REFERENCEMENT DES MEDICAMENTS

Après nos confrères, mobilisons nos patients !

En dépit de votre forte mobilisation et de l’opposition de nombreux députés de toutes tendances, les dispositions de l’article 30 du PLFSS 2023 autorisant l’Etat à conditionner le remboursement des médicaments à leur référencement n’ont pas été supprimées. Elles seront donc soumises en l’état au vote des députés en séance publique, la semaine prochaine.

Il convient donc de ne pas relâcher la pression et, conformément à la demande du conseil d’administration de la Fédération, de graduer nos actions.

Je vous demande donc de :

  • contacter vos députés afin qu’ils redéposent pour la séance publique l’amendement de suppression des dispositions de l’article 30 relatives au référencement ;
  • susciter l’adhésion de la population en invitant vos adhérents à apposer l’affiche ci-jointe ;
  • inciter vos patients à signer la pétition en ligne accessible via le flash code figurant sur l’affiche ou sur support papier directement à l’officine ;
  • vous préparer, en l’absence de retrait de la mesure, à un durcissement de nos actions. Plusieurs pistes sont à l’étude : grève de la sérialisation, grève des gardes… Une grève avec fermeture et manifestation est programmée avant le vote définitif du texte, si nous n’arrivons pas à aboutir.

Nous vous tiendrons informés la semaine prochaine si cette action s’avérait nécessaire. Merci à toutes et à tous pour votre mobilisation !

Confraternellement,

Philippe BESSET

Président

REFERENCEMENT DES MEDICAMENTS : UNE MESURE INACCEPTABLE POUR L’OFFICINE ET LES PATIENTS

Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2023, actuellement examiné par l’Assemblée nationale, prévoit la possibilité de mettre en œuvre une procédure de référencement de certains médicaments. En d’autres termes, le Gouvernement souhaite passer des appels d’offres annuels visant à ne rembourser qu’un seul médicament au sein d’une même classe thérapeutique. Les génériques seront particulièrement concernés.

Les effets d’une telle mesure seraient catastrophiques pour l’officine et pour les patients. Pour l’officine, c’est l’ensemble des remises accordées par les laboratoires, notamment par les génériqueurs, qui est menacé. Leur disparition pourrait faire perdre jusqu’à 50 000 € par pharmacie, mettant gravement en péril la pérennité du réseau officinal et la stabilité de notre maillage territorial, notamment en milieu rural.

Mais les conséquences de cette mesure seront avant tout sanitaires :

•           La fermeture d’officines ajoutera des déserts pharmaceutiques aux déserts médicaux.

•           Les patients n’auront plus le choix du médicament et n’auront accès qu’à des produits à bas coûts, souvent importés.

•           Ils subiront des changements réguliers des médicaments au gré des appels d’offres, avec à la clef risque de confusion et d’inobservance, en particulier pour les personnes âgées.

•           Ils souffriront encore davantage des pénuries de médicaments, et donc d’une potentielle rupture de la continuité de leurs traitements, en raison de la diminution du nombre de laboratoires producteurs et de l’absence d’alternative mobilisable par le pharmacien.

Face à notre opposition, le ministre de la santé s’est replié sur une simple expérimentation. C’est insuffisant !

La FSPF appelle donc à maintenir la pression sur l’ensemble des élus pour obtenir l’abandon pur et simple de ce projet.

Pour ce faire, la mobilisation des patients est indispensable. Nous vous demandons donc d’apposer cette affiche dans votre officine et d’inciter vos patients à signer la pétition en ligne accessible via le flash-code :

En l’absence de retrait de la mesure, les organisations syndicales appelleront à un durcissement du mouvement et compteront sur votre détermination pour préserver notre réseau et la santé de nos patients.

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Cancer du sein: Connaitre les notices roses et les faire connaitre

Tout le monde connaît les notices de médicaments. Elles servent à aider le patient dans la gestion de son traitement et sont indispensables à son bon usage. Mais en plus du traitement, tout un panel de soins de support existe pour aider à faire face à la maladie. C’est pourquoi il a été créé les « Notices Roses », des notices qui se veulent complémentaires des notices habituelles.

INTRODUCTION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ

Après une première édition en 2021 qui a accompagné un grand nombre de patientes atteintes d’un cancer du sein afin de les sensibiliser à différents sujets comme le sport, la sexualité, l’alimentation, la méditation, Lilly France, en partenariat avec des professionnels de santé et des associations, est de retour en 2022 avec une 2ème édition des Notices Roses.


L’accompagnement physique, social et moral est nécessaire au quotidien, mois après mois et année après année. C’est pour cela que Lilly France poursuit son engagement auprès des patientes à l’occasion d’Octobre Rose 2022.
Cette année, un nouveau groupe d’experts, pluridisciplinaire et complémentaire, s’est réuni et a abordé quatre nouvelles thématiques aussi bien médicales, sociales, qu’intimes et personnelles. Les patientes se sont elles aussi impliquées pour partager leur quotidien, leur ressenti et leur manière d’appréhender la maladie.


