Message de la CPAM – Médicaments biosimilaires : substitution en pharmacie

Madame, Monsieur,

En tant que pharmacien d’officine, vous êtes désormais autorisé à substituer certains médicaments biologiques de référence par un médicament biosimilaire. Cette substitution est possible pour deux groupes biologiques similaires : FILGRASTIM et PEGFILGRASTIM.

Au préalable, vous devez :

     – Informer le patient de cette substitution,
     – Indiquer sur l’ordonnance le nom du médicament délivré, de façon à limiter le risque de confusion par le patient,
     – Procéder à l’enregistrement du nom du médicament délivré et du numéro de lot et informer le prescripteur de cette substitution.

L’Assurance Maladie s’engage à vous accompagner au mieux dans cette démarche d’efficience, en mettant en ligne sur ameli.fr la liste des médicaments biologiques concernés par cette substitution.

Nous vous remercions de votre implication dans ce dispositif, générateur d’une économie nécessaire à la pérennité de notre système de santé.

Cordialement,
Votre correspondant de l’Assurance Maladie

Rupture conventionnelle du CDI : Les demandes d’homologation désormais réalisées exclusivement en ligne

Toutes les demandes d’homologation des ruptures conventionnelles présentées à l’autorité administrative depuis le 1er avril 2022 doivent être réalisées de manière dématérialisée au moyen du téléservice prévu à cet effet.

L’occasion pour nous de faire le point sur ce mode de rupture du contrat de travail à durée indéterminée (CDI).

Pour en savoir plus, consultez notre circulaire 2022-32 en cliquant ICI.

Les bons réflexes : canicule et fortes chaleurs

Mise à jour le 21/07/2022

Les bons réflexes : canicule et fortes chaleurs

Le département des Bouches-du-Rhône connaît ces derniers jours un épisode de très forte chaleur, confirmé par Météo France . Les températures pouvant atteindre ou dépasser les 35°C dans certains territoires et persister menant à un épisode de canicule.
La chaleur a un effet immédiat sur l’organisme, dès les premières augmentations de température : les impacts de la chaleur sur la santé ne se limitent pas aux phénomènes extrêmes.
Des gestes simples permettent d’éviter les accidents. Il faut se préparer AVANT les premiers signes de souffrance corporelle, même si ces signes paraissent insignifiants.

Les dangers des fortes chaleurs

L’exposition à de fortes chaleurs constitue une agression pour l’organisme.

Lorsque la température du corps augmente rapidement, une personne peut être victime d’un coup de chaleur, notamment chez les personnes vulnérables (nourrissons, enfants, femmes enceintes, (personnes âgées ou atteintes d’une maladie chronique), menant à un risque de déshydratation.

Les personnes en bonne santé (notamment les sportifs et travailleurs manuels exposés à la chaleur) ne sont cependant pas à l’abri si elles ne respectent pas quelques précautions élémentaires.

chaleur-personnes-vulnérable

Les recommandations en cas de fortes chaleurs

Capture2Rafraîchir son habitation
Pensez à fermer vos volets ou rideaux et à maintenir les fenêtres fermées dans la journée. Pensez également à provoquer des courants d’air dès que la température extérieure est plus basse que la température intérieure (généralement le matin, le soir et la nuit). Évitez le plus possible d’allumer les lumières et plus généralement les appareils électroniques.Si vous ne parvenez pas à rafraichir votre habitation, passez au moins 2 ou 3 heures par jour dans un endroit frais : grands magasins, cinémas, lieux publics…
Capture1Bien se désaltérer
◊ buvez régulièrement et sans attendre d’avoir soif, au moins 1 litre et demi à 2 litres par jour, sauf en cas de contre-indication médicale ;
◊ ne consommez pas d’alcool, qui altère les capacités de lutte contre la chaleur et favorise la déshydratation ;
◊ évitez les boissons à forte teneur en caféine (café, thé, colas) ou très sucrées (sodas) car ces liquides augmentent la sécrétion de l’urine ;
◊ en cas de difficulté à avaler les liquides, prenez de l’eau sous forme solide en consommant des fruits (melons, pastèques, prunes, raisins, agrumes) et des crudités (concombres, tomates, sauf en cas de diarrhées), des compotes, sorbets, yaourts…etc..
Capture3Éviter les activités extérieures nécessitant des dépenses d’énergie trop importantes (sports, jardinage, bricolage, etc.).Éviter de sortir à l’extérieur aux heures les plus chaudes (11h – 21h). Si vous sortez, restez à l’ombre en portant un chapeau et des vêtements légers et amples, de couleurs claires.

