Compte-rendu de la commission paritaire régionale (CPR)

La première Commission Paritaire Régionale de la nouvelle convention de la pharmacie s’est déroulée le 16 juin. Les 5 représentants FSPF de notre syndicat et les 3 représentants Uspo m’ont élu présidente de la section professionnelle. La CPAM 13 a présenté la nouvelle convention avec les nouvelles missions dévolues aux pharmaciens.


La CPAM 13 a exposé ses 3 plans d’action régionaux.

Plan d’action RPPS


Le but est d’améliorer la transmission des numéros rpps prescripteurs hospitaliers conformes à l’ordonnance. Un ciblage a été fait et a mis en avant 197 pharmacies du 13 avec un taux d’anomalies le plus important. Les Dam (délégué d’assurance maladie) ont effectué 110 visites de pharmacies pour sensibiliser les équipes officinales et, dans 93% des cas, le taux de rpps s’est amélioré de façon significative .

Une vingtaine d’indus ont été effectués sur des anomalies persistantes ( malgré les avertissements) pour obliger les pharmaciens à refacturer en corrigeant leurs erreurs.


N.B: Tous les départements paca sont concernés. Les départements 04 05 et 06 sont arrivés à un taux d’amélioration de 100% (3 mois après les premiers contrôles).

Plan d’action bandelettes de glycémie


Des courriers ciblés sont envoyés aux médecins, pharmaciens et patients qui ne respectent pas 200 bandelettes remboursées par an pour des diabétiques non insulino-dépendants. Ce courrier rappelle que le plus important est de suivre l’hémoglobine glyquée.

Plan d’action de lutte contre les fausses ordonnances


Nous avons tout exposé : le problème de reconnaître les fausses ordo, le problème de l’agressivité de certains individus quand on leur refuse la délivrance, problème de l’indu financier sur produit cher …
C’est un problème national qui coûte très cher à la CNAM et, en attendant la e-prescription, plusieurs pistes sont envisagées et vont être discutées. J’invite tous mes confrères à être vigilants sur leurs facturations et à en informer leurs équipes officinales.

Dr Valérie Ollier de Lécluse

Présidente Syndicat des Pharmaciens 13

Présidente Fédération Méditerranéenne Pharmaciens FSPF

Délivrance à l’unité – Mode d’emploi

Quels sont les spécialités concernées par la dispensation à l’unité ?

Seules les spécialités de la classe pharmaco-thérapeutique des antibactériens à usage systémique conditionnées sous forme de blister ou en sachet-dose peuvent être dispensées à l’unité.

Les spécialités présentées sous d’autres formes pharmaceutiques ne sont pas concernées (par exemple : sirops).

En l’absence de liste officielle des antibactériens à usage systémique pouvant être dispensés à l’unité, la FSPF met à votre disposition une liste non exhaustive en annexe de la présente circulaire.

·       Suis-je obligé de dispenser ces spécialités à l’unité ?

Non, cette mission est facultative. Les pharmaciens d’officine ne sont donc pas tenus de dispenser les médicaments à l’unité lorsque le nombre d’unités de prise prescrites ne correspond pas au conditionnement disponible sur le marché.

·       Puis-je dispenser ces spécialités à l’unité pour les patients aveugles ou malvoyants ?

Non. Les patients aveugles ou malvoyants doivent pouvoir lire les inscriptions en braille sur les conditionnements originels.

La dispensation à l’unité est donc exclue pour ces patients, sauf si le nombre d’unités de prise prescrites correspond aux dernières unités figurant dans le conditionnement initial. Dans ce cas, le conditionnement originel est remis au patient avec les doses restantes.

·       Comment reconditionner ces spécialités ?

Le pharmacien prélève dans le conditionnement extérieur initial les unités de prise prescrites, par tout moyen permettant de garantir leur intégrité et les place dans un nouveau conditionnement extérieur adapté, permettant d’en assurer le transport et la conservation. Celui-ci est, dans toutes ses parties, suffisamment solide pour empêcher toute déperdition de son contenu.

Le nouveau conditionnement extérieur ne doit pas contenir des spécialités de lots différents.

