions de la démarche qualité, il suffit de renseigner son adresse mail dans le champ dédié en bas de la page d’accueil du site demarchequaliteofficine.fr  . En outre, “il sera nécessaire de déclarer cette inscription sur le portail internet de l’assurance maladie dédié aux professionnels de santé” .

  • Une fois inscrit, un mail de confirmation d’inscription est envoyé. Il est  intitulé “Démarche qualité officine : inscription à la newsletter”. Il se peut que celui-ci arrive dans les courriers indésirables.
  • En cas de non réception de cette confirmation ou des newsletters, n’hésitez pas à nous écrire via le formulaire de contact .

3- Réalisation d’un programme d’amélioration de la qualité de la pratique 

grâce à la mise en place de procédures en lien avec les résultats de l’auto-évaluation : 

Une fois l’auto-questionnaire complétée :

  • le pharmacien accède à un bilan permettant ainsi d’identifier les axes d’amélioration, cibler les outils qualité (procédures, mémos, check lists, enregistrements) à déployer, et mettre en place un plan d’action en équipe.
  • Des outils sont mis à sa disposition, sur la page “Outils ” du site. Tous peuvent être téléchargés et adaptés par l’officine. 

En savoir plus 

  • Ensemble d’outils pour initier une démarche qualité au sein de l’officine (un référentiel qualité et un kit d’outils pour le mettre en œuvre) à télécharger sur le site www.demarchequaliteofficine.fr  

source Ordre National des Pharmaciens

DGS-Urgent n°2022-54 : Ouverture du portail pour la commande de vaccins entre les 16 et 17 mai 2022.

Mesdames, Messieurs,

Nous vous prions de bien vouloir trouver ci-dessous des précisions sur les modalités des prochaines sessions de commandes en flacons de vaccins Moderna, Pfizer-BioNTech (forme prête à l’emploi 12 ans et plus, et forme pédiatrique), Novavax ainsi qu’en dispositifs médicaux et solvant de dilution entre les 16 et 17 mai.

Ce document s’articule en trois parties :

I) OUVERTURE DEPUIS LE 9 MAI DE LA COMMANDE AUX DISPOSITIFS MEDICAUX ET SOLVANT DE DILUTION UTILISES POUR LA VACCINATION CONTRE LA COVID-19

II) MODALITES D’OUVERTURE DU PORTAIL ET PRECISIONS SUR LES COMMANDES ANTERIEURES

III) POINT D’ATTENTION SUR LA CONSERVATION DES DOSES DE VACCIN

I. OUVERTURE DEPUIS LE 9 MAI DE LA COMMANDE AUX DISPOSITIFS MEDICAUX ET SOLVANT DE DILUTION UTILISES POUR LA VACCINATION CONTRE LA COVID-19

1.    Modalités de saisie des commandes

Nous rappelons que depuis le lundi 9 mai, les officines doivent commander elles-mêmes les dispositifs médicaux et solvant de dilution [1] nécessaires à l’administration des vaccins qu’elles commandent pour elles-mêmes et pour les professionnels ou établissements de santé de ville qui leur en font la demande.

Veuillez noter que la commande des dispositifs médicaux et solvant de dilution s’effectue à la « boîte » (le libellé visible sur l’outil de commande indique le nombre d’unités contenues dans chaque boîte ; par exemple « BT100 » pour une boîte de 100 seringues serties avec aiguille).

Il est également à noter que toute commande de dispositifs médicaux sans commande de vaccins associée ne sera pas honorée.

Les conditionnements sont détaillés dans la fiche technique « Dispositifs médicaux et solvant de dilution disponibles à la commande ».

Pour la saisie des commandes sur l’outil de commande, il est recommandé de suivre l’approche suivante :

  • Evaluer le besoin de commande de dispositifs médicaux et solvant de dilution, en fonction de l’éventuel stock restant et du nombre de flacons commandés pour l’officine et ses effecteurs
  • Se référer à la fiche technique associée à la commande. Cette fiche indique :

    o   Le libellé des dispositifs disponibles à la commande (nom sous lequel ils apparaissent dans le tableau de saisie de l’outil de commande)

    o   Le conditionnement associé à chaque matériel (nombre d’unités par boîte)

  • Saisir la quantité totale de boîte(s) souhaitée (pour l’officine et ses effecteurs) pour chacun des dispositifs devant être commandés. Dans l’outil de commande, il convient de saisir la quantité en nombre de boîte dans la colonne « Quantité » pour chaque « Libellé » de dispositif devant être commandé.

Le matériel commandé sera livré dans les mêmes délais que les vaccins.

