Remise du kit de dépistage du cancer colorectal en officine : mode d’emploi

Afin d’améliorer le recours au dépistage organisé du cancer colorectal et atteindre la cible d’un taux de dépistage de 65 % recommandée au niveau européen, le circuit de remise du kit de dépistage a été étendu aux pharmaciens d’officine.

Le dépistage du cancer colorectal représente un fort enjeu de santé publique. Le cancer colorectal est le 2e cancer en termes de mortalité et le 3e cancer en termes d’incidence.

Le programme national de dépistage organisé du cancer colorectal prévoit la réalisation d’un test de recherche de sang occulte dans les selles tous les 2 ans à partir de 50 ans et jusqu’à 74 ans.

Désormais, les kits de dépistage organisé du cancer colorectal peuvent être remis par le pharmacien. Ce dernier doit avoir suivi au préalable la formation dédiée organisée par l’un des centres de dépistage de coordination des cancers (CRCDC). Consulter les coordonnées des CRCDC.

Les kits de dépistage vierges peuvent être commandés gratuitement par le pharmacien d’officine sur le portail amelipro.

Consulter :

À noter : ne pas oublier d’indiquer à la personne de compléter la date de prélèvement sur l’étiquette lors de la réalisation du test. 

MODALITÉS DE FACTURATION (JUSQU’AU 31 DÉCEMBRE 2023)

La remise de kit est rémunérée 5 € TTC par kit (5,25 € TTC pour les Drom). Le montant total dû pour la remise de ces kits sera versé par un paiement annuel.

Le suivi de la remise de kit par officine est réalisé à travers le code traceur RKD facturé par l’officine lors de la remise d’un kit.

Le pharmacien doit renseigner dans la facture :

  • son numéro d’identification dans la zone prescripteur ;
  • son numéro d’identification dans la zone exécutant ;
  • la date de la remise du kit comme date d’exécution.

Pour rappel, pour être valide, ce code acte doit être facturé seul, c’est-à-dire être facturé indépendamment de toute autre facturation (médicaments, LPP…).

source ameli.fr

Enfants et diabète: des infos essentielles à communiquer à l’équipe officinale

Rappel des conditions de prise en charge pour le diabète avec insulinothérapie intensifiée chez les enfants de 4 à 18 ans


1/ POUR LES ENFANTS ET LE LECTEUR FREESTYLE LIBRE 2

Malgré certains refus officinaux, les enfants ont droit à une pris en charge de:

deux lecteurs Freestyle libre tous les 4 ans pour les enfants de 4 à 18 ans (un tous les 4 ans pour les adultes) et idem pour les lecteurs classiques.

-deux auto-piqueurs par an pour les enfants de 4 à 18 ans et un stylo injecteur par an.

C’est autorisé par la Sécurité Sociale: https://www.ameli.fr/medecin/exercice-liberal/memos/suivi/auto-surveillance-glycemique-du-patient-diabetique-systeme-freestyle-libre


2/ POUR LES ENFANTS AYANT BESOIN DE DEMI DOSES D’INSULINE

Ne pas délivrer les stylos pré remplis (Lantus , Novorapid,….).

Dans le cas où les enfants ont besoin de demi doses il faut passer par les STYLOS NOVOPEN ECHO.

  • BLEUS POUR LES INSULINES LENTES
  • ROUGES POUR LES INSULINES RAPIDES

Dans le cas des stylos Novopen echo il faut délivrer des cartouches Penfill au lieu des stylos pré remplis type Solostar. En effet beaucoup de pharmacies se trompent et délivrent ces stylos pré remplis malgré mention express de l’hôpital

Dans tous les cas, si la prescription est mal libellée ou si vous avez le moindre doute, il faut contacter le prescripteur.


Voici le lien :https://www.vidal.fr/actualites/2408-novopen-echo-nouveau-stylo-injecteur-d-insuline-gradue-en-demi-unites.html

  • * La Haute Autorité de santé (HAS) estime que ce dispositif de mesure continue du glucose permet une réduction du temps passé en hypoglycémie et un gain en confort et qualité de vie pour le patient par rapport au dispositif d’auto-surveillance glycémique capillaire par piqûre au bout des doigts, mais n’apporte pas de différence en termes de réduction moyenne de l’hémoglobine glyquée (HbA1C ).

Véhicules pour personnes en situation de handicap (VPH): Mobilisons-nous contre une réforme inadaptée! 