A noter : les textes ne précisent pas comment le pharmacien peut s’approvisionner en conditionnement extérieur adapté et qui en supporte les coûts de fabrication et d’acheminement.

·       Comment réétiqueter ces spécialités ?

L’étiquette, imprimée par le pharmacien lors de la dispensation et apposée sur le nouveau conditionnement extérieur porte les mentions suivantes, inscrites de manière à être facilement lisibles, clairement compréhensibles et indélébiles :

  1. le nom de la spécialité pharmaceutique, le dosage et la forme pharmaceutique ;
  2. le cas échéant, la mention du destinataire (« nourrisson », « enfant » ou « adulte ») ;
  3. la ou les dénominations communes lorsque le médicament contient au maximum trois substances actives ;
  4. le cas échéant, les précautions particulières de conservation ;
  5. la date de péremption en clair ;
  6. le numéro de lot de fabrication ;
  7. les nom et prénom du patient ;
  8. la posologie et la durée du traitement ;
  9. la date de délivrance ;
  10. le nombre d’unités délivrées au patient.

·       Faut-il imprimer la notice ?

Oui. Toutefois, avec l’accord du patient, le pharmacien peut lui communiquer les modalités d’accès à la version dématérialisée de la notice, par tout moyen.

Vous pouvez accéder à la base publique des médicaments en cliquant ICI.

·       Quel impact sur la sérialisation ?

La dispensation à l’unité n’a pas d’impact sur la sérialisation.

Vous devez toujours scanner l’identifiant unique de la boîte. Dès que l’identifiant unique est désactivé dans la base de données de France MVO, les médicaments de cette boîte peuvent être déconditionnés et vous pouvez les dispenser à l’unité. Il n’est donc pas nécessaire de réitérer cette opération lors de la dispensation des unités restantes.

·       Cette mission est-elle rémunérée ?

Depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle convention pharmaceutique, le 7 mai 2022, la délivrance à l’unité est rémunérée 1 € TTC dans la limite d’un plafond annuel de 500 € TTC.

Ce tarif est majoré d’un coefficient de 1,05 dans les départements et collectivités d’Outre-mer.

Cette rémunération sera versée annuellement au premier trimestre de l’année N+1, soit pour la première fois en 2023.

Le gain pour la profession est estimé à 10 millions d’euros.

A savoir : la délivrance fractionnée des médicaments classés comme stupéfiants ou soumis à la réglementation des stupéfiants en application de l’article R. 5132-30 du code de la santé publique est également rémunérée 1 € TTC dans la limite de ce même plafond annuel de 500 € TTC.

·       Comment facturer ?

La facturation se fait selon les mêmes modalités que celles appliquées pour la facturation des stupéfiants ou soumis à la réglementation des stupéfiants.

La facturation se fera sur une seule ligne :

  • le « top déconditionnement » est renseigné avec la valeur « D »[1] ;
  • la quantité de conditionnements délivrés équivaut au nombre de boîtes utilisées ;
  • la quantité d’unités délivrées équivaut au nombre total de comprimés.

Annexes :

–        Liste non exhaustive des spécialités de la classe des antibactériens à usage systémique (au 09.03.2022) ;

–        Infographie « Comment délivrer les antibiotiques à l’unité ? ».

Pour aller plus loin :

–        Arrêté du 1er mars 2022 portant création de la liste des spécialités pouvant être soumises à une délivrance à l’unité en application de l’article R. 5132-42-2 du code de la santé publique ;

–        Décret n° 2022-100 du 31 janvier 2022 relatif à la délivrance à l’unité de certains médicaments en pharmacie d’officine ;

Loi n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire


[1] En règle générale, la valeur « D » est renseignée automatiquement par votre LGO sans aucune démarche à accomplir de votre part.

DROIT DE PRESCRIPTION DES SAGES-FEMMES – Ajouts à la liste des médicaments et dispositifs médicaux autorisés

Un décret du 5 mars 2022 actualise la liste des médicaments et dispositifs médicaux que les sages-femmes peuvent prescrire et se procurer pour leur usage professionnel. Il est entré en vigueur le 7 mars 2022.

