Communication importante

REJET CPAM AVEC MOTIF DEPASSEMENT PRIX

De nombreux rejets arrivent en ce moment car la CNAM n’a pas mis à jour sa base de données prix. Cela concerne TOUTES les caisses, pas que la CPAM. Pour l’instant NE RETRAITER PAS VOS FACTURES. Il faut attendre la totale mise à jour et normalement les dossiers seront réglés automatiquement courant semaine prochaine. (lire la lettre de la FSPF….)

DECLIC SUR AEROSOL

Nous avons reçu un DECLIC sur la facturation des aérosols. Attention , cela annonce des contrôles !!!!!!

Pas de facturation aérosol sans des médicaments spécifiques associés ET remboursés ET prescrits par un médecin spécialiste si nécessaire.

SMART RX

Les anciens Alliadis Periphar et autres ont eu le bonheur de passer gratuitement en SMART RX. Encore heureux que ce soit gratuit !! Quelle panique !! trop de bugs, mauvaise gestion des problèmes, ralentissement de nos informatiques, service hot line débordé et incapable de répondre.

En résumé, n’écoutez surtout pas certains petits malins qui vous laissent à penser que votre matériel informatique est vieux et qu’il faut le changer pour que le programme SMART RX puisse fonctionner. La société SMART RX doit d’abord et rapidement dépanner tous ses clients, réparer ses multiples bugs (caisse, internet ) et nous assurer un fonctionnement journalier optimal …….. plus un minimum d’excuses et d’explications . Chacun fera son bilan ensuite.

Bonne année 2018 ………… qui commence bien !!!

Valérie de Lécluse

Urgent et très important: ENQUETE ECONOMIQUE RESULTATS DE L’OFFICINE EN 2016

Afin d’appuyer nos revendications face aux nouveaux décideurs publics élus récemment et de soutenir la position de la Fédération dans le cadre des négociations conventionnelles avec l’assurance maladie, nous avons besoin de vous.

Cette enquête économique annuelle de la FSPF est essentielle pour nous, pour vous mais surtout pour toute la profession. En effet, il s’agit de la seule enquête bilancielle réalisée par un syndicat de titulaires, sur les titulaires.

Elle est anonyme et sans frais postaux.

Pour y participer, il suffit d’envoyer votre réponse à :

FSPF

AUTORISATION 20132

75443 PARIS CEDEX 09

Ou par mail à l’adresse : ecoenquete@fspf.fr

Vous devez nous communiquer ou plus simple nous faire parvenir par votre comptable, pour tout exercice comptable de 12 mois clos dans le courant de l’année 2016, les éléments suivants :

  • le questionnaire relatif à l’exploitation de votre officine en le téléchargeant ICI
  • les formulaires 2050-SD, 2051-SD, 2052-SD, 2053-SD, 2058-A-SD, 2058-C-SD et 2065-SD bis de 2015 ET de 2016;
  • ou les formulaires 2050, 2051, 2052, 2053, 2058-A, 2058-C et 2065 bis de 2016;
  • ou l’ensemble de votre liasse fiscale avec les données de 2015 ET de 2016.

 

Nous appelons votre attention sur la nécessité de disposer des éléments fiscaux de 2015 ET de 2016, afin de pouvoir réaliser des comparaisons entre ces deux années. En l’absence de ces données, nous ne pourrions pas exploiter votre réponse.

 

Pour ceux d’entre vous qui transmettent cet imprimé à leur expert-comptable, n’oubliez pas de remplir le questionnaire et de cocher la case l’autorisant à nous envoyer les documents comptables.

 

L’ensemble de ces éléments doit nous parvenir avant le 31 juillet 2017.

 

Nous comptons sur votre participation active et vous en remercions par avance.

Philippe LANCE

Le document:

Imprimé_enquête_économie v3   (cliquez sur le lien hypertexte)

 

La FSPF en appelle à la raison

A quelques jours d’une signature par l’Uspo d’un avenant conventionnel qui entérinera pour les 5 années à venir une baisse des ressources de l’officine, la FSPF en appelle à la raison.
L’unité de la profession a permis depuis plusieurs mois de construire un projet commun aux syndicats représentatifs autour d’un objectif partagé : la poursuite de la mise en place des honoraires afin de continuer à déconnecter la rémunération des baisses de prix des médicaments. Longtemps critiqués, les honoraires font aujourd’hui consensus et les syndicats de pharmaciens entendent poursuivre leur développement.