II. MODALITES D’OUVERTURE DE L’OUTIL DE COMMANDE ET PRECISIONS SUR LES COMMANDES ANTERIEURES 

Les médecins, les sages-femmes et les chirurgiens-dentistes peuvent commander des flacons via leur officine de rattachement, comme précisé par le DGS-Urgent N°2021_19. Les infirmiers, les LBM, les EHPAD, les USLD et les résidences autonomies, les SSU, les SST, les CDS, les MSP, les FAM, les MAS et les PMI sont invités à se rapprocher de l’officine de leur choix, afin qu’elle commande pour eux.

La page de saisie de commande sera ouverte du lundi 16 au mardi 17 mai 23h selon les modalités présentées ci-dessous, identiques à celles des dernières semaines :

Dates de livraison en officine : Les flacons commandés entre les 16 et 17 mai seront livrés entre le vendredi 27 et le mardi 31 mai.

Il est rappelé que :

  • Les rendez-vous de vaccination peuvent être prépositionnés à partir du lendemain de la date prévisionnelle de livraison qui vous est indiquée dans le mail de confirmation de commande. Ce mail est envoyé à toutes les officines qui réceptionnent des vaccins, que ce soit pour leur compte ou celui d’autres professionnels de santé ;
  • Tout professionnel de santé doit prendre en compte le nombre de flacons qui lui ont été confirmés avant d’ouvrir de nouveaux créneaux de vaccination ;
  • Les officines doivent bien confirmer les quantités demandées par les professionnels de santé qui leur sont rattachés avant de passer commande.

Précisions sur les commandes antérieures :

Les flacons de vaccins Pfizer-BioNTech, Moderna et Novavax commandés les 9 et 10 mai seront livrés en officine entre le vendredi 20 mai et le mardi 24 mai.

Il est rappelé que depuis la date du 15 avril, toutes les commandes de flacons Pfizer-BioNTech (forme 12 ans et plus) sont livrées en forme prête à l’emploi (couvercle gris).

Confirmation de livraison :un mail de confirmation de la commande effectuée les 9 et 10 mai précisant la date et les volumes de livraison de vaccin Moderna, Pfizer-BioNTech (forme 12 ans et plus, en « prêt à l’emploi »), Pfizer-BioNTech (forme pédiatrique) et Novavax ainsi que des dispositifs médicaux et solvant de dilution sera envoyé le vendredi 13 mai aux officines (volumes commandés par l’officine pour elle-même et pour les effecteurs pour lesquels elle a commandé), aux médecins, chirurgiens-dentistes et sages-femmes (volumes qui leur sont destinés).

III. POINT D’ATTENTION SUR LA CONSERVATION DES DOSES DE VACCIN

1.    Date de péremption des vaccins

  • Cas particulier des flacons de Pfizer-BioNTech et Moderna

Compte tenu des différentes extensions de péremption des vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna, nous vous rappelons que seule la date limite d’utilisation mentionnée sur l’étiquette fournie par le grossiste-répartiteur avec chaque flacon fait foi (celle-ci tient compte des dernières extensions de péremption approuvées par l’Agence Européenne du Médicament), et non la date inscrite sur le flacon.

  • Cas particulier des flacons de Novavax  

Le Novavax n’ayant pas eu pour le moment d’extension de péremption, la date de péremption à prendre en compte reste donc bien celle inscrite sur le flacon.

2.    Rappel des modes de conservation par vaccin

Nous vous rappelons que :

  • Les flacons de vaccin Pfizer-BioNTech forme 12 ans et + (couvercle violet) livrés en pharmacie se conservent au maximum un mois à 2-8°C, à l’abri de la lumière.
  • Les flacons de vaccin Pfizer-BioNTech forme 12 ans et +, prête à l’emploi, (couvercle gris) livrés en pharmacie se conservent au maximum 10 semaines à 2-8°C, à l’abri de la lumière.
  • Les flacons de vaccin Pfizer-BioNTech forme pédiatrique (couvercle orange), à destination des 5‑11 ans se conservent au maximum 10 semaines à 2‑8°C, à l’abri de la lumière.
  • Les flacons de vaccin Moderna, se conservent 30 jours maximum à 2‑8°C, à l’abri de la lumière.
  • Les flacons de vaccin Novavax, se conservent à 2‑8°C, à l’abri de la lumière jusqu’à la date de péremption imprimée sur le flacon.

Nous vous invitons à la plus grande vigilance sur les dates de péremption des flacons qui vous sont livrés, car ces dernières peuvent être très courtes. Nous vous conseillons donc d’en commander le nombre nécessaire et de les injecter rapidement, afin d’éviter de constituer un stock inutilisé.