L’intégralité de la liste des médicaments que les sages-femmes peuvent prescrire ou se procurer pour leur usage professionnel est reprise ci-dessous.

LISTE DES CLASSES THÉRAPEUTIQUES OU MÉDICAMENTS AUTORISÉS AUX SAGES-FEMMES POUR LEUR USAGE PROFESSIONNEL OU LEUR PRESCRIPTION AUPRÈS DES FEMMES
I. – En primo-prescription
1° Antiacides gastriques d’action locale et pansements gastro-intestinaux.
2° Antisécrétoires gastriques :
– antihistaminiques H2, de préférence la ranitidine ou la famotidine ;
– inhibiteurs de la pompe à protons, de préférence l’oméprazole.
3° Antiseptiques locaux.
4° Anesthésiques locaux :
– médicaments renfermant de la lidocaïne ;
– crèmes ou patches contenant une association de lidocaïne et de prilocaïne.
5° Anti-infectieux :
– Antibiotiques par voie orale, selon les recommandations établies par la Haute Autorité de santé et les sociétés savantes, dans le traitement curatif de première ligne :
a) des bactériuries asymptomatiques chez la femme enceinte,
b) des cystites simples, sans facteur de risque de complications.
– Anti-infectieux par voie locale ou orale dans le traitement curatif de première ligne des vaginoses ou vaginites, selon les recommandations établies par la Haute Autorité de santé et les sociétés savantes ;
– Antibiotiques par voie orale ou parentérale en prévention d’infections materno-foetales chez la femme enceinte, selon les recommandations établies par la Haute Autorité de santé et les sociétés savantes ;
– Antiviraux en prévention des récurrences d’herpès génital et lors d’une primo-infection ;
– Antifongiques locaux utilisés dans le traitement des vulvo-vaginites ;
– Antibiotiques par voie orale ou parentérale dans le traitement des infections sexuellement transmissibles à Chlamydiae trachomatis et à Neisseria gonorrhoeae suivant les recommandations de la Haute Autorité de santé ;
– Anti-infectieux par voie locale ou orale dans le traitement curatif des infections génitales basses à Trichomonas vaginalis.
6° Antispasmodiques.
7° Antiémétiques.
8° Antalgiques :
– paracétamol ;
– tramadol ;
– néfopam ;
– association de paracétamol et de codéine ;
– association de paracétamol et de tramadol ;
– nalbuphine, prescription dans un contexte hospitalier en seconde intention pour la prise en charge de la phase de latence. Ne pas dépasser 20 mg sans l’avis d’un médecin ;
– association de paracétamol et de poudre d’opium uniquement pour la prise en charge de la douleur dans le cadre de l’interruption de grossesse par voie médicamenteuse (IVG).
9° Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) uniquement pour la prise en charge de la douleur en post-partum, dans le cadre de l’IVG ou dans le cadre de dysménorrhées primaires, à l’exclusion des spécialités indiquées spécifiquement dans la prise en charge symptomatique d’affections rhumatismales.
10° Contraceptifs sous toutes leurs formes et voies d’administration.
11° Médicaments homéopathiques.
12° Laxatifs.
13° Vitamines et sels minéraux par voie orale.
14° Acide folique aux doses recommandées dans la prévention primaire des anomalies embryonnaires de fermeture du tube neural.
15° Médicaments à activité́ trophique et protectrice par voie locale.
16° Médicaments de proctologie : topiques locaux avec ou sans corticoïdes et avec ou sans anesthésiques.
17° Solutions de perfusion :
– solutés de glucose de toute concentration ;
– solutés de chlorure de sodium isotonique à 0,9 % ;
