Message de la CPAM – Médicaments biosimilaires : substitution en pharmacie

Madame, Monsieur,

En tant que pharmacien d’officine, vous êtes désormais autorisé à substituer certains médicaments biologiques de référence par un médicament biosimilaire. Cette substitution est possible pour deux groupes biologiques similaires : FILGRASTIM et PEGFILGRASTIM.

Au préalable, vous devez :

     – Informer le patient de cette substitution,
     – Indiquer sur l’ordonnance le nom du médicament délivré, de façon à limiter le risque de confusion par le patient,
     – Procéder à l’enregistrement du nom du médicament délivré et du numéro de lot et informer le prescripteur de cette substitution.

L’Assurance Maladie s’engage à vous accompagner au mieux dans cette démarche d’efficience, en mettant en ligne sur ameli.fr la liste des médicaments biologiques concernés par cette substitution.

Nous vous remercions de votre implication dans ce dispositif, générateur d’une économie nécessaire à la pérennité de notre système de santé.

Cordialement,
Votre correspondant de l’Assurance Maladie

DGS-Urgent n°2022_67 : Deuxième rappel vaccinal contre le COVID-19 : élargissement de l’éligibilité et maintien de la mobilisation durant la période estivale

Mesdames, Messieurs,

Dans le contexte actuel caractérisé par une circulation épidémique qui demeure forte, il est nécessaire de poursuivre activement la campagne de deuxième rappel, afin de permettre une augmentation rapide de la protection vaccinale des publics fragiles. Au-delà des personnes âgées de plus de 60 ans, des résidents d’EHPAD et d’USLD ainsi que des personnes immunodéprimées actuellement éligibles, le présent message « DGS Urgent » vise à étendre l’éligibilité à la deuxième dose de rappel, ainsi qu’à rappeler l’importance du maintien d’une offre vaccinale durant toute la période estivale, sur l’ensemble du territoire.

I. Extension du deuxième rappel aux personnes âgées de moins de 60 ans, présentant des risques de forme grave de Covid-19, aux femmes enceintes et aux personnes vivant dans l’entourage des personnes fragiles

Le deuxième rappel est étendu, dès à présent :

– aux adultes âgés de 18 à 60 ans identifiés comme étant à risque de forme grave de Covid-19 ;

– aux femmes enceintes, dès le 1er trimestre de grossesse ;

– aux personnes vivant dans l’entourage ou au contact régulier de personnes vulnérables ou immunodéprimées, dans une stratégie de cocooning.

La deuxième dose de rappel doit être administrée :

– dès 3 mois après le premier rappel pour les personnes âgées de 80 ans et plus, ainsi que pour les résidents en EHPAD et en USLD et les personnes sévèrement immunodéprimées, quel que soit leur âge ;

– dès 6 mois après le premier rappel pour les autres personnes éligibles.

En cas d’infection Covid intercurrente, c’est-à-dire survenue entre la dernière injection et la date prévue du rappel, il est recommandé de respecter un délai minimal de trois mois après l’infection. Pour les personnes éligibles à un deuxième rappel six mois après le premier, en cas d’infection Covid intercurrente, le deuxième rappel est recommandé dès trois mois après l’infection, en respectant un délai minimal de 6 mois après l’injection.

Compte tenu de ces clarifications, les personnes qui n’étaient jusqu’alors pas éligibles, car ayant été infectées plus de 3 mois après leur premier rappel, vont pouvoir prétendre à une deuxième dose de rappel afin d’être bien protégées.

L’ensemble de ces recommandations est fondé sur les avis du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale [1] des 1er et 12 juillet derniers et de la Haute Autorité de santé du 12 juillet dernier.

II. Maintien de la mobilisation durant toute la période estivale

Compte tenu de la circulation épidémique qui demeure importante, les taux de couverture des personnes éligibles au deuxième rappel restent insuffisants : 42% des personnes âgées de plus de 80 ans hors EHPAD, 60% des résidents d’EHPAD et près de 30% des personnes âgées de 60 à 79 ans, au 20 juillet. Un renforcement de la couverture en deuxième rappel des publics fragiles, notamment des résidents en EHPAD et USLD, est particulièrement attendu. La vaccination en deuxième rappel des personnes éligibles doit être effectuée sans attendre la campagne vaccinale concomitante grippe-covid qui interviendra à l’automne.

Le maintien d’une offre de vaccination minimale durant toute la période estivale dans chaque territoire est donc essentiel, en particulier dans les zones moins urbanisées, ainsi que dans les zones touristiques. Dès lors, les commandes de vaccins doivent prendre en compte l’afflux potentiel de touristes.

Nous attirons également votre attention sur le fait que les commandes de vaccins à ARNm à votre disposition, Pfizer et Moderna, sont actuellement fortement déséquilibrées (95% d’injections réalisées avec le vaccin Pfizer). Malgré la difficulté inhérente à la présentation du vaccin Moderna en 20 doses de rappels par flacons, il est important d’utiliser les deux vaccins, qui présentent chacun un excellent profil de sécurité et une grande efficacité.

Nous vous remercions sincèrement pour votre mobilisation sans relâche dans cette campagne de vaccination.

Bernard CELLI                                  Pr. Jérôme SALOMON

   Responsable de la Task Force Vaccination         Directeur général de la santé


[1] Avis du 1er juillet et avis du 12 juillet.