Les deux syndicats étaient également d’accord sur le financement minimal indispensable à cette évolution de la rémunération, 300 millions d’euros pour les honoraires hors missions. Cette demande est juste et légitime. L’Assurance maladie, elle-même, l’avait mise sur la table en avril dernier lors de la négociation.

Or, aujourd’hui seuls 215 millions d’euros hors missions sont proposés aux pharmaciens d’officine. Cette régression est inacceptable car cette enveloppe ne compensera ni les baisses de prix à venir, ni les augmentations de charges des entreprises officinales. L’avenant prévoit uniquement l’ouverture d’une négociation à partir de 2021 si la rémunération baisse de plus de 1 % par rapport à 2016.

Au final, cet avenant n’apporte aucune bouffée d’oxygène alors que la situation se dégrade.

Dans ces conditions, pourquoi signer cet avenant ?

Parce que cela pourrait être pire ? Parce que les PLFSS à venir seront sans concession ?

Signer cet accord ne garantira aucunement l’avenir. La FSPF refuse la baisse des ressources de l’officine pour les 5 années à venir. L’accepter aujourd’hui serait faire preuve de renoncement. Le message envoyé serait celui d’une profession qui courbe l’échine face à la peur du lendemain.

Nous appelons, une nouvelle fois, l’Uspo à revenir sur sa décision et à nous rejoindre afin de nous retirer de la convention. Cela obligera l’Assurance maladie à rouvrir une négociation et les pouvoirs publics à prendre enfin la mesure du désarroi de la profession.

 

NON à la signature de l’avenant conventionnel !

 

Philippe GAERTNER

Président de la FSPF

La FSPF ne signera pas la baisse des ressources de l’officine

L’Assurance maladie propose aujourd’hui une diminution des ressources de l’officine pour les 5 années à venir.

L’enjeu n’est pas simplement la rémunération du pharmacien, mais le maintien de la pharmacie de proximité, la poursuite du développement de la qualité de l’acte pharmaceutique et la préservation de 120 000 emplois non délocalisables.

En proposant, lors de l’ultime séance de négociation d’hier, une enveloppe de 215 millions d’euros pour faire évoluer les honoraires et 65 millions d’euros pour de nouvelles missions, l’Assurance maladie n’a pas voulu répondre aux besoins vitaux de la pharmacie d’officine. Pire, cette proposition est inférieure à la base de travail avancée par elle début avril.

Pour faire face à près de 370 millions d’euros de perte de ressources liée aux baisses de prix sur la période 2017-2021, à 255 millions d’euros d’augmentation de charges salariales (sans tenir compte de l’augmentation naturelle des autres charges), c’est un soutien bien supérieur dont avaient impérativement besoin notre réseau et nos TPE.

Au final, l’Etat va reprendre d’une main avec les baisses de prix, plus que ce que l’Assurance maladie donne de l’autre. 

La proposition présentée intègre des missions nouvelles qui s’avèreront chronophages, ne seront pas à la portée de toutes les officines et demanderont du travail supplémentaire. Les entretiens relatifs aux AVK et à l’asthme ont apporté sur la précédente convention 2 millions d’euros sur les 30 millions programmés.

Aucune profession ne pourrait accepter de signer en faveur d’une baisse de sa rémunération assortie d’une augmentation de sa charge de travail.

Après 5 mois de négociations, les présidents des syndicats départementaux de France et d’Outre-mer se sont exprimés, ce matin, à 90 % contre la signature des avenants conventionnels.

L’assemblée générale de la FSPF a jugé les propositions de l’Assurance maladie définitivement INACCEPTABLES et n’engagera pas la profession dans un marché de dupes. La pharmacie d’officine avait besoin d’un investissement sécurisé : l’Assurance maladie a proposé des mesures économiques insuffisantes, des garanties illusoires et tardives (la clause de sauvegarde n’intervient pas avant 2021 et les mesures compensatoires ne bénéficieront aux officines perdantes qu’en 2019 et 2020) et des objectifs difficilement atteignables notamment sur les missions.