– solutés de gluconate de calcium à 10 % ;
– solutions de Ringer.
18° Ocytociques et analogues.
19° Oxygène.
20° Médicaments assurant le blocage de la lactation.
21° Mélange équimoléculaire oxygène protoxyde d’azote exclusivement en milieu hospitalier, et sous réserve d’une formation adaptée.
22° Immunoglobulines anti-D.
23° Produits de substitution nicotinique.
24° Les médicaments anti-progestatifs et prostaglandines nécessaires à la réalisation de l’interruption volontaire de grossesse par voie médicamenteuse.
II. – En renouvellement de prescription faite par un médecin
1° Nifédipine selon les protocoles en vigueur préétablis.
2° Anti-inflammatoires non stéroïdiens indiqués dans le traitement des dysménorrhées, notamment l’acide méfénamique
3° Nicardipine, selon les protocoles en vigueur préétablis
III. – En cas d’urgence, dans l’attente de l’intervention d’un médecin
1° Ephédrine injectable dans la limite d’une ampoule dosée à 30 mg par patiente.
2° Adrénaline injectable par voie sous-cutanée dans les cas d’anaphylaxie.
3° Dérivés nitrés, selon les protocoles en vigueur préétablis.
Succédanés du plasma composés d’hydroxyéthylamidon dans les états de choc
LISTE DES CLASSES THÉRAPEUTIQUES OU DES MÉDICAMENTS AUTORISÉS AUX SAGES-FEMMES POUR LEUR USAGE PROFESSIONNEL OU LEUR PRESCRIPTION AUPRÈS DES NOUVEAU-NÉS
I. – En primo-prescription
1° Antiseptiques locaux.
2° Anesthésiques locaux :
– crèmes ou patches contenant une association de lidocaïne et de prilocaïne.
3° Antalgiques :
– paracétamol par voie orale ou rectale.
4° Antifongiques locaux.
5° Collyres antiseptiques, antibactériens et antiviraux sans anesthésiques, sans corticoïdes et sans vasoconstricteurs.
6° Oxygène.
7° Vitamines et sels minéraux par voie orale :
– la forme injectable est autorisée pour la vitamine K1.
8° Topiques à activité trophique et protectrice ;
9° Solutions pour perfusion :
– solutés de glucose (de toute concentration) ;
– soluté de chlorure de sodium isotonique à 0,9 % ;
– soluté de gluconate de calcium à 10 %.
10° Pansements gastro-intestinaux.
II. – En cas d’urgence et en l’attente du médecin
1° Adrénaline par voie injectable ou intratrachéale dans la réanimation du nouveau-né.
2° Naloxone en ampoule à diluer permettant une titration et une dose définie selon le poids du nouveau-né et sans alcool benzylique.
LISTE DES CLASSES THÉRAPEUTIQUES OU MÉDICAMENTS AUTORISÉS AUX SAGES-FEMMES POUR LEUR USAGE PROFESSIONNEL OU LEUR PRESCRIPTION AUPRÈS DES HOMMES PARTENAIRES DE LEURS PATIENTES
I. – En primo prescription
1° Antibiotiques par voie orale ou parentérale dans le traitement des infections sexuellement transmissibles asymptomatiques à Chlamydiae trachomatis et à Neisseria gonorrhoeae suivant les recommandations de la Haute Autorité de santé.
2° Anti-infectieux par voie orale dans le traitement curatif des infections asymptomatiques à Trichomonas vaginalis chez les partenaires des femmes ayant une infection à ce germe.
LISTE DES MÉDICAMENTS CLASSÉS COMME STUPÉFIANTS AUTORISÉS AUX SAGES-FEMMES POUR LEUR USAGE PROFESSIONNEL OU LEUR PRESCRIPTION AUPRÈS DE LEURS PATIENTES
1° Chlorhydrate de morphine, ampoules injectables dosées à 10 mg, dans la limite de deux ampoules par patiente.
LISTE DES MÉDICAMENTS AUTORISÉS AUX SAGES-FEMMES POUR LEUR PRESCRIPTION AUPRÈS DES PERSONNES DE L’ENTOURAGE DE L’ENFANT OU DE L’ENTOURAGE DE LA FEMME ENCEINTE*
1° Les produits de substitution nicotinique.