Les messages “dgs-urgent” sont émis depuis une boîte à lettres DGS-URGENT@diffusion.dgs-urgent.sante.gouv.fr ou dgs-urgent@dgs.mssante.fr​.
Pour vérifier qu’ils ont bien été émis par une personne autorisée du ministère de la santé, consultez la liste des messages disponible sur le site Internet du ministère.

Source : DGS / Mission de l’information et de la communication / Sous-direction Veille et sécurité sanitaire (VSS)

Économie circulaire : interdiction de destruction des invendus non alimentaires

Si de nombreuses entreprises n’ont pas attendu la loi AGEC pour agir contre le gaspillage, 80 % d’entre elles, en particulier les TPE et PME, ne connaissent pas encore ce dispositif légal.

Selon une étude de l’ADEME du 25 novembre dernier, après les opérations de déstockage, les invendus non alimentaires représentent une valeur marchande de plus de 2 milliards d’euros chaque année en France. Moins de la moitié (soit une valeur marchande de 850 milliards d’euros) fait l’objet d’un don, et 15 % sont détruits, alors que leur destruction provoque jusqu’à 20 fois plus d’émissions de gaz à effet de serre que leur réutilisation.

Encourager les dons des invendus non-alimentaires

Pour mettre fin à ce gaspillage, l’article 45 de la loi AGEC oblige depuis le 1er janvier 2022, les producteurs, importateurs et distributeurs à réemployer, réutiliser ou recycler les produits non alimentaires invendus.

Au-delà de l’interdiction de destruction, depuis le 1er janvier 2022, les produits d’hygiène et de puériculture invendus doivent faire en priorité l’objet d’un don. En cas de non-respect de cette obligation, la loi prévoit une amende pouvant aller jusqu’à 15 000 euros par manquement pour une personne morale.


La loi AGEC

Adoptée en février 2020, la loi anti-gaspillage et économie circulaire (loi AGEC) a pour objectif d’avancer vers la réduction des déchets par plusieurs biais:

  • sortir du plastique jetable,
  • mieux informer les consommateurs,
  • lutter contre le gaspillage et pour le réemploi solidaire,
  • agir contre l’obsolescence programmée,
  • mieux produire.

Son calendrier d’application s’étale sur plusieurs années.

source economie.gouv.fr

Parapharmacie : limitation de la destruction des invendus non alimentaires – que faire de mes invendus depuis le 1er janvier 2022 ?

Pour la première fois en France, la législation impose une hiérarchie de gestion des invendus de produits non alimentaires neufs en limitant les possibilités de recourir à leur élimination. Cette nouvelle législation a une portée générale. Elle s’applique à tous les commerces et concerne ainsi de très nombreux produits de consommation qui peuvent être vendus ou non en officine.

A savoir, dans cet ordre : le réemploi, la réutilisation et seulement ensuite le recyclage, puis la destruction, qui doit être la dernière option. Ainsi, si cette obligation n’interdit pas définitivement la destruction des invendus, elle en limite drastiquement les possibilités.

Bien entendu, les produits présentant un risque sérieux pour la santé ou la sécurité des personnes ne pourront pas être réemployés, réutilisés, voire dans une moindre mesure recyclés, notamment les médicaments et certains dispositifs médicaux. En revanche, de nombreux produits de parapharmacie, tels que les cosmétiques et les produits solaires, sont concernés par cette obligation.

Compte tenu des délais pour mettre en place des filières de réemploi, de réutilisation et de recyclage, cette réforme entre progressivement en application du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2023.

La loi AGEC favorise également le don des produits dits « de première nécessité » à des associations de lutte contre la précarité et à des structures de l’économie sociale et solidaire agréées. En effet, pour ces produits, seul le réemploi est possible. Les officines pourront donc conclure une convention avec une association ou une structure agréée pour le don de ces produits.

En cas de non-respect de ces obligations, la règlementation prévoit une amende pouvant aller jusqu’à 15 000 euros par manquement et par personne morale. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) sera en charge des contrôles.

Les invendus peuvent également être cédés aux salariés sous certaines conditions.

La FSPF tient à rappeler que les officines peuvent déduire de leur impôt les dons à hauteur de 60 % de leur montant dans la limite de 0,5 % de leur chiffre d’affaires.

Vous pouvez télécharger la circulaire 2022-29, en cliquant ICI.

FORMATION VALIDANTE DEPISTAGE DU CANCER COLORECTAL

Afin de vous permettre de délivrer le kit de dépistage du cancer colorectal, la FSPF a conçu, en collaboration avec le CRCDC Grand-Est (Centre de coordination du dépistage des cancers) et l’UTIP, une formation validante en e-learning.

Cette formation est offerte par la Fédération à l’ensemble de ses adhérents !

Elle sera disponible à compter du 19 juillet prochain. Les inscriptions sont désormais ouvertes. Pour participer, inscrivez-vous individuellement sur le formulaire accessible ICI

En pratique :
– les inscriptions seront prises en compte tout au long de la semaine jusqu’au vendredi midi, pour réception du lien et du code de connexion le mardi suivant. Par exemple, un adhérent s’inscrivant le lundi 25 juillet recevra ses code et lien le mardi 2 août.
– le pharmacien pourra ensuite choisir librement le moment de sa formation.

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