A partir du 1er juillet 2022, si le projet de réforme de la nomenclature des VPH porté par le Gouvernement aboutit, la population n’aura plus accès à des fauteuils roulants de qualité.

En effet, alors même que les tarifs des VPH n’ont pas été révisés depuis près de 20 ans, les pouvoirs publics entendent réduire drastiquement les financements, en contradiction avec les attentes réelles des personnes concernées.

Ainsi, le budget prévu pour la location de fauteuils roulants manuels loués ponctuellement, par exemple en cas de perte d’autonomie, est de 3,53 € par semaine de location.

Avec un tel tarif, il sera impossible pour les pharmaciens d’officine de proposer des équipements de qualité adaptés aux situations de chaque personne.

Pour vous mobiliser contre cette réforme inadaptée et inapplicable, vous pouvez signer et relayer la pétition : « Exigeons une vraie prise en charge des fauteuils roulants »  https://chng.it/LJk7mtyCPc émanant de l’Union nationale des prestataires de dispositifs médicaux (UNPDM) dont la FSPF est membre actif depuis de nombreuses années.

L’UNPDM a préparé une campagne de communication que nous mettons à votre disposition :

  • des affiches A4 en couleur à imprimer (4 visuels différents), en cliquant ICI.
  • un flyer A4 en couleur à imprimer en plusieurs exemplaires que vous pouvez mettre à disposition sur votre comptoir ou à insérer dans l’emballage des dispositifs médicaux que vous délivrez, en cliquant ICI.

Vous pouvez la diffuser auprès de vos patients et de votre entourage, afin d’alerter le grand public sur les conséquences de cette réforme.

Confraternellement,

Philippe BESSET

Président de la FSPF

DGS-Urgent n°2022_52 : Evolution du circuit de mise à disposition du PAXLOVID

Mesdames, Messieurs,

Le 25 avril 2022, la Haute autorité de santé (HAS) a publié un avis favorable à la prise en charge de Paxlovid® dans le traitement curatif de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) chez les patients adultes qui ne nécessitent pas de supplémentation en oxygène et qui présentent un risque accru d’évolution vers une forme sévère de la COVID-19 (patients de 65 ans ou plus présentant une ou des comorbidités, patients sévèrement immunodéprimés ou présentant une pathologie à très haut risque).

Pour faciliter sa prescription, il est donc mis fin à son autorisation d’accès précoce : Paxlovid® est désormais mis à disposition dans le cadre du droit commun de son autorisation de mise sur le marché (AMM). Il convient donc de se référer au résumé des caractéristiques du produit (RCP) de cette AMM, ainsi qu’aux recommandations nationales en termes de stratégie d’utilisation des traitements curatifs de la COVID-19 pour l’utilisation de ce traitement afin d’en permettre l’accès à tous les patients qui le nécessitent. L’échéance de l’autorisation d’accès précoce met fin au recours à la plateforme dédiée pour les étapes de prescription, de commande ou de dispensation le vendredi 6 mai 2022 à 19 heures.

Cette évolution règlementaire ne nécessite pas d’adaptation du conditionnement des unités actuellement détenues dans les pharmacies d’officines ou à usage intérieur, ces conditionnements peuvent être utilisés en l’état et ne doivent en aucun cas être détruits.

I. Prescription


Le RCP précise que : « le traitement doit être administré dès que possible après avoir établi le diagnostic de COVID-19 et dans les 5 jours suivant l’apparition des symptômes ». Ainsi, le médecin mentionne directement sur la prescription, le délai maximal pour initier le traitement, calculé à partir de la date des premiers symptômes ou du diagnostic de COVID-19.

En présence d’un résultat positif à un test diagnostique (antigénique ou RT-PCR), la prescription de la spécialité Paxlovid® peut-être réalisée sur une ordonnance classique.

Dans les cas où le patient est éligible au traitement, dans l’attente de la réalisation d’un test, le prescripteur conditionne la délivrance à la réalisation et au résultat d’un test à caractère médical tel que prévu à l’article L. 5121-12-1-1 du code de la santé publique. La mention à faire figurer sur l’ordonnance, rattachée à la dénomination commune du médicament, est la suivante : « si test antigénique ou PCR positif sous cinq jours calendaires ».

II. Commande

A partir du vendredi 6 mai 19h, les pharmacies d’officines et les pharmacies à usage intérieur (PUI) seront approvisionnées par leur grossiste-répartiteur en Paxlovid®. Les PUI pourront également se dépanner directement auprès d’autres PUI disposant de stock.