Signer cet avenant conventionnel revient à accepter une perte de ressources de plus de 345 millions d’euros pour le réseau, alors même que la précédente convention, jugée par certains insuffisante, a apporté 300 millions d’euros.

La FSPF a souhaité donner toute sa chance à la négociation mais avait clairement exprimé les besoins indispensables du réseau. C’est une décision difficile, eu égard à la situation de certaines officines, mais responsable. Elle marque le refus pour notre profession de la politique du moins pire et de la renonciation.

L’assemblée générale de la FSPF appelle l’Uspo à la rejoindre et à ne pas signer la diminution programmée des ressources officinales. Unis, les syndicats représentatifs pourront se retirer de la convention et rouvrir une nouvelle période de négociation.

 

La mobilisation de tous sera nécessaire pour préparer une rentrée combative

parce que nos revendications sont légitimes.

Editorial de Philippe LANCE: Nos syndicats nationaux, force de propositions?

Philippe Lance, Président.

Si vous suivez un petit peu l’actualité de notre pays, vous avez très bien compris que la France va encore plus mal depuis le « passage de témoin » de Chirac à Sarkozy, le relais suivant entre Sarkozy et Hollande était pire et celui de Hollande à « Jupiter » Macron est catastrophique.  Les 8 milliards cachés de déficit des finances publiques, le « cadeau conventionnel » fait aux médecins de ville sur le budget sociale pouvaient laisser présager que la partie économique de notre convention allait être impossible à négocier.

La profession demande très peu mais, téléguidée par Bercy, la CNAM ne veut pas donner grand chose alors que se profile le LFSS 2018.

Nicolas REVEL, directeur de l’UNCAM et de la CNAM-TS, n’est qu’un pantin dont les fils aboutissent dans les doigts de Bruno LE MAIRE et des hauts fonctionnaires qui le guident.

L’équation est simple: Sur ordre du Ministère de l’Economie, la CNAM-TS n’a que très peu de budget à nous consacrer et, pourtant, notre profession a besoin d’argent pour conserver nos 123.000 emplois de proximité (source DADS 2008), faire face aux investissements indispensables et nous rémunérer pour les heures passées au service de la population. Les recettes de la CNAM proviennent essentiellement des entreprises françaises et un peu des travailleurs.

La Pharmacie a un besoin crucial d’une revalorisation après dix années d’effritement économique. Il est temps de proposer autre chose et d’admettre que la France ne doit pas rester dans cette hypocrisie d’une couverture médicale exemplaire alors qu’elle n’est exemplaire que par le creusement des déficits et que le pays n’a pas les moyens de la financer.

L’effet structure des dépenses médicales (vieillissement de la population, nouveaux médicaments plus coûteux) devrait nous profiter un peu et c’est le contraire qui se produit!!!

La seule solution pour sortir de ce marasme pharmaceutique serait de mettre en place les honoraires dont la plus grande partie serait pris en charge par la Sécurité Sociale mais dont une partie moins importante serait à la charge des assurés sociaux afin que la rémunération de nos entreprises soit déconnectée du déficit abyssal et éternel de la « Sécu » française. Cela permettrait de soulager le déficit de la CNAM et, sachant que les organismes complémentaires prennent souvent en charge le médicament non remboursable avec un forfait annuel et quelquefois meme les « objets connectés de santé » ou que ces organismes remboursent certains soins à 300% du tarif de la sécurité sociale, rien n’empêche de penser que ces dépenses accessoires ne seraient pas réorientées vers « notre » honoraire.

Cet honoraire sans pris en charge pourrait être consacré à la prévention, à des conseils d’hygiène systématiques lors des délivrances. Pour la facilitation de cet acte non remboursé, il suffirait de mettre en place une procédure simplifiée facile à exécuter sur nos logiciels métier.

Je ne parle pas de prospective mais d’urgence. Nos représentants nationaux deviendraient force de propositions. Il reste à convaincre nos instances professionnelles nationales (CNOP, FSPF et USPO) et cela est peut être la partie la plus difficile.

Philippe LANCE

Président

Les Pharmaciens du Sud

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