* A toutes les personnes qui vivent régulièrement dans l’entourage de la femme enceinte ou de l’enfant jusqu’au terme de la période postnatale ou assurent la garde de ce dernier (article L. 4151-4 du code de la santé publique)

LISTE DES DISPOSITIFS MEDICAUX QUE LES SAGES-FEMMES PEUVENT PRESCRIRE
1° Ceinture de grossesse de série.
2° Orthèse élastique de contention des membres inférieurs.
3° Sonde ou électrode cutanée périnéale.
4° Electrostimulateur neuromusculaire pour rééducation périnéale.
5° Tire-lait.
6 ° Pèse-bébé.
7° Diaphragme.
8° Cape cervicale.
9° Compresses, coton, bandes de crêpe, filet tubulaire de maintien, suture adhésive et sparadrap.
10° Dispositifs intra-utérins.
11° Préservatifs masculins.
12° Dispositifs d’autosurveillance de la glycémie : lecteur de glycémie, bandelettes d’autocontrôle de la glycémie, autopiqueur, lancettes.
13° Pessaires.
LISTE DES VACCINS (MONOVALENTS OU ASSOCIÉS) QUE LES SAGES-FEMMES PEUVENT PRESCRIRE AUPRÈS DES FEMMES
1° Vaccination contre la rubéole, la rougeole et les oreillons.
2° Vaccination contre le tétanos.
3° Vaccination contre la diphtérie.
4° Vaccination contre la poliomyélite.
5° Vaccination contre la coqueluche.
6° Vaccination contre l’hépatite B.
7° Vaccination contre la grippe.
8° Vaccination contre le papillomavirus humain.
9° Vaccination contre le méningocoque C.
10° Vaccination contre la varicelle.
LISTE DES VACCINS QUE LES SAGES-FEMMES PEUVENT PRESCRIRE AUPRÈS DES NOUVEAU-NÉS
1° Vaccination par le BCG.
2° Vaccination contre l’hépatite B en association avec des immunoglobulines spécifiques anti-HBs chez le nouveau-né de mère porteuse de l’antigène HBs.
3° Vaccination contre l’hépatite B des nouveau-nés à Mayotte et en Guyane, selon le calendrier vaccinal en vigueur dans ces collectivités.
LISTE DES VACCINS (MONOVALENTS OU ASSOCIÉS) QUE LES SAGES-FEMMES PEUVENT PRESCRIRE AUPRÈS DES PERSONNES DE L’ENTOURAGE DE L’ENFANT OU DE L’ENTOURAGE DE LA FEMME ENCEINTE*
1° Vaccination contre la rubéole, la rougeole et les oreillons.
2° Vaccination contre le tétanos.
3° Vaccination contre la diphtérie.
4° Vaccination contre la poliomyélite.
5° Vaccination contre la coqueluche.
6° Vaccination contre l’hépatite B.
7° Vaccination contre la grippe.
8° Vaccination contre les infections invasives à méningocoque C.
9° Vaccination contre les infections invasives à Haemophilus Influenzae de type B.

* Dès la grossesse de la mère et pendant la période de huit semaines qui suit l’accouchement, conformément au calendrier des vaccinations. L’entourage comprend, s’agissant de sa vaccination, « les personnes vivant dans le même domicile que l’enfant ou fréquentant régulièrement ce domicile, ou étant chargées de sa garde régulière en ce lieu ». (article D. 4151-25 du code de la santé publique)

Pour aller plus loin :

– décret n° 2022-325 du 5 mars 2022 fixant la liste des médicaments et des dispositifs médicaux que les sages-femmes peuvent prescrire

– arrêté du 5 mars 2022 abrogeant l’arrêté du 12 octobre 2011 fixant la liste des médicaments que peuvent prescrire les sages-femmes et portant abrogation de dispositions réglementaires

– arrêté du 5 mars 2022 abrogeant l’arrêté du 27 juin 2006 fixant la liste des dispositifs médicaux que les sages-femmes sont autorisées à prescrire

A SAVOIR et à communiquer à l’équipe officinale – MEDADOM sécurise les prescriptions de téléconsultation: un plus pour la dispensation.