Le suivi par les ARS des stocks disponibles leur permettra d’orienter les PUI en fonction de leurs besoins. Pour l’ensemble des PUI, dans le cas d’une modification des stocks, une saisie hebdomadaire des informations relatives au stock de Paxlovid® dans eDispostock reste donc nécessaire pour assurer ce suivi au niveau régional.

A partir de cette date, en présence d’un patient présentant une ordonnance, le pharmacien doit commander Paxlovid® auprès de son grossiste-répartiteur, selon les modalités habituelles en utilisant le code CIP 34009 302 455 1 4.        La livraison sera effectuée lors de la tournée suivant la commande.

Aucun stock ne doit être constitué à l’officine pour garantir la disponibilité du Paxlovid® auprès de votre grossiste-répartiteur. Des contrôles pourront être effectués le cas échéant.

Les boîtes de Paxlovid® sont sérialisées et déjà décommissionnées par le laboratoire en amont de la livraison à Santé publique France (SpF). Elles ne doivent donc pas être décommissionnées à nouveau.

Actuellement les boites de Paxlovid® sont distribuées dans une présentation destinée au marché britannique (conditionnement commercial en anglais sans notice). Elles seront livrées par l’agence de répartition accompagnées d’une notice en français imprimée.

III. Dispensation

Lors de la dispensation, le pharmacien s’assure que le délai d’initiation du traitement n’a pas été dépassé, et le cas échéant de l’absence d’une interaction médicamenteuse contre-indiquée.

Une dispensation par les officines de ville doit être privilégiée pour les patients recevant une prescription de Paxlovid® lors d’une consultation à l’hôpital (ambulatoire, HDJ, service d’accueil des urgences (SAU), …). Les PUI peuvent toutefois dispenser le traitement Paxlovid® aux patients hospitalisés dans l’établissement de santé ou aux patients du SAU lorsque les contraintes de délai le justifient.

Pour les patients pris en charge dans les établissements médico-sociaux, ces derniers doivent suivre leur flux de commande habituel (officine ou PUI de rattachement).

La facilitation de la prescription, de la commande et de la dispensation du Paxlovid® en ville, doivent permettre d’améliorer son accès pour les patients qui le nécessitent. Nous tenons à vous remercier pour votre implication et votre mobilisation.

Dr Grégory EMERY
Directeur Général adjoint de la Santé

DGS-URGENT N°2021_128 : CAMPAGNE DE VACCINATION CONTRE LA COVID-19 DES ENFANTS DE 5 A 11 ANS A RISQUE DE FORMES GRAVES DE COVID-19 ET AUX ENFANTS VIVANT DANS L’ENTOURAGE D’UNE PERSONNE IMMUNODEPRIMEE

Mesdames, Messieurs,

Dans un contexte de circulation active du variant Delta et de dégradation de la situation épidémique, il apparaît essentiel d’accroître la couverture vaccinale de tous les publics déjà éligibles en primo-vaccination et en rappel vaccinal, mais aussi d’ouvrir la vaccination à des publics plus jeunes.

L’Agence européenne du médicament a délivré le 25 novembre 2021 une autorisation de mise sur le marché européenne de la forme pédiatrique du vaccin Pfizer-BioNTech. La Haute Autorité de santé (HAS), dans son avis du 25 novembre 2021, et le Comité d’orientation de la stratégie vaccinale (COSV), dans son avis du 6 décembre 2021, recommandent de débuter au plus vite la vaccination des enfants de 5 à 11 ans à risque de forme grave de Covid-19 et de décès  ainsi que ceux vivant dans l’entourage d’une personne immunodéprimée.

I/ Périmètre de cette première campagne de vaccination des enfants de 5 à 11 ans  

La campagne de vaccination des enfants de 5 à 11 ans concerne à ce stade les enfants présentant au moins une comorbidité ainsi que les enfants vivant dans l’entourage d’une personne immunodéprimée, au sein même du foyer. La liste des comorbidités concernées est celle établie par la HAS, puis complétée par le COSV. Elle figure en annexe.

A ces pathologies peuvent s’ajouter des situations où, au cas par cas, les médecins spécialistes d’organes et de maladies rares peuvent proposer la vaccination à des enfants du fait d’une vulnérabilité conférant un risque majeur de formes graves de Covid-19.