  ♦  Recommandations pour les personnes âgées ou fragilisées

Certaines personnes âgées peuvent ne pas avoir conscience de la perception de la soif et ont tendance à moins s’alimenter que d’habitude. La hausse des températures extérieures favorise la hausse de la température corporelle.

Veillez à ce que vos proches s’hydratent suffisamment surtout en période de fortes chaleurs. Par exemple, il faut consommer 0,5 l d’eau supplémentaire par jour si sa température corporelle passe de 37 à 38 °C.

Si vous êtes une personne isolée, pensez à vous inscrire sur le registre communal mis en place par votre mairie. Ce registre permet de localiser les personnes isolées pouvant être en difficulté, notamment en cas de canicule, afin de leur proposer une aide adaptée si nécessaire.

  ♦  Recommandations pour les enfants et les nourrissons

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La chaleur expose les nourrissons et les enfants au coup de chaleur et au risque de déshydratation rapide. Prenez des précautions en limitant les sorties et en respectant les recommandations générale : rester au frais et s’hydrate

Quels sont les signes qui doivent alarmer chez les enfants ?

  • fièvre,
  • pâleur,
  • somnolence ou agitation inhabituelle,
  • soif intense avec perte de poids.

Que faire ?

  • placez l’enfant dans une pièce fraîche, donnez-lui immédiatement et régulièrement à boire ;
  • faites baisser la fièvre par un bain, un à deux degrés au-dessous de la température corporelle ;

En cas de troubles de la conscience, de refus ou d’impossibilité de boire, de coloration anormale de la peau, de fièvre supérieure à 40°C, appelez sans tarder le Samu en composant le 15.

Enfants asthmatiques :

  • signalez votre enfant aux responsables des structures qui l’accueillent (école, club sportif, de loisirs, de vacances) ;
  • en milieu scolaire, l’enfant asthmatique peut bénéficier d’un projet d’accueil individualisé.

Les symptômes qui doivent alerter

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  • crampes musculaires dans l’abdomen, les bras, les jambes, etc. survenant surtout si on transpire beaucoup lors d’activités physiques.
  • épuisement lié à la chaleur survenant après plusieurs jours de chaleur surtout chez les personnes âgées : étourdissements, faiblesse et fatigue, insomnie ou agitation nocturne inhabituelles.
  • les insolations sont liées à l’effet direct du soleil sur la tête et sont favorisées par la chaleur : maux de tête violents/état de somnolence/nausées et éventuellement perte de connaissance/fièvre élevée avec parfois brûlures cutanées.

également :

  • forte température corporelle qui peut atteindre et dépasser 40 °C
  • grande faiblesse/grande fatigue ;
  • étourdissements, vertiges, troubles de la conscience ;
  • nausées, vomissements ;
  • crampes musculaires ;
  • température corporelle élevée ;
  • soif et maux de tête ;
  • tenue de propos incohérents ;
  • perte de l’équilibre, perte de connaissance et/ou convulsions.

Que faire en cas de survenue de ces symptômes ?

  • demandez une assistance médicale au plus vite : appeler le 15 ;
  • en attendant, effectuez les manœuvres de refroidissement : placer la personne à l’ombre et le refroidir en l’aspergeant d’eau froide et le ventilant, ou donner une douche froide ou un bain frais ;
  • en cas de coup de chaleur, ne prenez pas de vous-même un médicament destiné à faire baisser la fièvre ou contre la douleur  (AINS type ibuprofène, aspirine à dose supérieure à 500 mg/j ni paracétamol).