Fonctionnement du QR code sur les ordonnances

Lorsqu’un patient se présente au comptoir avec une ordonnance réalisée à la suite d’une téléconsultation MEDADOM, vous pouvez désormais vérifier que le contenu de l’ordonnance n’a pas déjà été délivré en scannant le QR code qui se situe sur le pied de page :

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Pour scanner le QR code, utilisez une application de scan de QR code via votre téléphone

L’ordonnance n’a pas encore été délivrée

Vous pouvez déclarer la délivrance de l’ordonnance, comme présenté ci-dessous : 

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L’ordonnance a été délivrée

Vous trouverez l’écran ci-dessous : 

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Le QR code n’est pas reconnu

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Si le QR code n’est pas reconnu, il y a un risque d’ordonnance frauduleuse, n’hésitez pas dans ce cas là à contacter l’assistance MEDADOM.

Important : Notez que les QR code sont valables 30 jours après la date de prescription. Passé ce délai, le QR code ne pourra plus être reconnu. image__9_.png

RPPS: ça ne fonctionne pas bien en PACA.

Voici un extrait de la présentation de la future CPR (commission paritaire régionale) qui réunira le 29 novembre 2021 les CPAMS régionales et les syndicats pharmaceutiques FSPF (5 membres) et USPO (3membres).

il y a manifestement un problème sur la transmission des RPPS dans le cadre de la télétransmission Sesam-Vital.

P.L

Ameli communique sur le dispositif exceptionnel d’accompagnement économique des professionnels libéraux

La crise sanitaire liée à l’épidémie de COVID-19 et les mesures de confinement qui l’ont accompagnée ont conduit à une baisse très importante de l’activité de la plupart des professions de santé.

Afin de préserver les capacités de notre système de santé dans la durée, le Gouvernement a décidé de mettre en place un dispositif exceptionnel d’accompagnement économique des professionnels libéraux confrontés à cette situation. Ce dispositif vise à vous donner les moyens de faire face à vos charges tout au long de la période afin de permettre la continuité de votre activité et faciliter la reprise de celle-ci.

A partir du 30 avril vous pourrez si vous le souhaitez faire une demande d’indemnisation en vous connectant à amelipro, avec un premier versement d’acompte pour la période du 16 mars au 30 avril qui devrait intervenir dans les 15 jours suivants votre demande.

Vous trouverez sur amelipro des informations plus détaillées sur les modalités de calcul de cette indemnisation, qui est calculée à partir :

– du taux de charge fixe standardisé pour l’ensemble des pharmacies ;

– de vos informations individuelles que vous êtes invité à renseigner dans le téléservice : Le montant de votre chiffre d’affaires réalisé en 2019. Ce chiffre d’affaires est le chiffre d’affaires sur les produits de santé, médicaments et dispositif médicaux, présentés au remboursement en tiers-payant. Ce chiffre d’affaires doit comprendre les recettes liées à la vente de ces produits mais également les honoraires liés à leur dispensation (à la boîte ou à l’ordonnance) .

-Le montant du chiffre d’affaires que vous avez réalisé entre le 16 mars et le 30 avril 2020.

Les autres ressources (chômage partiel, indemnités journalières, fonds de solidarité) que vous avez perçues ou que vous allez percevoir depuis le 16 mars en plus de votre chiffre d’affaires et de vos honoraires de dispensation.

Ce téléservice vous permet de solliciter dès maintenant une première avance sur le montant de l’aide économique qui vous sera versée pour la période du 16 mars au 30 avril. Cette avance s’élève au maximum à 80% du montant de l’indemnisation calculée par le simulateur.
 
Vous pouvez choisir le montant d’avance que vous souhaitez solliciter en fonction de vos besoins financiers et de l’estimation faite via ce téléservice à partir des données renseignées. Néanmoins, l’aide ne pourra être calculée précisément qu’à partir du moment où toutes les données renseignées seront stabilisées et connues de l’Assurance Maladie, d’ici la fin de l’année 2020. 

Les avances seront déduites du montant de l’indemnisation qui sera calculé en fin d’année. Une récupération pourra cependant intervenir si les montants perçus à ce titre s’avéraient supérieurs à l’indemnisation totale finale. Une nouvelle demande d’avance pourra être formulée à la fin de chaque mois pendant toute la durée de la crise.

source CNAM
Les Pharmaciens du Sud

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