Lors de l’entretien médical pré-vaccinal sur le lieu de vaccination, le médecin vérifiera l’éligibilité de l’enfant au regard des critères énoncés ci-dessus. Cette consultation doit être systématique et se dérouler selon la procédure adaptée à l’âge de l’enfant.

Sont exclus les enfants présentant une contre-indication médicalement reconnue dont la liste figure à l’annexe 2 du décret du 7 août 2021, modifié par le décret n° 2021-1521 du 25 novembre 2021, qui précise les cas de contre-indications. Certaines sont spécifiques aux enfants comme le « syndrome inflammatoire multi systémique pédiatrique » (PIMS).

II/ Offre de vaccination pour les enfants à risques

La vaccination des enfants des 5 à 11 ans les plus à risque doit débuter dès le 15 décembre dans les établissements de santé et services spécialisés (CHU, CH, hôpitaux pédiatriques, établissements spécialisés, centres d’accueil moyens et longs séjours, ESMS accompagnant des enfants en situation de handicap, etc.). Les doses seront livrées dans les PUI les 14 et 16 décembre en fin de journée. Une organisation spécifique sera mise en place au sein de ces structures pour permettre la vaccination des enfants à risque sans délai.

Les enfants suivis dans ces établissements et services ne représentent qu’une partie des enfants prioritaires. Afin de vacciner les autres enfants prioritaires (par exemple les enfants atteints d’obésité), une offre de vaccination en centre de vaccination sera proposée. Des lignes pédiatriques dédiées seront mises en place dès le 15 décembre dans les centres de vaccination identifiés par les ARS.

Pour les enfants de 5 à 11 ans à risque de forme grave, le schéma de vaccination complet est de 2 doses de vaccins à 3 semaines d’intervalle. La forme pédiatrique du vaccin Pfizer-BioNTech est trois fois moins dosée que la forme adulte du vaccin. Une fiche pratique sur l’utilisation de la forme pédiatrique du vaccin Pfizer-BioNTech est disponible en annexe et en ligne sur le site du ministère de la santé.

Il est recommandé de réaliser un test rapide d’orientation diagnostique (TROD) sérologique en amont de chaque vaccination. En fonction du résultat du test, un schéma à une ou deux doses sera proposé. Un risque de réaction sérologique croisée entre les IgG SARS-CoV-2 et celles ciblant le virus de la dengue a été décrite. Ce risque de faux positifs conduit à ne pas recommander l’utilisation des TROD dans les zones où la dengue est présente, c’est-à-dire dans tous les départements et régions d’outre-mer (excepté Saint-Pierre-et-Miquelon).

La deuxième dose doit intervenir 3 semaines après la première, sauf dans les deux exceptions suivantes :

        – Les enfants ayant déjà contracté le Covid-19 ne doivent recevoir qu’une    seule dose ;
        – Les enfants ayant contracté le Covid-19 plus de 15 jours après la première dose de vaccin ne doivent recevoir qu’une seule dose. Il peut être alors considéré que l’infection représente une stimulation équivalente à l’injection d’une seconde dose de vaccin.

Les enfants ayant contracté le Covid-19 moins de 15 jours après la première dose de vaccin doivent recevoir une seconde dose deux mois après l’infection.

Les TROD sérologiques ne sont pas indiqués pour les enfants sévèrement immunodéprimés qui devront recevoir deux doses de vaccin. Sur avis médical, ces enfants peuvent recevoir jusqu’à trois injections de vaccin – ou au moins deux injections de vaccin en cas d’infection antérieure à la Covid-19.

La présence d’au moins un parent accompagnateur est nécessaire à la vaccination de cette classe d’âge. Un formulaire d’autorisation parentale signé par au moins l’un des deux parents doit également être remis au personnel du lieu de vaccination avant de procéder à la vaccination de l’enfant. Ce formulaire est le même que celui utilisé dans le cadre de la vaccination des adolescents de 12 à 15 ans (disponible ici). Ce formulaire doit être conservé selon les mêmes modalités que le formulaire d’autorisation parentale pour les adolescents de 12 à 15 ans.

La vaccination sera ouverte dans ces centres dès le 15 décembre pour ceux rattachés à une PUI livrée le 14 décembre, et dès le 17 décembre pour ceux rattachés à une PUI livrée le 16 décembre.

