Déclaration Préalable de Profession (Code Général des Impôts)

En cas de transfert d’officine (changement d’adresse), nous sommes tenus d’établir une nouvelle déclaration préalable de profession auprès des Douanes pour pouvoir vendre de l’alcool (avec droits d’accise) au public.

http://droit-finances.commentcamarche.net/legifrance/72-code-general-des-impots-annexe-3/255059/article-111-0-f

 

D’Aigremoine en Staphisaigre : travaux d’hiver ; mi-Janvier 2004

Des côtes de veau poêlées aux cèpes, au déjeuner, accompagnées de fleurettes de chou-fleur sautées… et une belle après-midi devant nous, le soleil darde ses mille flèches… on renoue avec des activités oubliées dans les brumes de l’année précédente ; du fumier épandu un peu tardivement, quelques pots ou vasques remués et nettoyés pour des pensées à venir… comme J. me rejoint dans la pinède, elle découvre de son œil perçant trois nids de chenilles – fantômes blanchis emmaillotés aux branches – à la cime des pins de l’arrivée… alerte rouge ! Ni une ni deux,  je suis à l’extrême bout de l’échelle, défiant la pesanteur et l’équilibre ; chutent bientôt les cônes gluants, contaminateurs infâmes. Une petite promenade s’ensuit pour dégourdir mes jambes tremblantes.

A l’occasion d’une recherche dans le dico, je tombe par hasard sur l’aigremoine et l’azerole, dont les noms m’interpellent…

Aigremoine. n.f ; du latin agrimonia, altération du grec argemoné « pavot », avec influence de aigre. Plante astringente, de la famille des Rosacées, tribu des Sanguisorbées.

AIgremoine

« Les fruits sont des akènes qui restent inclus dans la coupe dont les parois restent sèches. » La tribu comprend, entre autres les Pimprenelles.

« On corrobore les entrailles avec les trochisques d’aigremoine »,  (A.Paré)

Une espèce est appelée aigremoine eupatoire…

« Aigremoine est appelée eupatorium, d’Eupator roi, qui le premier, la mit en réputation », (O. de Serres)

Azerole. n.f ; de l’espagnol acerola, emprunt à l’arabe az-zou’-roûr ; c’est le fruit de l’azerolier, une variété d’aubépine dite épine d’Espagne ; sa cousine l’aubépine (alba «  blanche », spina « épine ») et lui sont tous deux des Rosacées, du genre Cratægus et l’azerolier est plus connu sous le nom de Buisson ardent : c’est le pyracantha

« Une blanche aubépine, une fleur, comme lui

Dans le grand ravage oubliée »,  (Victor Hugo).

Le mot aigremoine sinue pendant la nuit dans mes réseaux limbiques et mon subconscient au travail me fait cadeau au réveil d’une pêche qui, sans être miraculeuse, me fait passer un agréable moment botanique encore… l’heureuse élue de mes synapses est la staphisaigre – dont l’aigre n’a rien de commun avec celui de l’aigremoine  ( et ni l’un ni l’autre de rapport étymologique avec une quelconque âcreté ou acidité). La plante revient de mes circonvolutions comme si souvent avec son nom latin attaché : Delphinium staphisagria .L. Le genre Delphinium (ou Dauphinelle) appartient à la famille des Renonculacées et la staphisaigre est une cousine proche du glorieux aconit.

Staphisaigre. n.f (1556 ; stafizégre XIII°) du latin Staphis agria, mots grecs, proprement « raisin sauvage ». Le Y a sauté de manière apparemment anormale ; en réalité, le latin ayant « romanisé » les deux mots grecs – Staphus devenant Staphis -, l’ensemble a été récupéré tel quel en ancien français ; à la différence des mots savants créés au XVIII° – comme « staphylin », «  qui appartient à la luette » (à cause de sa forme en grappe de raisin) – où l’on a transposé le « u » grec en Y. Cette variété de dauphinelle a des graines toxiques ; connue et utilisée dans l’Antiquité et le moyen-âge elle est reléguée en médecine populaire.

La poudre obtenue en pulvérisant les graines a des propriétés parasiticides, d’où son nom populaire d’herbe aux poux et d’herbe aux pouilleux ; elle entre dans la composition de la poudre de capucin avec la cévadille (une Liliacée voisine du colchique), le persil et le tabac. L’alcaloïde contenu dans les graines est la delphinine utilisée, avec beaucoup d’accidents – elle a quelques effets secondaires charmants, peut donner des convulsions, des paralysies, de la diarrhée, des vomissements, jusqu’à conduire à l’asphyxie et à l’arrêt du cœur en diastole – comme succédané de l’aconitine.