Vie au travail, changements physiques, bénéfices de la socio-esthétique et parcours de soins sont autant de thématiques importantes à partager. Cette oncologie, que nous souhaitons humaniste, associe aux traitements spécifiques des soins de support indispensables pour mieux gérer le quotidien.

Vous avez un grand rôle à jouer auprès des patientes et nous espérons que ces notices vous apporteront de précieux conseils et seront ainsi un guide que vous aurez plaisir à leur remettre.

  • Mme Cécile Bartolini-Grosjean, Socio-esthéticienne spécialisée en oncologie Centre Antoine Lacassagne
  • Mme Véronique Bernad, Secrétaire générale adjointe de l’association Patients en Réseau et Co-responsable de Mon Réseau Cancer du Sein
  • Mme Annie Brousse, Présidente de l’association Vivre Comme Avant
    Mr Thierry Calvat, Président de l’association Juris Santé
  • Dr Stephen Ellis, Oncologue médical radiothérapeute au Centre Catalan d’Oncologie à Perpignan et Président de l’Institut de Communication et d’Information sur le Cancer
  • Dr Christophe Guidoni, Pharmacien à Marseille
  • Mme Nathalie Kaïd, Présidente fondatrice de l’association Sœurs d’Encre
  • Dr Lionel Uwer, Oncologue médical à l’Institut de Cancérologie de Lorraine, à Nancy

Des premiers écrits jusqu’aux tableaux de maître, en passant par la photographie, le sein et sa symbolique nous ont toujours accompagnées. Connaître la symbolique du sein peut aider les femmes à mieux comprendre leurs émotions et l’intensité de leurs réactions face à un cancer du sein. Les femmes la perçoivent, sans l’exprimer nettement. Mais lorsqu’on leur explique, elles se sentent mieux. Elles comprennent leur mal-être, leurs pensées.


Le sein est le symbole de la féminité, de la maternité, de la sexualité : il confirme l’identité du sexe féminin. Il est, pour la femme, le signe extérieur de sa féminité. Il est aussi lié à la maternité : « le sein nourricier » symbolise la nourriture en référence à l’allaitement mais aussi la protection, la tendresse, la douceur. Et enfin, le sein est lié à la séduction, à la sexualité, au plaisir charnel.
Alors, quand le sein est touché, ce n’est pas juste un organe qui l’est. C’est tout un symbole, toute une vision de soi qui est à reconstruire. Et si tout cancer a des
répercussions sur le psychisme des malades, celui du sein occupe une place
importante. Alors souvent, ces retentissements tant physiques que psychologiques touchent à l’identité même.


Les femmes en témoignent : « Je ne suis plus une femme », « Je ne ressemble plus à rien ». Les mères également « On vient de m’enlever le sein. C’était celui qui donnait le plus de lait », « Je voulais allaiter ! C’était primordial pour moi d’allaiter mon bébé : je ne pouvais pas être mère sans allaiter ». Tout comme les amantes, la crainte de ne plus plaire : « Mon mari ne voudra plus de moi », « Je ne vais jamais pouvoir refaire ma vie comme ça ».


Des questionnements, des doutes qui surviendront peut-être et qu’il ne faut pas
prendre à la légère : si vous ressentez ces troubles, s’ils persistent et impactent votre qualité de vie, il est conseillé de vous faire aider. Vous n’êtes pas obligée de traverser ces moments toute seule. Vous pouvez bénéficier d’une prise en charge psychologique.

Parlez-en à votre médecin, votre oncologue, chirurgien, gynécologue.

Annie Brousse – Vivre Comme Avant

LILLY France 24 boulevard Vital Bouhot – CS 50004 – 92521 Neuilly-sur-Seine Cedex www.lilly.fr 01 55 49 34 34 01 41 44 02 47 SAS au capital de 375 713 701 € –
609 849 153 RCS Nanterre – Document réalisé par Dr Lionel Uwer et Dr Steve Ellis avec le laboratoire Lilly – PP-ON-FR-0561 Septembre 2022 © Lilly – tous droits de reproduction réservés

Nouvelles modalités de facturation des accompagnements

Madame, Monsieur,

A partir du 1er octobre, les modalités de facturation des accompagnements des patients sous traitements chroniques par anticoagulants oraux (AVK ou AOD) et des patients sous traitements chroniques par corticoïdes inhalés pour l’asthme évoluent.
 
Seuls trois codes pourront dorénavant être facturés :

     – Au démarrage de l’accompagnement : un code « adhésion » TAC / 0,01 euro. Ce code doit être facturé à chaque adhésion d’un patient à un nouveau thème
     – A la fin de la séquence annuelle d’accompagnement (lorsque tous les entretiens ont été réalisés) : un code « accompagnement 1ère année » unique ASI (50 euros métropole et 52,50 euros DROM).
     – 12 mois après le code « accompagnement 1ère année », si la séquence annuelle d’accompagnement a été réalisée : un code « accompagnement années suivantes » ASS (30 euros métropole et 31,50 euros DROM).