3.    Utilisation des flacons non récupérés

Si un flacon de vaccin (Novavax, Pfizer-BioNTech ou Moderna) n’a pas été récupéré après un délai d’une semaine, l’officine peut le proposer à d’autres professionnels de santé, en respectant scrupuleusement toutes les modalités de traçabilité, de conservation et de transport de ce vaccin, ou l’utiliser pour ses propres rendez-vous de vaccination. Pour le Pfizer-BioNTech sous sa forme pédiatrique, le flacon peut être récupéré selon les mêmes conditions qu’évoqué précédemment mais seulement par des médecins, des services de protection maternelle et infantile, des pharmaciens, des infirmiers et des sages-femmes. Les pharmaciens concernés sont invités à contacter les professionnels ou établissements de santé concernés avant de redistribuer les doses qui leur étaient initialement attribuées.

Nous vous rappelons que les flacons périmés doivent être évacués suivant la filière d’élimination CYCLAMED, quel que soit le vaccin. Vous trouverez les modalités du circuit d’élimination des déchets issus de la vaccination covid-19 en ville dans l’annexe 1 du DGS-Urgent n°2021_98. Un certificat de destruction indiquant les numéros de lots et les quantités détruites doit être transmis à

qualite_covid19@santepubliquefrance.fr

***

En cas de question sur l’utilisation de la nouvelle page de commande ou sur la distribution des vaccins aux professionnels de santé et établissements en ville, les pharmaciens peuvent contacter le service client via le formulaire « Contacter le support » accessible depuis le nouveau service de commande : des conseillers pourront répondre à leurs questions et les renseigner sur les livraisons prévues pour leur officine (dates et volumes exacts de livraison).

Merci à toutes et à tous pour votre implication dans la campagne de vaccination.

                  Bernard CELLI                                       Pr. Jérôme SALOMON

Responsable de la Task Force Vaccination        Directeur général de la Santé

[1] Il est rappelé que la commande en solvant de dilution (NaCl, 0,9%) correspond à l’utilisation des flacons résiduels de vaccins Pfizer-BioNTech (forme 12 ans et plus, couvercle violet) dont la date de péremption est encore valide, et à l’utilisation des flacons de vaccins Pfizer-BioNTech pédiatrique (couvercle orange)

Les messages “dgs-urgent” sont émis depuis une boîte à lettres DGS-URGENT@diffusion.dgs-urgent.sante.gouv.fr ou dgs-urgent@dgs.mssante.fr​.
Pour vérifier qu’ils ont bien été émis par une personne autorisée du ministère de la santé, consultez la liste des messages disponible sur le site Internet du ministère.Source : DGS / Mission de l’information et de la communication / Sous-direction Veille et sécurité sanitaire (VSS
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Remise du kit de dépistage du cancer colorectal en officine : mode d’emploi

Afin d’améliorer le recours au dépistage organisé du cancer colorectal et atteindre la cible d’un taux de dépistage de 65 % recommandée au niveau européen, le circuit de remise du kit de dépistage a été étendu aux pharmaciens d’officine.

Le dépistage du cancer colorectal représente un fort enjeu de santé publique. Le cancer colorectal est le 2e cancer en termes de mortalité et le 3e cancer en termes d’incidence.

Le programme national de dépistage organisé du cancer colorectal prévoit la réalisation d’un test de recherche de sang occulte dans les selles tous les 2 ans à partir de 50 ans et jusqu’à 74 ans.

Désormais, les kits de dépistage organisé du cancer colorectal peuvent être remis par le pharmacien. Ce dernier doit avoir suivi au préalable la formation dédiée organisée par l’un des centres de dépistage de coordination des cancers (CRCDC). Consulter les coordonnées des CRCDC.

Les kits de dépistage vierges peuvent être commandés gratuitement par le pharmacien d’officine sur le portail amelipro.

Consulter :

À noter : ne pas oublier d’indiquer à la personne de compléter la date de prélèvement sur l’étiquette lors de la réalisation du test. 

MODALITÉS DE FACTURATION (JUSQU’AU 31 DÉCEMBRE 2023)

La remise de kit est rémunérée 5 € TTC par kit (5,25 € TTC pour les Drom). Le montant total dû pour la remise de ces kits sera versé par un paiement annuel.

Le suivi de la remise de kit par officine est réalisé à travers le code traceur RKD facturé par l’officine lors de la remise d’un kit.

Le pharmacien doit renseigner dans la facture :

  • son numéro d’identification dans la zone prescripteur ;
  • son numéro d’identification dans la zone exécutant ;
  • la date de la remise du kit comme date d’exécution.

Pour rappel, pour être valide, ce code acte doit être facturé seul, c’est-à-dire être facturé indépendamment de toute autre facturation (médicaments, LPP…).

source ameli.fr

Les Pharmaciens du Sud

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