La plante a un cousin bien moins violent et ombrageux, le Delphinium ajacis ou pied d’alouette qu’on cultive dans les jardins ; avec ses fleurs violettes aux pétales pointus et leur éperon droit ou incurvé vers le haut, elle ressemble beaucoup à l’ancolie.

« Herbe aux pouilleux, en latin, staphisagria, veut estre en bonne terre cultivée et arrousée, non trop soleillée »,  (O. de Serres)

 Cet extrait est tiré du livre Sentiers Botaniques de Michel Bernardot :

 cliquez ici:                  sentiers botaniques de Michel Bernardot

 

 

Informations importantes sur les contrôles fiscaux des pharmaciens Alliadis

A la demande de nombreux confrères non- syndiqués, nous avons rendu public pour tous nos abonnés à la newsletter l’article concernant les contrôles fiscaux sur les pharmaciens équipés Alliadis: Il faut cliquer sur le lien pour trouver un excellent résumé de l’évolution des vérifications “Alliadis” (site d’un avocat ficaliste):

http://www.esfp.fr/categorie-11965042.html

 

 

 

Délivrance de Skénan hors-AMM (suite)

Morphine et Héroine

Dans notre département ou la toxicomanie est très importante, de nombreux médecins hospitaliers (et de ville!) prescrivent du sulfate de morphine à des toxicomanes dans un but thérapeutique (sevrage?).

L’autorisation de mise sur le marché (rappelez vous du Médiator) et la Législation Française actuelle  ne permet pas la prescription et la délivrance du sulfate de morphine dans le cadre d’un traitement de substitution (ce ne peut être une substitution puisque la morphine est un opiacé!).

Dans l’esprit de la Loi, il est totalement illégal d’effectuer ce type de délivrance!

Lisez cet article de La Voix du Nord qui implique des médecins et des pharmaciens qui semblaient être dans une démarche thérapeutique et non dans une démarche de trafiquant: SCANDALEUX de voir la Justice s’acharner sur ces confrères.

http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Saint_Pol_sur_Ternoise/actualite/Saint_Pol_sur_Ternoise/2012/01/25/article_affaire-du-skenan-les-reponses-aux-que.shtml

Une réunion Conseil de l’Ordre-CPAM-ARS- Réseau Addiction Sud (et pourquoi pas notre syndicat aussi) devrait ou aurait déjà du se tenir. Nous attendons impatiemment qu’elle se fasse pour déminer une bombe qui pourrait nous exploser à la figure!

Nous en appelons à notre Président de l’Ordre Régional Stéphane Pichon et notre conseiller d’administration et trésorier du Réseau Addiction Sud, Robert Gabriel pour organiser cette réunion.

Bougeons! Agissons!

P.L

La minute de culture: Le préservatif dans tous ses états.

 Si le problème de la contraception est généralement dévolu aux femmes, les hommes s’en sont aussi  souciés. Les premières traces de condom remonte à l’Egypte ancienne. On a retrouvé, sur des peintures  murales, un genre de préservatif primitif sous forme de sachet de lin.

 

L’objet était aussi connu des  Chinois et des Japonais, qui le fabriquaient en cuir ou en écailles de tortue.
Les Romains et les Grecs, eux, ont développé des modèles réutilisables plusieurs fois, à partir d’intestins  ou de vessies d’animaux. Pour freiner la fertilité, ils portaient également des amulettes faites d’une dent  d’enfant, d’une bille de marbre, d’un morceau de foie de chat ou d’une matrice de lionne.

 

Le préservatif va connaître des hauts et des bas en fonction du contexte. Les épidémies de maladies  vénériennes, comme celle de la syphilis au XVIe siècle, ont beaucoup contribué à son expansion.
En périodes de guerre, il était vivement recommandé aux soldats qui allaient se divertir avec des  prostituées. Ainsi, dans l’Allemagne nazie, le préservatif était interdit au sein de la famille – il s’agissait  de mettre au monde le plus grand nombre possible d’enfants de «race supérieure» –, mais chaudement  recommandés aux soldats, afin d’éviter la propagation des MST  qui auraient pu décimer les troupes.

 

En 1844, Goodyear® développe le caoutchouc vulcanisé, dont on ne fera pas que des pneus. Les entrailles animales sont abandonnées au profit de ce matériau plus hygiénique et plus sûr.

 

 

La production de masse commence.
Elle connaît son apogée avec l’apparition du sida, au milieu des années 80. Comme à chaque épidémie, la sécurité et la prévention prennent le pas sur la contraception. Aujourd’hui encore, c’est le seul moyen de contraception qui protège des MST.

Les Pharmaciens du Sud

GRATUIT
VOIR