En complément de cette offre en établissement et en centre de vaccination, la vaccination peut être réalisée en cabinet de ville par les professionnels de santé libéraux (médecins et IDE sur prescription médicale) qui souhaitent vacciner leur patientèle pédiatrique éligible, y compris à domicile. Les professionnels peuvent se procurer des doses pédiatriques dans les centres de vaccination proposant la vaccination pédiatrique. Cette mise à disposition de flacons et de dispositifs associés est coordonnée par chaque ARS.

Depuis le 13 décembre, les médecins peuvent commander des doses pédiatriques Pfizer-BioNTech (1 flacon) sur le portail des commandes en vue d’une livraison entre le 24 et le 28 décembre. A la livraison de ces doses, ces professionnels pourront vacciner les enfants éligibles.

III/ Approvisionnements en doses pédiatriques

Les livraisons de la formulation Comirnaty pédiatrique s’effectueront directement par le laboratoire Pfizer dans les PUI des établissements pivots et sur deux plateformes prestataires de Santé publique France. Un premier approvisionnement de 1,9 million de doses sera livré en décembre, dont environ 900 000 doses à destination immédiate des PUI, puis un million de doses supplémentaires en janvier. Environ la moitié des PUI des établissements pivots sera livrée le mardi 14 décembre, et l’autre le jeudi 16 décembre.

Ces doses permettront d’approvisionner les établissements de santé et les établissements spécialisés assurant le suivi des enfants fragiles afin qu’ils puissent commencer la vaccination des enfants de 5 à 11 ans les plus à risque de forme grave sans attendre. Elles auront également vocation à approvisionner les centres de vaccination.

IV/ Modalités d’extension éventuelle de la vaccination pédiatrique à tous les enfants de 5 à 11 ans

Des avis complémentaires de la HAS, du Conseil consultatif national d’éthique (CCNE) et du COSV concernant l’ouverture et les modalités de la campagne de vaccination à l’ensemble des enfants de 5 à 11 ans sont attendus dans les prochains jours. Dans le cas d’une extension de la vaccination à tous les enfants de 5 à 11 ans, il est demandé à l’ensemble des professionnels de s’y préparer afin qu’elle puisse être mise en œuvre dans les délais les plus brefs.

Cette vaccination sera possible à la fois en centre de vaccination et dans les cabinets médicaux.

A partir du 20 décembre, chaque centre de vaccination devra être en mesure d’ouvrir au moins une ligne de vaccination pédiatrique, à l’exception des centres présentant des difficultés organisationnelles manifestes.

En fonction des décisions des autorités scientifiques, des informations supplémentaires vous seront communiquées.

Bernard CELLI                                                          Pr. Jérôme SALOMON

Responsable de la Task Force Vaccination             Directeur général de la Santé


Annexe 1 : Liste des pathologies prioritaires

La liste des pathologies prioritaires telle que définie par la HAS et complété par le COSV est la suivante :

–          Cardiopathies congénitales non corrigées

–          Asthmes pour lesquels il existe une nécessité de recours aux corticoïdes par voie générale, ou ayant nécessité une hospitalisation ou ALD

–          Maladies hépatiques chroniques

–          Maladies cardiaques et respiratoires chroniques

–          Cancer en cours de traitement

–          Maladie rénale chronique

–          Handicap neuromusculaire sévère

–          Maladies neurologiques

–          Immunodéficience primitive ou secondaire (infection par le VIH ou induite par médicaments)

–          Obésité

–          Diabète

–          Hémopathies malignes

–          Drépanocytose

–          Trisomie 21


Annexe 2 :  fiche pratique du vaccin Comirnaty « pediatrique »

Une autorisation de mise sur le marché (AMM) a été délivrée au vaccin pédiatrique Comirnaty 10 microgrammes/dose, dispersion à diluer pour solution injectable à destination des enfants âgés de 5 à 11 ans. Les conditions d’utilisation du vaccin sont reprises ci-dessous :

VERIFICATION DES FLACONS DE COMIRNATY PEDIATRIQUE

  • Vérifier que le flacon est bien muni d’un couvercle en plastique orange, propre au vaccin Comirnaty pédiatrique.