A noter :  Un seul code « accompagnement » doit être facturé par thème tous les 12 mois glissants. Les codes prestations AKI, AKS, AOI et AOS ne devront plus être utilisés à partir du 1er octobre 2022.

Comment effectuer la facturation ?

  • Pour être valides, ces codes actes doivent être facturés seuls, c’est-à-dire indépendamment de toute autre facturation (médicaments, LPP…).
  • Le pharmacien doit s’identifier à la fois comme exécutant et prescripteur.
  • La date de prescription doit correspondre :
         – pour la 1ère année, à la date de fin de la séquence annuelle des entretiens ;
         – pour les années suivantes, à la date de facturation du code acte de l’année précédente + 12 mois.
  • La situation du patient doit être prise en compte lors de la facturation :
         – AT/MP si les traitements sont en lien avec un accident du travail ou une maladie professionnelle ;
         – ALD si les traitements sont en lien avec l’affection de longue durée ;
         – maternité.
  • La prestation est facturée en tiers payant et prise en charge à 70%.

Cordialement,
Votre correspondant de l’Assurance Maladie

DGS-Urgent n°2022_78 : Vaccination contre le Covid-19 : commande de vaccins Moderna adaptés à compter du 26 septembre 2022

Mesdames, Messieurs,

La Haute Autorité de Santé a rendu le 19 septembre 2022 un avis relatif à la place du vaccin Moderna adapté (Spikevax Original/Omicron BA.1) dans la stratégie vaccinale nationale. Cette nouvelle forme sera disponible à la commande via le portail Fluid-E dès lundi 26 septembre 2022. Les flacons commandés les 26 et 27 septembre seront livrés entre le jeudi 29 septembre et le vendredi 30 septembre. Toutefois, en fonction des volumes de doses commandées, les livraisons pourraient s’échelonner jusqu’au mardi 4 octobre 2022.

Compte tenu du nombre relativement limité de doses disponibles à la commande (576 000 doses), nous vous invitons :

– A commander un nombre raisonnable de flacons, correspondant aux injections que vous estimez pouvoir réaliser sur la semaine du 3 octobre. En effet, de nouvelles doses de vaccins adaptés seront disponibles en quantité plus importante la semaine suivante, pour une livraison à partir du 6 octobre ;

–  A  utiliser les vaccins adaptés en priorité pour les publics les plus fragiles.

La HAS indique par ailleurs, tant que les vaccins adaptés ne sont pas disponibles, qu’il est préférable de vacciner les personnes les plus vulnérables avec les vaccins à ARNm classiques plutôt que d’attendre.

La forme bivalente Original/Omicron BA.1 du vaccin Moderna n’est destinée qu’au rappel vaccinal. Il est recommandé de ne l’utiliser que pour des personnes âgées de 30 ans et plus.

Il se présente en flacon de 5 doses prêtes à l’emploi, sans nécessité de reconstitution préalable. Les flacons livrés en officine se conservent à 2-8°C, à l’abri de la lumière. Le flacon de ce vaccin a une capsule amovible bleue. Seule la date limite d’utilisation mentionnée sur l’étiquette fournie par le grossiste-répartiteur avec chaque flacon livré fait foi.

A chaque commande, il est recommandé de vérifier les libellés des produits (vaccins et dispositifs médicaux) selon la synthèse ci-après. Pour rappel, la commande se fait par flacon.

D’ici fin octobre, plusieurs millions de doses de vaccins adaptés seront livrées en stock national par les laboratoires. Aucune tension n’est, à ce stade, anticipée dans la chaîne d’approvisionnement des vaccins adaptés. Ainsi, nous vous invitons à commander des volumes raisonnables pour éviter soit des sur-stockages, soit des retards de livraison au cours des premières semaines.

L’officine pourra consulter sa confirmation de commande présentant le détail des quantités qui lui seront livrées dès le mercredi 28 septembre à partir de 18h00, via l’outil de commande ; elle est invitée à prévenir les professionnels de santé pour lesquels elle a commandé.

Un immense merci pour votre engagement dans cette nouvelle étape de la campagne de vaccination contre le virus de la Covid-19.

                      Bernard CELLI                               Pr. Jérôme SALOMON

     Directeur de la Task Force Vaccination    Directeur Général de la Santé


Stratégie de vaccination contre la Covid-19 (has-sante.fr)

Les messages “dgs-urgent” sont émis depuis une boîte à lettres DGS-URGENT@diffusion.dgs-urgent.sante.gouv.fr ou dgs-urgent@dgs.mssante.fr​.
Pour vérifier qu’ils ont bien été émis par une personne autorisée du ministère de la santé, consultez la liste des messages disponible sur le site Internet du ministère.Source : DGS / Mission de l’information et de la communication / Sous-direction Veille et sécurité sanitaire (VSS)
Les Pharmaciens du Sud

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