Bon à savoir !

Le terme « vague de chaleur » désigne une période au cours de laquelle les températures peuvent entrainer un risque sanitaire pour la population.

Il recouvre les situations suivantes classées par ordre de gravité :

  • Le pic de chaleur : chaleur intense de courte durée (un ou deux jours). Il peut être associé au niveau de vigilance météorologique jaune.
  • L’épisode persistant de chaleur : températures élevées qui perdurent dans le temps (supérieur à trois jours). Il peut être associé au niveau de vigilance météorologique jaune.
  • La canicule : période de chaleur intense pour laquelle les températures atteignent ou dépassent les seuils départementaux pendant trois jours et trois nuits consécutifs. Elle est associée au niveau de vigilance météorologique orange.
  • La canicule extrême : canicule exceptionnelle par sa durée, son intensité, son étendue géographique. Elle est associée au niveau de vigilance météorologique rouge.

Toutes ces situations peuvent entrainer un risque sanitaire pour la population.

Pollution atmosphérique et fortes chaleurs

Les fortes chaleurs sont susceptibles d’entrainer l’élévation des niveaux de certains polluants (ozone, particules), comme notamment lors des « pics » de pollution atmosphérique (dépassement des seuils d’information ou d’alerte).

Chez les personnes sensibles, des manifestations pathologiques peuvent apparaitre : conjonctivite, rhinite, toux, gêne respiratoire, essoufflements, voire malaises, réversibles en quelques heures. Chez les sujets asthmatiques, notamment les enfants, augmentation de la fréquence des crises d’asthme.

DGS-Urgent n°2022_67 : Deuxième rappel vaccinal contre le COVID-19 : élargissement de l’éligibilité et maintien de la mobilisation durant la période estivale

Mesdames, Messieurs,

Dans le contexte actuel caractérisé par une circulation épidémique qui demeure forte, il est nécessaire de poursuivre activement la campagne de deuxième rappel, afin de permettre une augmentation rapide de la protection vaccinale des publics fragiles. Au-delà des personnes âgées de plus de 60 ans, des résidents d’EHPAD et d’USLD ainsi que des personnes immunodéprimées actuellement éligibles, le présent message « DGS Urgent » vise à étendre l’éligibilité à la deuxième dose de rappel, ainsi qu’à rappeler l’importance du maintien d’une offre vaccinale durant toute la période estivale, sur l’ensemble du territoire.

I. Extension du deuxième rappel aux personnes âgées de moins de 60 ans, présentant des risques de forme grave de Covid-19, aux femmes enceintes et aux personnes vivant dans l’entourage des personnes fragiles

Le deuxième rappel est étendu, dès à présent :

– aux adultes âgés de 18 à 60 ans identifiés comme étant à risque de forme grave de Covid-19 ;

– aux femmes enceintes, dès le 1er trimestre de grossesse ;

– aux personnes vivant dans l’entourage ou au contact régulier de personnes vulnérables ou immunodéprimées, dans une stratégie de cocooning.

La deuxième dose de rappel doit être administrée :

– dès 3 mois après le premier rappel pour les personnes âgées de 80 ans et plus, ainsi que pour les résidents en EHPAD et en USLD et les personnes sévèrement immunodéprimées, quel que soit leur âge ;

– dès 6 mois après le premier rappel pour les autres personnes éligibles.

En cas d’infection Covid intercurrente, c’est-à-dire survenue entre la dernière injection et la date prévue du rappel, il est recommandé de respecter un délai minimal de trois mois après l’infection. Pour les personnes éligibles à un deuxième rappel six mois après le premier, en cas d’infection Covid intercurrente, le deuxième rappel est recommandé dès trois mois après l’infection, en respectant un délai minimal de 6 mois après l’injection.

Compte tenu de ces clarifications, les personnes qui n’étaient jusqu’alors pas éligibles, car ayant été infectées plus de 3 mois après leur premier rappel, vont pouvoir prétendre à une deuxième dose de rappel afin d’être bien protégées.