MANIPULATION AVANT UTILISATION DE COMIRNATY PEDIATRIQUE

  • Si le flacon multidose est conservé congelé, il doit être décongelé avant utilisation. Pour la décongélation, les flacons congelés doivent être placés à une température de 2°C à 8°C. Pour une boîte de 10 flacons, la décongélation pourra prendre 4 heures. Les flacons congelés peuvent également être décongelés individuellement à une température allant jusqu’à 30°C pendant 30 minutes.
  • Veiller à ce que les flacons soient totalement décongelés avant utilisation.
  • Les flacons non ouverts peuvent être conservés pendant un maximum de 10 semaines entre 2°C et 8°C, dans la limite des 9 mois de conservation entre -90 °C et -60 °C. Aussi, lorsque les flacons sont placés à une température de 2°C à 8°C pour être conservés, la date limite d’utilisation doit être actualisée sur l’emballage.
  • Avant utilisation, le flacon non ouvert peut être conservé pendant un maximum de 12 heures à des températures allant jusqu’à 30°C. Les flacons décongelés peuvent être manipulés dans des conditions d’éclairage intérieur.

MELANGE AVANT DILUTION DE COMIRNATY PEDIATRIQUE

  • Laisser le flacon décongelé se réchauffer à température ambiante et le retourner délicatement à 10 reprises avant la dilution. Ne pas secouer.
  • Avant la dilution, la dispersion décongelée peut contenir des particules amorphes opaques de couleur blanche à blanc cassé.

DILUTION DE COMIRNATY PEDIATRIQUE

  • Le vaccin décongelé doit être dilué dans son flacon d’origine à l’aide de 1,3 mL de solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %), en utilisant une aiguille de calibre 21 G (gauge) ou plus fine et en respectant les règles d’asepsie.
  • Avant de retirer l’aiguille du bouchon du flacon, équilibrer la pression du flacon en aspirant 1,3 mL d’air dans la seringue de diluant vide.
  • Retourner délicatement la solution diluée à 10 reprises. Ne pas secouer.
  • Le vaccin dilué doit avoir l’aspect d’une dispersion de couleur blanche à blanc cassé, exempte de particules visibles. Ne pas utiliser le vaccin dilué si la présence de particules ou une coloration anormale sont observées.

Après dilution, le flacon contient 2,6 mL soit 10 doses annoncées de 0,2 mL de vaccin. Toutefois, dans certaines conditions de réalisation et avec du matériel à faible volume mort, il est possible théoriquement d’extraire jusqu’à 12 doses.

  • La date et l’heure de l’expiration de la solution diluée doivent être inscrites sur les flacons dilués.
  • Après dilution, le produit doit être conservé entre 2°C et 30°C et être utilisé dans les 12 heures.
  • Ne pas congeler ni secouer la solution diluée. Si elle est conservée au réfrigérateur, laisser la solution diluée atteindre la température ambiante avant de l’utiliser.

PRÉPARATION DES DOSES INDIVIDUELLES DE 0,2 mL DE COMIRNATY PEDIATRIQUE

  • En utilisant une technique aseptique, nettoyer le bouchon du flacon à l’aide d’une compresse à usage unique imprégnée d’antiseptique.
  • Prélever 0,2 mL de Comirnaty pédiatrique.
  • Des aiguilles et/ou seringues à faible volume mort doivent être utilisées pour pouvoir extraire jusqu’à 12 doses à partir d’un flacon unique. La combinaison de l’aiguille et de la seringue doit avoir un volume mort ne dépassant pas 35 microlitres.
  • Par ailleurs, le résumé des caractéristiques du produit indique que si des aiguilles et seringues classiques sont utilisées, le volume risque de ne pas être suffisant pour permettre l’extraction de dix doses d’un flacon unique.
  • Chaque dose doit contenir 0,2 mL de vaccin.
  • Si la quantité de vaccin restant dans le flacon ne permet pas d’obtenir une dose complète de 0,2 mL, jeter le flacon et la solution résiduelle.
  • Éliminer tout vaccin non utilisé dans les 12 heures suivant la dilution.

ATTENTION : Une vigilance particulière devra être portée lors de la préparation du vaccin afin d’éviter toute confusion entre un flacon de vaccin Comirnaty Adulte (couvercle violet) et un flacon de vaccin Comirnaty Pédiatrique (couvercle orange), et afin de prévenir toute erreur d’injection. Une dernière vérification avant l’injection est souhaitable.


Les messages « dgs-urgent » sont émis depuis une boîte à lettres DGS-URGENT@diffusion.dgs-urgent.sante.gouv.fr ou dgs-urgent@dgs.mssante.fr​.
Pour vérifier qu’ils ont bien été émis par une personne autorisée du ministère de la santé, consultez la liste des messages disponible sur le site Internet du ministère.

Source : DGS / Mission de l’information et de la communication / Sous-direction Veille et sécurité sanitaire (VSS)

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