L’ensemble de ces recommandations est fondé sur les avis du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale [1] des 1er et 12 juillet derniers et de la Haute Autorité de santé du 12 juillet dernier.

II. Maintien de la mobilisation durant toute la période estivale

Compte tenu de la circulation épidémique qui demeure importante, les taux de couverture des personnes éligibles au deuxième rappel restent insuffisants : 42% des personnes âgées de plus de 80 ans hors EHPAD, 60% des résidents d’EHPAD et près de 30% des personnes âgées de 60 à 79 ans, au 20 juillet. Un renforcement de la couverture en deuxième rappel des publics fragiles, notamment des résidents en EHPAD et USLD, est particulièrement attendu. La vaccination en deuxième rappel des personnes éligibles doit être effectuée sans attendre la campagne vaccinale concomitante grippe-covid qui interviendra à l’automne.

Le maintien d’une offre de vaccination minimale durant toute la période estivale dans chaque territoire est donc essentiel, en particulier dans les zones moins urbanisées, ainsi que dans les zones touristiques. Dès lors, les commandes de vaccins doivent prendre en compte l’afflux potentiel de touristes.

Nous attirons également votre attention sur le fait que les commandes de vaccins à ARNm à votre disposition, Pfizer et Moderna, sont actuellement fortement déséquilibrées (95% d’injections réalisées avec le vaccin Pfizer). Malgré la difficulté inhérente à la présentation du vaccin Moderna en 20 doses de rappels par flacons, il est important d’utiliser les deux vaccins, qui présentent chacun un excellent profil de sécurité et une grande efficacité.

Nous vous remercions sincèrement pour votre mobilisation sans relâche dans cette campagne de vaccination.

Bernard CELLI                                  Pr. Jérôme SALOMON

   Responsable de la Task Force Vaccination         Directeur général de la santé


[1] Avis du 1er juillet et avis du 12 juillet.


Les messages « dgs-urgent » sont émis depuis une boîte à lettres DGS-URGENT@diffusion.dgs-urgent.sante.gouv.fr ou dgs-urgent@dgs.mssante.fr​.
Pour vérifier qu’ils ont bien été émis par une personne autorisée du ministère de la santé, consultez la liste des messages disponible sur le site Internet du ministère.

Source : DGS / Mission de l’information et de la communication / Sous-direction Veille et sécurité sanitaire (VSS)

Paracétamol : difficultés d’approvisionnement

Comment sécuriser la situation et garantir la couverture des besoins ?

Des retards d’approvisionnement des formes orales et des suppositoires de paracétamol sont actuellement constatés, en raison de difficultés de production auxquelles s’ajoute une augmentation des consommations dans le cadre de la crise sanitaire. Cette situation est temporaire et devrait revenir à la normale à l’issue de la période estivale.

Dans l’attente, l’ANSM, la FSPF et l’USPO recommandent aux pharmaciens de :

  • limiter leurs commandes en paracétamol ;
  • privilégier la dispensation sur ordonnance ;
  • réguler dans la mesure du possible la dispensation selon les besoins du patient (2 boîtes par patient sans ordonnance) ;
  • limiter la vente en ligne du paracétamol ;
  • rappeler aux patients de demander du paracétamol uniquement en cas de besoin immédiat et de respecter les règles de bon usage du paracétamol.

Pour répartir équitablement les approvisionnements sur l’ensemble du territoire et préserver les stocks disponibles dans le temps, l’ANSM a par ailleurs mis en place plusieurs mesures :

  • contingentement quantitatif par les laboratoires au niveau de la vente aux grossistes-répartiteurs et de la vente directe aux officines ;
  • interdiction temporaire de l’exportation des médicaments concernés par les grossistes-répartiteurs.

Pour consulter la communication commune de l’ANSM, la FSPF et l’USPO, cliquez ici.

Confraternellement,

Philippe BESSET

Président de la FSPF

Les Pharmaciens du Sud

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